Alerte météorologique de l’ANACIM : Des pluies intenses attendues au Sénégal début Août

L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) a émis une alerte météorologique pour le début du mois d’août. Dans son bulletin prévisionnel rendu public jeudi après-midi, l’ANACIM prévoit des conditions humides sur l’ensemble du territoire sénégalais pour la première décade du mois.

Selon les prévisions, des épisodes pluvieux sont attendus progressivement du 2 au 5 août, ainsi que du 7 au 9 août 2024. Ces périodes seront marquées par des pluies conséquentes, particulièrement dans les régions sud, centre et sur le littoral du Sénégal. Les autorités météorologiques appellent à la vigilance et recommandent de prendre les mesures nécessaires pour se préparer à ces intempéries.

Les habitants des régions concernées doivent être particulièrement prudents et suivre les conseils de sécurité pour éviter les risques liés aux inondations et autres impacts des fortes pluies. L’ANACIM insiste sur l’importance de rester informé des prévisions et d’adopter des mesures préventives pour assurer la sécurité de tous.

Découverte de Mines antipersonnel en Casamance : Une menace imminente pour les Populations

Hier, jeudi 1er août 2024, des mines antipersonnel ont été découvertes dans le village de Katouré à Niassya, dans le département de Ziguinchor, ainsi qu’entre Djilinkine et Silinkine, deux localités situées dans le nord de Sindian, à Bignona.

À l’annonce de ces découvertes, les équipes de Mines Advisory Group (MAG) et Handicap International (HI) se sont immédiatement mobilisées pour sécuriser les lieux. Selon L’Observateur, ces mines ont été déterrées par les eaux des fortes pluies qui frappent la région depuis quelques jours. Ce phénomène, fréquent dans les zones de fortes précipitations, remet souvent les mines à la surface, exposant ainsi les communautés locales à de graves dangers.

Pour garantir la sécurité des populations, Handicap International, mandaté par le Centre National d’Appui aux Mines et aux autres explosifs (CNAMS), va procéder ce vendredi à la destruction de ces engins mortels. À ce jour, ces mines ont fait 670 victimes en Casamance, soulignant l’urgence et la nécessité de cette intervention.

Cette découverte rappelle une fois de plus l’importance de la vigilance et de l’action rapide pour prévenir les tragédies liées aux mines antipersonnel, particulièrement dans les régions touchées par les conflits et les intempéries.

Mamadou Kabirou Mbodj : Décès d’un pillier de la politique Sénégalaise

Mamadou Kabirou Mbodj, ancien chef de cabinet de l’ex-président sénégalais Léopold Sédar Senghor, est décédé ce jeudi matin à Pikine, une banlieue de Dakar. La levée du corps a eu lieu le même jour, suivie de l’enterrement à Saint-Louis, dans le nord du pays, comme l’a rapporté Sud Quotidien.

Instituteur de formation, M. Mbodj a commencé sa carrière à l’école Faidherbe, puis aux Champs de Courses, avant de devenir titulaire à Mao en 1955. Il a fait ses premiers pas en politique en 1960, et dès 1962, il est nommé chef de cabinet du Président Léopold Sédar Senghor, poste qu’il occupera pendant deux ans. En janvier 1963, il devient maire de l’arrondissement de Pikine, fonction qu’il occupera pendant 30 ans.

En 1963, Kabirou Mbodj est élu député et le restera pendant trois décennies. Syndicaliste engagé, il a œuvré pour l’amélioration des conditions des travailleurs et a été membre permanent du bureau de l’Assemblée nationale. De nombreuses réalisations à Pikine et Guédiawaye portent sa marque, témoignant de son engagement envers sa communauté.

En 1984, Pikine devient une commune autonome, avec Alioune Samba comme premier maire. Après un an de mandat, Kabirou Mbodj revient en 1990 pour devenir maire autonome jusqu’en 1996. Sous son mandat, le complexe Léopold Sédar Senghor de Pikine voit le jour, grâce à un financement de 600 millions de francs CFA provenant du Canada.

Mamadou Kabirou Mbodj laisse derrière lui un héritage politique et social considérable, marqué par son dévouement envers le Sénégal et sa communauté. Son décès marque la fin d’une époque pour beaucoup de Sénégalais.

FRAPP exige la décolonisation des rues de Dakar

Le Front pour une Révolution Anti-Impérialiste, Populaire et Panafricaine (FRAPP) de la section de Dakar a déposé, ce 30 juillet, des lettres aux mairies de Dakar Plateau et de la ville de Dakar. L’objectif est de demander la décolonisation de certaines rues, avenues et places publiques.

Selon le FRAPP, ces artères portent les noms de figures coloniales qui ont eu des rôles négatifs dans l’histoire sénégalaise, rendant difficile l’identification des Sénégalais avec ces lieux. « Nous avons demandé au maire de Dakar de reconsidérer le travail de rebaptisation déjà entamé par leurs prédécesseurs, » a déclaré Adama Diatta, coordonnateur de FRAPP Dakar.

La FRAPP avait déjà adressé une demande similaire en avril 2022, mais sans succès. L’organisation souhaite voir disparaître les noms de tortionnaires français et européens des rues de Dakar, pour les remplacer par ceux de héros sénégalais et africains.

En plus des lettres, une demande d’audience a été adressée à M. Barthélemy Diaz, maire de Dakar, pour discuter de la débaptisation des rues et avenues de la capitale. « Nous demandons aux autorités de continuer à décoloniser nos consciences et nos espaces publics, » a souligné Adama Diatta.

Nouvelle interception de migrants au large de Saint-Louis

La Base navale Nord de la région de Saint-Louis a intercepté 189 candidats à l’imigration irrégulière dans la nuit de lundi à mardi, a annoncé la Direction des relations publiques des armées (DIRPA) sur le réseau social X (anciennement Twitter). Parmi les migrants, on compte 77 Gambiens, dont 4 femmes, 108 Sénégalais ainsi que des ressortissants de la Sierra Leone, du Mali et de la Guinée.

Cette interception survient quelques jours après que la Marine nationale a arrêté une pirogue transportant 200 migrants irréguliers au large de Saint-Louis. Malgré l’arrivée de nouvelles autorités au Sénégal il y a quatre mois, l’émigration clandestine persiste, les migrants cherchant désespérément à rejoindre l’Europe pour une vie meilleure.

En parallèle, cette semaine, le journal sénégalais Le Quotidien a rapporté un tragique naufrage au large de Nouakchott. Une pirogue transportant des migrants a chaviré, causant la mort d’au moins 25 personnes. Les garde-côtes mauritaniens ont secouru 103 survivants, décrivant une scène effroyable causée par une forte houle près de la plage de la capitale mauritanienne.

Découverte tragique à thiaroye : Deux enfants trouvés morts dans une voiture en panne

La communauté de Thiaroye a été secouée par une découverte tragique : deux garçons âgés de 5 ans et une fille de 4 ans ont été retrouvés morts dans une voiture en panne. La gendarmerie, les sapeurs-pompiers et la brigade de recherches, sous la supervision de la brigade de Thiaroye, sont rapidement intervenus pour procéder aux opérations nécessaires. Grâce à leur intervention, les corps sans vie des enfants ont été extraits du véhicule.

L’agent de sécurité présent sur les lieux a confirmé qu’aucune « trace de violence » n’avait été observée sur les corps des enfants. Selon les premières informations, les enfants avaient quitté leur domicile la veille pour se rendre chez leur tante, comme ils en avaient l’habitude, afin de lui livrer le repas. Le lendemain matin, ils étaient censés retourner chez leur tante pour récupérer le bol. C’est vers 11 heures que la famille a constaté leur absence et a immédiatement donné l’alerte. L’information s’est rapidement propagée de bouche à oreille.

Ce mardi, aux alentours de 9 heures, le gardien chargé du parking a découvert les corps des enfants dans la voiture en panne. Cette découverte macabre a entraîné une vive émotion au sein de la communauté locale.

Une enquête approfondie est désormais en cours pour déterminer les circonstances exactes de ce drame. Les autorités appellent à la prudence et à la coopération des témoins pour élucider cette tragédie. Les mots-clés tels que « Thiaroye », « découverte tragique », « enfants retrouvés morts », « voiture en panne », « enquête en cours » et « circonstances du drame » sont essentiels pour suivre l’évolution de cette affaire.

Nouvelle grève illimitée des concessionnaires du nettoiement à travers le territoire National

Les concessionnaires du nettoiement ont annoncé une nouvelle grève illimitée sur toute l’étendue du territoire national à partir de ce jeudi. Cette décision fait suite à l’exigence de régularisation des arriérés de factures, estimés à environ 14 milliards de francs CFA, par les autorités étatiques.

Boubacar Diallo, secrétaire général du collectif des concessionnaires, a déclaré lundi : « Nous avons décidé de faire un arrêt de travail illimité, jeudi à partir de 8 heures, à Dakar et sur toute l’étendue du territoire national pour exiger des autorités étatiques le paiement d’arriérés de factures de nos prestations ». Ces prestations concernent l’année 2023, avec 1,9 milliard de francs CFA d’arriérés, et 12,5 milliards pour 2024, a précisé M. Diallo .

Les concessionnaires insistent sur le fait qu’ils ne demandent qu’à entrer dans leurs fonds pour continuer leur travail. « Nous restons ouverts à des pourparlers avec le gouvernement pour trouver une solution à cette situation qui nous cause beaucoup de préjudices et des négociations pour améliorer le fonctionnement du secteur », a ajouté M. Diallo.

De son côté, Khalifa Ababacar Sarr, directeur général de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), contacté par l’Aps, a répondu que « les concessionnaires exercent des chantages qui ne passeront pas ».

Cette grève pourrait avoir des répercussions significatives sur la gestion des déchets à travers le pays, accentuant les défis déjà présents dans le secteur. La situation appelle à une résolution rapide pour éviter une dégradation de la propreté et de l’hygiène publique. Les mots-clés tels que « grève illimitée », « concessionnaires du nettoiement », « arriérés de factures », et « gestion des déchets » seront cruciaux pour suivre l’évolution de cette crise.

Perturbations imminentes dans le secteur du nettoiement

Le secteur du nettoiement pourrait connaître de sérieuses perturbations dans les prochains jours, les concessionnaires menaçant d’interrompre la collecte des ordures à partir de ce jeudi 25 juillet 2024.

Dans un communiqué, le collectif des concessionnaires du nettoiement a annoncé : « En tant que dirigeants d’entreprises responsables et soucieux du bien-être des populations et de leur santé, nous vous informons qu’en l’absence de solutions allant dans le sens de l’apurement de nos arriérés, nous serons dans l’incapacité technique et financière de continuer à assurer le service de collecte des déchets sur l’étendue du territoire national à compter de ce jeudi 25 juillet 2024. »

Malgré des concertations antérieures avec les autorités du secteur et une audience accordée par le ministre en charge, les concessionnaires déplorent l’absence de progrès concret dans le règlement de leurs arriérés de 2023 et des factures de 2024. « Nous avons aussi saisi la direction générale de la Sonaged qui est restée sans réaction à ce jour », ont-ils ajouté.

Les concessionnaires avaient auparavant suspendu leur mouvement en raison de la fête de l’Aïd, mais face à l’inertie des autorités, ils se voient contraints de reprendre leur action pour attirer l’attention sur leur situation financière critique.

Un Nouveau paradigme pour l’assainissement de Touba

Lors de sa visite à Touba, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a annoncé le lancement d’un nouveau paradigme pour l’assainissement des grandes villes, basé sur « une approche structurante ». Cette initiative, prévue après la fin de l’hivernage, vise à résoudre les problèmes d’inondations dans cette ville sainte du Sénégal.

Cheikh Tidiane Dièye a souligné les défis liés à l’accès à l’eau potable et à l’assainissement dans la capitale du mouridisme. Il a assuré que ces questions seraient intégrées dans les politiques publiques gouvernementales. « Touba, la deuxième grande ville du Sénégal en termes de population, bénéficiera dans le cadre de ce nouveau paradigme de grands chantiers d’assainissement, basés sur un plan directeur dynamique et évolutif, adapté à la croissance rapide de la ville », a-t-il expliqué.

Le ministre a également annoncé que cette nouvelle stratégie de lutte contre les inondations permettrait de définir une approche holistique pour gérer les problèmes d’inondations dans les centres urbains.

Cette visite de terrain, effectuée en compagnie du député Serigne Cheikh Thioro Mbackè, du maire de la commune de Touba mosquée, Abdoul Ahad Ka, et des chefs régionaux de services concernés, a permis de constater de visu les enjeux liés aux inondations et de planifier les mesures à prendre pour y faire face efficacement.

Nouvelle saisie de cocaïne à l’aéroport Blaise Diagne

La Brigade spéciale des Douanes de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) a saisi 36 plaquettes de cocaïne, pesant 40,3 kilogrammes, d’une valeur estimée à 3,2 milliards de francs CFA, selon une source douanière. Cette saisie a été réalisée dimanche dernier, comme indiqué mercredi dans un communiqué de la Division de la Communication et des Relations publiques des Douanes.

La drogue était soigneusement rangée dans deux valises appartenant à une femme de nationalité française, en partance pour l’Europe. Le test positif à la cocaïne, effectué par les agents des Douanes, a été confirmé par le Laboratoire national d’Analyse de Drogues de la Police technique et scientifique.

La suspecte a été arrêtée et la procédure judiciaire suit son cours. La saisie a été rendue possible grâce à un renseignement exploité en collaboration avec les Services de la Haute Autorité des Aéroports du Sénégal (HAAS).

Il s’agit de la deuxième saisie de cocaïne destinée à l’exportation réalisée par la Brigade spéciale des Douanes de l’AIBD, après celle du 8 juin 2024, où 20 kilogrammes de cocaïne avaient été interceptés.

Collaboration Sénégalo-Allemande pour l’avancement technologique du BRT à Dakar

Hier mardi, le ministre des Transports El Malick Ndiaye a accompagné Mme Annalena Baerbock, ministre allemande des Affaires étrangères, lors de sa visite des installations techniques du Bus Rapid Transit (BRT) à Dakar. Cette initiative marque une étape clé dans la coopération visant à intégrer des avancées technologiques dans le système de transport urbain.

La visite au centre de maintenance et d’exploitation a mis en lumière l’engagement des deux parties à améliorer l’efficacité et la durabilité des services du BRT. Pour Dakar, le développement des infrastructures de transport demeure un défi central de la politique publique, et la collaboration avec l’Allemagne promet des solutions innovantes pour renforcer ce secteur crucial.

Lors des discussions, les ministres ont identifié les défis à relever pour assurer le bon fonctionnement et la maintenance continue des infrastructures du BRT. Ils ont également exploré d’autres opportunités de collaboration, notamment dans le domaine ferroviaire, afin de soutenir une transition écologique efficace pour le Sénégal.

Réception du pré-rapport sur le domaine public maritime par le Premier Ministre Ousmane Sonko

Le lundi 15 juillet, le Premier ministre Ousmane Sonko a reçu le pré-rapport de la commission ad hoc chargée du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine Public Maritime (DPM). Ce pré-rapport sanctionne deux mois de travaux intensifs réalisés par la commission dans la région de Dakar.

La cérémonie de remise s’est déroulée en présence du ministre, Secrétaire général du Gouvernement et Président de la Commission, du ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement des Territoires, ainsi que des autres membres de la commission.

Selon le service communicationnel de la primature, le rapport final sera transmis au Président de la République au courant de cette semaine, après son approbation par le Premier ministre.

Cette initiative reflète l’engagement du gouvernement à assurer une gestion transparente et efficace du Domaine Public Maritime, essentiel pour le développement durable de la région de Dakar.

Lancement d’un projet pour l’autonomisation et la résilience des femmes au Sénégal et au Mali

Les régions de Tambacounda (est) et Kédougou (sud-est) au Sénégal sont les nouvelles cibles d’un projet ambitieux d’autonomisation et de renforcement de la résilience des femmes et des filles, lancé sous l’égide d’ONU Femmes. Ce projet s’étend également à la région de Kayes au Mali, visant à apporter des solutions durables aux défis rencontrés par les femmes dans ces zones transfrontalières.

Un atelier de planification et de lancement de ce projet s’est tenu à Tambacounda jeudi, marquant le début d’une initiative financée par le gouvernement italien à hauteur de 2 millions d’euros, soit environ 1,3 milliard de francs CFA. Ce financement est équitablement réparti entre le Sénégal et le Mali, comme l’a précisé Diénaba Wane, la coordinatrice du bureau d’ONU Femmes au Sénégal.

Les agences régionales de développement de Tambacounda et de Ziguinchor sont chargées de piloter ce projet au Sénégal sur une période de trente-six mois. « C’est un projet intégré que nous voulons mettre en œuvre dans les régions de Kédougou et Tambacounda, pour le Sénégal, et de Kayes, pour le Mali, » a expliqué Mme Wane.

Les zones transfrontalières des deux pays font face à de nombreux défis, notamment la protection des femmes dans des zones de conflits, les violences faites aux femmes et aux filles, la vulnérabilité économique des femmes, et les obstacles à leur participation à la gouvernance des organisations.

Mme Wane a souligné que les trois régions ciblées sont confrontées à des défis similaires, d’où la nécessité d’un projet concerté pour renforcer les capacités des femmes, notamment à travers la formation. « Le projet va mettre en place des mécanismes de protection contre la vulnérabilité des femmes et des filles, assurer également une intégration transfrontalière permettant aux communautés de vivre ensemble dans une ambiance de paix et de sécurité, » a-t-elle assuré.

La représentante de la coopération italienne au Sénégal, Eugenia Pisani, a rappelé l’engagement de longue date de l’Italie avec ONU Femmes pour promouvoir l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes. Elle a également mis en lumière les difficultés d’accès aux services sociaux de base dans les zones frontalières, conduisant les populations à se déplacer entre le Sénégal et le Mali pour obtenir des soins.

Ce projet vise à promouvoir la paix et la cohésion sociale en répondant aux priorités des gouvernements sénégalais et malien dans ces zones, en offrant des solutions concrètes aux mouvements de population et aux défis transfrontaliers rencontrés par les femmes et les filles.

Renforcement de l’engagement citoyen à travers « Setal Sunu Rew » : Succès de la seconde édition et cap sur la reforestation pour la troisième édition

Le Chef de l’Etat a récemment mis en lumière l’importance sociale de l’initiative citoyenne « Setal Sunu Rew », saluant le succès de sa seconde édition. Cette mobilisation nationale, qui s’est déroulée le 6 juillet, a rassemblé divers acteurs de la société, dont le Premier Ministre, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, les Autorités administratives, les Maires, les services de l’Etat, les acteurs privés, les jeunes, les femmes et les forces vives de la Nation.

L’événement a été l’occasion pour le Chef de l’Etat de féliciter chaleureusement tous les participants pour leur engagement et leur contribution au succès de cette journée dédiée à l’action citoyenne. Il a également exprimé sa reconnaissance envers ceux qui ont œuvré pour promouvoir les valeurs de solidarité et de responsabilité environnementale.

En perspective, Bassirou Diomaye Faye a souligné l’importance de préparer activement la prochaine édition, qui se concentrera sur la thématique cruciale de la « Reforestation ». Prévue pour les 3 et 4 août 2024, cette troisième édition de la Journée nationale de l’arbre promet d’être un moment significatif pour sensibiliser et mobiliser autour de la préservation de notre environnement.

Ainsi, « Setal Sunu Rew » continue de renforcer son rôle essentiel dans la promotion de l’engagement citoyen et de l’action collective pour le bien-être de la société sénégalaise.

Expulsion d’un imam Sénégalais radicalisé annoncée par Gérald Darmanin

Le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, a annoncé ce mercredi 10 juillet l’expulsion d’un imam sénégalais basé dans le département de l’Aube. Selon Darmanin, cet imam radicalisé a tenu des propos jugés douteux envers les femmes et a prôné l’isolement des musulmans.

« Ce matin encore, nous avons pu interpeller, et il sera expulsé aujourd’hui, un imam radicalisé sénégalais qui est dans le département de l’Aube », a déclaré le ministre au micro d’Europe 1. Il a précisé que ce religieux avait affirmé dans ses prêches que les femmes doivent rester chez elles et que les musulmans ne doivent pas se mélanger aux non-musulmans.

Gérald Darmanin a justifié cette mesure rapide grâce à la loi immigration et séparatisme, soulignant que cette législation permet d’expulser des imams radicalisés en 24 heures. « Nous avons la possibilité d’expulser des imams radicalisés en 24 heures. Voilà, ça, c’est de l’efficacité pour la protection des Français », a-t-il affirmé.

Le ministre a également critiqué le programme du Nouveau Front populaire (NFP), qui prévoit de supprimer ces lois s’il arrive à Matignon, qualifiant cette perspective d’« extrêmement dangereuse » pour la France.

L’expulsion de cet imam est prévue pour se dérouler dans la journée, illustrant la détermination des autorités françaises à lutter contre les discours radicaux sur leur territoire.

Prochaine attribution des bourses socio-pédagogiques pour les étudiants Sénégalais à l’Étranger

La commission d’attribution des bourses socio-pédagogiques aux étudiants sénégalais inscrits à l’étranger se réunira bientôt pour publier la liste des bénéficiaires, a annoncé le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf.

« Cette commission sera organisée très bientôt. Ce que je demande aux étudiants qui sont à l’étranger, c’est d’être patients. Nous mettons en place des dispositifs pour garantir des paiements de bourses plus rapides et organisés », a-t-il déclaré lors d’un entretien avec des journalistes de l’APS et du quotidien Le Soleil.

Abdourahmane Diouf a expliqué que le retard dans l’attribution des bourses est lié à un gap budgétaire d’un milliard de francs CFA découvert après son installation en avril. « Nous ne pouvons pas nous permettre de tenir la commission sans avoir cette garantie budgétaire », a-t-il précisé.

Le ministre a assuré que les pistes pour combler ce déficit ont été identifiées et que la réunion de la commission se tiendra très prochainement pour sélectionner les bénéficiaires.

« Ce n’est pas une session annulée mais reportée. Nous travaillons à résorber le passif budgétaire que nous avons trouvé à notre arrivée », a-t-il ajouté, en soulignant l’importance de la prudence pour éviter de désigner des boursiers sans budget disponible.

En ce qui concerne les bourses nationales, Abdourahmane Diouf a indiqué que, mis à part un retard de trois jours à son arrivée, les paiements se déroulent sans accroc. Cependant, il a noté des tensions de trésorerie en juillet, dues à un budget annuel de neuf mois au lieu de douze, et a mentionné des efforts extraordinaires avec le ministère des Finances pour trouver des solutions.

Le ministre a également évoqué les prochaines étapes de l’action de son ministère, notamment la finalisation des résultats du bac et l’orientation des bacheliers via CAMPUSEN, avec pour objectif d’orienter au moins 80% des bacheliers d’ici le 19 septembre 2024.

L’usage détourné du Tababa, un stimulant sexuel controversé, inquiète en Casamance et au-delà

Depuis quelques jours, un produit controversé en provenance de la Casamance, dans le sud du Sénégal, suscite de vives inquiétudes. Connu sous les noms de « Tababa », « Boro », « Nokoss », « Khandjénou » ou encore « Garab », ce mélange de substances, initialement utilisé pour des raisons médicales comme le traitement de la stérilité, est désormais détourné par certaines femmes en stimulant sexuel, entraînant de graves conséquences sanitaires et sociales.

Décrit comme un « donneur de plaisir sexuel », le Tababa cause des ravages au sein des communautés de la Casamance. Le quotidien Bess Bi alerte sur les nombreux divorces provoqués par ce stimulant, les femmes devenant accros à cette substance au détriment de leurs relations conjugales. Des agents communautaires tirent également la sonnette d’alarme sur les risques de cancer du col de l’utérus liés à son utilisation.

Fatou Cissé, présidente de l’association « Badjenou Gokh » de Ziguinchor, a récemment mis en lumière cette situation alarmante. Selon elle, le Tababa, composé de substances nocives telles que le « khémé », le yamba, et même de la cocaïne, ruine la vie de nombreuses femmes en Casamance. Elle qualifie cette drogue de « deuxième mari », procurant un plaisir sexuel qui rend les femmes dépendantes au point de ne plus avoir besoin de leurs époux.

Le phénomène s’étend désormais au-delà de la Casamance. À Dakar, le sachet de cette poudre aphrodisiaque coûte jusqu’à 200 francs, tandis qu’il est vendu à moindre coût dans les villages casamançais. Mamy Bayo, une autre voix de la région, explique que le Tababa était à l’origine utilisé pour traiter divers maux, allant de la stérilité aux douleurs dentaires. Cependant, son usage comme stimulant sexuel est devenu courant, entraînant des effets secondaires graves comme des irritations vaginales, des cervicites, et même des risques de fistules lors des accouchements difficiles.

La fabrication du Tababa reste floue, mais le danger est clair : une fois commencé, il est presque impossible de s’en passer. Selon des informations recueillies par le journal, près de 80 % des femmes en Casamance utilisent ce produit, malgré les risques. Certains hommes l’utilisent également pour traiter l’hydrocèle, ajoutant une couche supplémentaire à cette problématique de santé publique.

Le gouvernement et les organisations de santé publique sont appelés à prendre des mesures urgentes pour sensibiliser la population aux dangers du Tababa et pour réguler la distribution de ce produit afin de protéger la santé et le bien-être des citoyens.

Le Sénégal bénéficiera d’un troisième compact du Millennium Challenge Corporation pour l’économie bleue

Le Sénégal va bénéficier d’un “troisième compact” du Millennium Challenge Corporation (MCC) du gouvernement américain, destiné à l’économie basée sur les ressources aquatiques. Cette annonce a été faite par le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, mercredi, à Dakar.

Lors de la cérémonie dédiée au 248e anniversaire de la déclaration d’indépendance des États-Unis d’Amérique, organisée à l’ambassade américaine au Sénégal, M. Sarr a souligné l’importance de ce nouveau partenariat : “Un troisième compact est attendu dans le domaine de l’économie bleue. Ceci témoigne que les États-Unis sont à nos côtés.”

Les précédents compacts du MCC, qui s’élèvent à plusieurs centaines de milliards de francs CFA, ont permis au Sénégal de construire d’importantes infrastructures au cours de la dernière décennie. Ce troisième compact devrait renforcer encore davantage les capacités économiques du pays, en se concentrant sur les ressources en eau.

Abdourahmane Sarr a également mis en lumière la forte présence de la diaspora sénégalaise aux États-Unis : “Mon propos ne saurait être exhaustif si j’omettais d’évoquer la situation de la forte communauté sénégalaise établie aux États-Unis depuis plusieurs décennies. Cette diaspora, présente dans toutes les grandes villes du pays, du nord au sud, d’est en ouest, a parfaitement su s’intégrer et tirer parti de l’American dream.”

Il a conclu en assurant les représentants des États-Unis de la volonté des nouvelles autorités sénégalaises de contribuer pleinement et efficacement à la consolidation des relations bilatérales entre les deux pays. “Les États-Unis sont une terre d’opportunités, où la liberté économique, bien encadrée, permet à tout un chacun de s’y réaliser. C’est ce que nous ambitionnons de réaliser au Sénégal’’, a affirmé M. Sarr.

Le gouvernement annonce 83 projets de loi et des réformes majeures

Le Conseil des ministres, tenu ce mercredi 3 juillet, a révélé l’élaboration de 83 projets de loi, 294 projets de décret et 110 projets d’arrêté dans le cadre des réformes publiques.

Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a exhorté les ministres à prendre en charge cet agenda législatif et réglementaire de manière efficace. Il a souligné la nouvelle doctrine qui consiste à préparer les projets de décret et d’arrêté d’application avant l’examen des projets de loi en Conseil des ministres.

Afin d’assurer le bon déroulement de ces réformes, le Premier ministre a demandé aux ministres de renforcer les services juridiques de leurs ministères en termes de ressources humaines et d’équipements. Il a également insisté sur l’utilisation optimale de l’application mise à disposition par la primature, visant à renforcer la culture d’évaluation des performances par le biais de reportings trimestriels.

Projets d’électrification rurale et gestion des archives

Ousmane Sonko a exhorté à la mise en place d’un dispositif d’archivage efficace au sein des ministères et a demandé au ministre de la Fonction publique de finaliser le projet d’arrêté pour la révision du Programme d’appui à la modernisation de l’administration.

En matière d’énergie, il a appelé à accélérer les projets d’électrification rurale et à renforcer l’accès des ménages à l’énergie solaire. Le Premier ministre a également insisté sur l’approvisionnement en électricité durant la période de chaleur et la réalisation d’un pipeline de gaz entre Saint-Louis et Dakar, lié à l’exploitation du gisement Grand Tortue Ahmeyim.

Réoccupation du building administratif Mamadou-Dia

Enfin, Ousmane Sonko a abordé les développements concernant la réoccupation progressive des locaux du building administratif Mamadou-Dia, soulignant l’importance de la gestion du contrat de remise en état de cet édifice.

Ces réformes et initiatives montrent la détermination du gouvernement à moderniser et améliorer l’administration et les infrastructures du pays, tout en répondant aux besoins immédiats des citoyens.

Le Premier ministre Ousmane Sonko demande du temps pour résoudre les désencombrements à Colobane

Le Premier ministre Ousmane Sonko a reçu mardi une délégation de commerçants et d’habitants de la Commune de Colobane (Dakar) à la Primature. Lors de cette rencontre, il a exprimé la nécessité d’un délai supplémentaire pour régler le problème des désencombrements tout en refusant toute forme de pression.

« Il faut savoir gérer une situation. Notre équipe vient d’être installée alors il nous faut du temps pour mettre en place un bon programme pour pouvoir dérouler. Nous sommes dans un pays qui a toujours subi des pressions. Nous n’allons pas accepter cela. Le gouvernement n’est pas dans une dynamique électoraliste. Un mandat relève de l’ordre divin », a déclaré fermement Ousmane Sonko.

Le Premier ministre a également affirmé sa position ferme sur la question : « Ce qui est sûr, d’ailleurs, nous avons donné des instructions. Nous ne laisserons personne occuper les espaces publics de manière anarchique ».

Lors des échanges, les discussions ont porté sur les solutions globales à apporter aux enjeux du marché et du cadre de vie à Colobane. Suite à sa visite sur le terrain, le gouvernement maintient son engagement à résoudre les problématiques de cette commune.

Visite du Dr Abdourahmane Diouf à l’université Gaston Berger

Le week-end dernier, Dr Abdourahmane Diouf, ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a achevé sa tournée des universités publiques sénégalaises à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis (Nord). Cette visite avait pour but de diagnostiquer les problèmes auxquels sont confrontées ces institutions. À l’UGB, le ministre a identifié plusieurs défis communs aux universités du pays, notamment des difficultés budgétaires, le manque de personnel et les chantiers inachevés.

Lors de sa visite, Dr Diouf a souligné que toutes les universités publiques du Sénégal partagent trois grands problèmes : le budget, le recrutement de personnel et l’achèvement des chantiers. « Le plus gros problème c’est le budget. Toutes les universités du Sénégal ont un problème de budget », a-t-il déclaré. Selon Sud Quotidien, en 2024, les universités n’ont reçu des fonds que pour neuf mois, entraînant un fonctionnement au ralenti de ces établissements.

Le ministre a également mentionné que de nombreux chantiers sont achevés à 80 % et prêts à être réceptionnés. « La plupart des chantiers, que ce soient les chapiteaux, sont déjà terminés et il faut juste les réceptionner pour pouvoir y faire des cours magistraux pouvant accueillir jusqu’à 1500 étudiants », a-t-il précisé.

Pour résoudre les problèmes de personnel, Dr Diouf a annoncé le recrutement de 1500 enseignants, visant à combler le déficit actuel. Quant aux besoins financiers, il estime qu’un budget de 125 milliards FCFA est nécessaire pour résoudre à court terme les défis rencontrés par les universités publiques.

Au cours de sa visite à l’UGB, Dr Diouf a également été interpellé par les étudiants sur des problèmes quotidiens tels que l’accès à l’eau, au WiFi et à l’hébergement. Les étudiants ont exprimé leurs préoccupations concernant l’assainissement et la promiscuité au sein du campus social.

Répondant à ces préoccupations, le ministre a promis de travailler sur ces problèmes. « Nous avons rencontré toutes les composantes de l’université parce que c’est dans notre démarche d’être inclusifs. Nous les avons écoutées », a-t-il affirmé.

La tournée de Dr Diouf met en lumière les défis importants auxquels sont confrontées les universités sénégalaises, et souligne l’urgence de solutions concrètes pour assurer un enseignement de qualité dans des conditions optimales.

Incinération de drogues à Rufisque : une saisie historique d’une valeur de 400 à 700 milliards de francs CFA

L’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS) a procédé mercredi à l’incinération d’une importante quantité de drogue à Rufisque. La valeur marchande de cette drogue est estimée entre 400 et 700 milliards de francs CFA, selon l’APS.

La drogue, saisie dans la région de Dakar, a été incinérée dans les fours de la cimenterie SOCOCIM à Rufisque. La cérémonie a été présidée par Alioune Aidara Niang, secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, et s’est déroulée en présence de plusieurs responsables de la sécurité publique et des autorités administratives du département de Rufisque.

« Nous pouvons estimer la valeur de cette drogue incinérée à environ entre 400 et 700 milliards de francs CFA. La saisie de cette drogue couvre les deux dernières années », a déclaré Ndiarré Sène, directeur de l’OCRTIS. Il a souligné que cette saisie est le résultat des efforts continus des forces de défense et de sécurité.

Alioune Aidara Niang a annoncé que le gouvernement profitera de la Semaine de lutte contre la drogue pour renforcer la sensibilisation et la mobilisation des acteurs. Il a insisté sur l’importance de contrer les trafiquants, qui utilisent désormais des technologies avancées dans leurs opérations.

Cette incinération marque un coup important porté au trafic de drogue dans la région, illustrant l’engagement du gouvernement et des forces de sécurité à lutter contre ce fléau.

Inspection du chantier de l’autoroute Mbour-Kaolack-Fatick

Hier, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, a inspecté le chantier de l’autoroute Mbour-Kaolack-Fatick. Lors de cette visite, il a annoncé que la livraison de l’ouvrage est anticipée pour mai 2025, devançant ainsi la date initiale prévue pour janvier 2026. L’autoroute sera livrée avec tous les équipements nécessaires et pourrait être prolongée jusqu’à Tambacounda, offrant une perspective d’extension significative du réseau autoroutier dans la région.

Sur l’axe Fatick-Kaolack, long de 100 kilomètres, 40 kilomètres sont déjà goudronnés avec des voies séparées. Malick Ndiaye s’est réjoui de la progression de la construction, affirmant que cette autoroute aura un impact positif sur l’économie du pays et sur la vie des populations locales.

« Les travaux avancent bien, et nous allons livrer avant le délai de janvier 2026, ce qui est formidable pour un ouvrage qui dessert plusieurs régions. Nous examinons également la possibilité de poursuivre vers Tambacounda afin de réduire les accidents et d’améliorer la mobilité », a-t-il déclaré.

Le ministre a également évoqué le développement du transport ferroviaire comme une option complémentaire pour soutenir les populations et favoriser des activités génératrices de revenus.

« Cela va contribuer à la réduction des accidents dans une zone particulièrement accidentogène. De plus, des projets seront initiés dans le cadre de notre programme », a-t-il ajouté.

Le projet comprend également la construction de routes de connexion, notamment le contournement nord de Kaolack sur sept kilomètres. Les résultats attendus incluent une augmentation de la capacité d’écoulement du trafic, une amélioration des conditions de circulation et de sécurité dans les zones traversées, une meilleure desserte de l’aéroport à partir de la zone centre, ainsi qu’une amélioration du cadre de vie des populations.

Cette initiative souligne l’engagement du gouvernement à moderniser les infrastructures de transport du pays et à améliorer la qualité de vie des citoyens en facilitant la mobilité et en réduisant les accidents de la route.

Annonce de transparence dans le secteur des médias par le Ministre Alioune Sall

Le ministre de la Communication, Alioune Sall, a annoncé la publication prochaine de la liste des médias reconnus par ses services, ainsi que les noms de leurs propriétaires. Cette déclaration a été faite lors de la Journée de réflexion sur « Médias, liberté de presse, les lanceurs d’alertes et la sécurité des journalistes » tenue ce mardi 25 juin 2024.

« Je tiens à rappeler que le nouveau gouvernement, en collaboration avec les associations présentes ici, ainsi que nos partenaires techniques des Nations Unies et de la société civile, s’engage à garantir une transparence accrue dans la gouvernance du secteur des médias », a affirmé le ministre.

Il a souligné que cette démarche implique la publication des médias officiellement reconnus et la divulgation de leurs véritables propriétaires, pour éviter que les médias ne soient perçus comme des outils d’influence ou de lobbying.

En marge de cet événement, Alioune Sall a également abordé la question de la fiscalité dans les médias, rappelant que les entreprises de presse doivent se conformer aux règlements en vigueur, y compris le paiement des impôts. Il a insisté sur le rôle des employeurs dans la garantie des conditions de travail optimales pour les professionnels des médias, tout en assurant que l’État du Sénégal soutiendra les entreprises de médias transparentes.

Enfin, le ministre a évoqué le fond d’appui et de développement de la presse, soulignant l’importance d’un soutien financier transparent pour renforcer l’économie du secteur des médias et contribuer au développement national. Il a réaffirmé l’engagement du gouvernement à travailler en étroite collaboration avec les partenaires de la presse pour réaliser cette vision.

Les Meuniers industriels du Sénégal reprennent la production de farine boulangère

Au Sénégal, l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) a décidé de reprendre la production de farine boulangère après des tensions avec le gouvernement. Les minotiers avaient initialement menacé de suspendre la production suite à une baisse de 25 francs CFA sur le prix de la baguette de pain, estimant que cette mesure nuisait à leurs intérêts.

Suite à une médiation menée par le Président Baïdy Agne du Conseil National du Patronat du Sénégal (CNP) et le Président Ousmane Mbaye du Syndicat Professionnel des Industries du Sénégal (SPIS), l’AMIS a invité les entreprises concernées à reprendre leurs activités. Les meuniers ont déclaré être soucieux de l’amélioration du pouvoir d’achat des Sénégalais et ont demandé au gouvernement de clarifier les mécanismes de subvention.

Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Serigne Guèye Diop, a rappelé que la baisse des prix des denrées de première nécessité, effective depuis le 24 juin, faisait suite à des concertations entre avril et juin 2024. Il a souligné que les nouveaux prix de la farine de blé étaient basés sur des analyses techniques des coûts du marché international. Le ministre a également révélé que les activités de minoterie étaient rentables, avec des chiffres d’affaires importants en 2023.

Enfin, le gouvernement a mis en demeure les meuniers de respecter les prix fixés et a annoncé des missions de vérification dans les minoteries pour assurer un approvisionnement correct du marché du pain, essentiel pour le petit-déjeuner des Sénégalais.

Avant cette crise avec les meuniers, le gouvernement avait déjà pris des mesures pour contrôler les tarifs de transport pendant la célébration de l’Aïd-el-Kébir, en affrétant des bus publics pour pallier l’augmentation des tarifs imposée par les transporteurs privés.

Démantèlement d’un site clandestin d’orpaillage à Kédougou : 58 personnes interpellées

Une importante opération de démantèlement a été menée sur un site clandestin d’orpaillage à Kédougou, selon un communiqué de la Direction des relations publiques des armées sénégalaises (Dirpa). Cette action, inscrite dans le cadre de l’opération Sentinelle-Est lancée le 10 février 2024, a conduit à l’interpellation de 58 individus, dont 23 ont été placés en garde à vue pour exploitation illégale d’or.

Sur le site de Sayansoutou, situé dans le département de Saraya, 35 autres personnes ont été interpellées. Parmi elles, des femmes et des enfants ont été libérés après identification. La Dirpa a également annoncé la saisie de plusieurs matériels utilisés pour l’orpaillage clandestin, dont 13 motopompes, 2 groupes électrogènes, 28 motos, 38 concasseurs d’or, 64 pelles et 5 panneaux solaires, tous consignés à la Gendarmerie.

Les unités de la Zone militaire n°4, responsables de cette opération, ont intensifié leur lutte contre l’exploitation illégale de l’or dans la région de Kédougou. Cette initiative vise à éradiquer les pratiques d’orpaillage clandestin et à restaurer l’ordre dans une zone fortement impactée par l’exploitation irrégulière.

Baisse des prix des produits de grande consommation : Annonce du Ministre de l’Industrie et du Commerce

À partir de lundi, les prix des produits de grande consommation tels que le riz brisé ordinaire, l’huile de palme raffinée, le sucre cristallisé, le pain, la farine de blé et le ciment seront en baisse. Cette annonce a été faite par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, vendredi, après la réunion du Conseil national de la consommation.

« Tous les prix seront immédiatement applicables sur l’ensemble du territoire, et l’affichage des prix sera obligatoire, comme précisé par l’arrêté que je vais signer dès aujourd’hui, » a déclaré M. Diop. Les nouveaux prix sont les suivants : la baguette de pain à 150 francs, le litre d’huile à 1000 francs, le kilo de sucre cristallisé à 600 francs, et le sac de ciment à 3550 francs.

Pour assurer le respect de ces nouveaux tarifs, le ministère prendra toutes les dispositions nécessaires en collaboration avec les acteurs du secteur, y compris les importateurs, commerçants, industriels et consommateurs. « Le contrôle sur le terrain sera effectif et renforcé. Nous impliquerons les volontaires de la consommation ainsi que les forces de défense et de sécurité, » a-t-il précisé.

Un dispositif spécial sera discuté et mis en place avec le Port autonome de Dakar pour accélérer les déchargements et les dédouanements. Tous les acteurs seront également sollicités pour un contrôle citoyen, avec l’implication des relais communautaires tels que les « badienou gokh » et les chefs de quartier.

Serigne Guèye Diop a aussi mentionné que des mesures structurelles seront poursuivies pour soutenir la souveraineté économique et alimentaire, réorganiser la distribution et établir des magasins de référence comme les SONADIS sur tout le territoire. Les politiques industrielles seront encouragées et des procédures d’appel d’offres seront mises en place.

« En attendant, nous allons mettre en œuvre une meilleure politique d’approvisionnement sur l’ensemble du territoire, » a-t-il conclu, invitant tous les acteurs à remonter les difficultés et à participer aux réflexions par le biais de concertations avec le Haut conseil de la consommation et le Conseil national de la consommation.

Ouverture d’une enquête judiciaire pour détournement de Fonds au Port Autonome de Dakar

La lutte contre le détournement des deniers publics prend une nouvelle dimension au Port autonome de Dakar. Waly Diouf Bodian, le nouveau Directeur général, devra s’intéresser à une affaire de détournement concernant la construction d’un immeuble servant de siège social, évaluée à plus de 6 milliards de F Cfa.

Selon le journal Libération, le parquet de Dakar a décidé d’ouvrir une information judiciaire sur un décaissement de 6,490 milliards de Fcfa au Port autonome de Dakar. La Sûreté urbaine (SU) de Dakar, en charge de l’enquête, a déjà entendu plusieurs responsables du Port impliqués dans cette transaction qui remonte à la gestion d’Aboubacar Sédikh Bèye.

Le 10 mai 2021, une convention avait été conclue entre le Port et un entrepreneur pour « la cession sous conditions suspensives des peines et soins édifiés sur des terrains dépendant du domaine portuaire », devant Maître Tabara Diop, notaire à Dakar. En contrepartie, l’entrepreneur devait recevoir du Port un montant de 6,490,000,000 Fcfa, payables en deux tranches égales.

Cependant, après avoir reçu un acompte de 3,245,000,000 Fcfa à la signature de la convention, un avenant signé le 5 décembre 2022, prévoyait le paiement du reliquat. Pour faciliter l’achèvement des travaux de l’immeuble, le Port a remis une traite bancaire de 3,245,000,000 Fcfa à l’entrepreneur, qui s’était engagé à livrer l’immeuble dans un délai de quatre mois, soit au plus tard le 5 avril 2023. Mais, à ce jour, l’immeuble n’a toujours pas été livré malgré le respect par le Port de toutes ses obligations contractuelles.

Ces faits, selon le plaignant, constituent un détournement de deniers publics. L’entrepreneur affirme que les montants décaissés ont servi à payer les prestations, le dédouanement et la pose des matériaux nécessaires pour terminer le bâtiment, qui est encore en chantier.

Il est à noter que cette affaire avait déjà été soulevée par l’ancien Directeur général, Mountaga Sy, sans qu’elle ne connaisse de suite. La relance de l’enquête sous la direction de Waly Diouf Bodian pourrait marquer un tournant décisif dans la gestion de cette affaire sensible.

Le Ministre de l’Intérieur appelle au calme à Madina Gounass après des affrontements Religieux

Le général Jean Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, s’est rendu ce mardi à Madina Gounass pour rencontrer le khalife général après des affrontements entre deux communautés religieuses survenus après la prière de la Tabaski. Le ministre a plaidé pour apaiser les tensions et renforcer les relations, affirmant que le khalife avait accepté sa demande de calmer les esprits.

« Nous sommes venus ici aujourd’hui pour renforcer les liens et réitérer ma demande faite hier [lundi] au khalife pour apaiser les esprits et baisser la tension, et il a accepté. C’est pourquoi j’ai effectué le déplacement pour consolider les acquis et encore demander le retour au calme », a déclaré le général Tine.

Le ministre a souligné l’importance de rétablir la tranquillité dans la cité religieuse, où les violences ont éclaté pendant la célébration de l’Aid-el-Kébir. Il a rencontré le khalife général de Madina Gounass, Thierno Amadou Tidiane Ba, et sera également reçu par le Khalife général du Fouladou, Thierno Mounirou Baldé.

« Les disciples de Thierno Mouhamadou Seydou Bâ et ceux de Thierno Amadou Baldé se sont violemment affrontés après la prière de l’Eid. Cet incident marque une résurgence de tensions qui s’étaient apaisées depuis des années. Pour l’instant, on dénombre beaucoup de blessés et de destructions matérielles », a expliqué un témoin.

Le bilan de ces affrontements fait état d’un mort et de plusieurs blessés.

Le Sénégal vise un accès universel à l’assainissement pour les populations vulnérables d’Ici 2030

Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement du Sénégal, Dr Cheikh Tidiane Dièye, a annoncé jeudi l’ambition du gouvernement de porter le taux d’accès global à l’assainissement pour les populations vulnérables à 100% avant 2030, en ligne avec les Objectifs de développement durable (ODD).

Lors de l’ouverture officielle de l’atelier de lancement du Projet d’amélioration de la gouvernance du sous-secteur de l’assainissement au Sénégal (SAN-GOV) à Diamniadio, le ministre a souligné que le taux d’accès actuel est de 61,2%. « Notre ambition, c’est d’aller à 100% dans les années à venir », a-t-il déclaré.

L’événement a rassemblé des officiels, élus territoriaux, députés, spécialistes, experts, et partenaires techniques et financiers, soulignant l’importance de la collaboration multisectorielle dans ce domaine.

Dr Dièye a noté que, malgré les efforts considérables ces dernières années, les défis restent importants, notamment en matière d’assainissement. En 2022, le taux d’accès aux services d’assainissement était de 71,7 % en milieu urbain contre 52,6% en milieu rural. Le taux d’accès global était alors de 61,2%, comparé à une moyenne de 34% en Afrique subsaharienne.

« Nous avons une ambition très forte que d’ici 2030, au moment où la communauté internationale se retrouvera pour faire l’évaluation des ODD, le Sénégal soit parmi les premiers en Afrique et dans le monde à réaliser l’accès universel à l’assainissement », a affirmé le ministre.

Il a souligné que le Sénégal est actuellement en pointe et cité en référence grâce aux efforts conjoints des parties prenantes, l’expertise des agents officiels, et l’implication des collectivités territoriales, du secteur privé, et de la société civile.

Le ministre a réaffirmé son engagement à soutenir les partenaires et les parties prenantes, en soulignant l’importance d’une approche transectorielle mobilisant toutes les forces vives. « Les solutions à trouver ne peuvent pas être seulement portées par les acteurs officiels. Il y a beaucoup d’innovations et d’idées à la base produites par les communautés qu’il faut encourager », a-t-il déclaré.

Il a exprimé sa gratitude aux partenaires techniques et financiers pour leur soutien dans cette ambitieuse initiative de création d’un environnement propice à un assainissement sécurisé et durable pour tous.

Le sixième objectif des ODD vise un accès universel et équitable à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement d’ici 2030, en mettant particulièrement l’accent sur les populations vulnérables. Avec cet engagement, le Sénégal montre sa détermination à être un leader en matière d’assainissement en Afrique.