Double homicide à Pikine Technopole : Le Danseur Aziz Dabalaa retrouvé mort

Un drame épouvantable s’est déroulé dans la commune de Pikine Technopole, où le célèbre danseur Abdoul Aziz Ba, plus connu sous le nom d’Aziz Dabalaa, a été retrouvé mort dans son appartement, mardi soir. La victime, ainsi que son colocataire, supposé être son neveu, ont été découverts sans vie, tous deux victimes d’un meurtre atroce.

Selon les premières informations, Aziz Dabalaa aurait été égorgé dans sa chambre. Les corps, découverts par la police et les sapeurs-pompiers, auraient pu rester plusieurs jours sans être signalés, ce qui laisse penser que le crime pourrait avoir été perpétré dès dimanche dernier.

Les autorités ont ouvert une enquête pour déterminer les circonstances précises de ce double homicide. Les forces de l’ordre travaillent activement pour recueillir des indices et établir les motifs derrière ce crime choquant.

Le Président Bassirou Diomaye Faye attendu à Touba pour une visite de courtoisie en prélude au Grand Magal

Le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, est attendu ce lundi 19 août à Touba pour une visite de courtoisie chez le Khalife général des mourides, Serigne Mountakha Mbacké Bassirou, en prélude au Grand Magal prévu ce vendredi 23 août 2024. Cette visite, connue sous le nom de ziar pré-Magal, est devenue une tradition pour le chef de l’État, marquant ainsi son attachement aux valeurs religieuses et culturelles du pays.

Il s’agit de la troisième visite de ce genre pour le Président Faye. La première s’était déroulée peu après son accession au pouvoir, où il avait rencontré le guide religieux de Touba pour recevoir ses prières et bénédictions, un geste symbolique visant à assurer un mandat de cinq ans placé sous le signe de la paix, du développement, et de la cohésion nationale.

La deuxième visite avait eu lieu le 4 juillet dernier, lors du lancement de la Journée de l’Arbre à Touba, une cérémonie officielle à laquelle avait assisté le porte-parole du Khalife général des mourides, Serigne Bassirou Abdou Khadre. Cette initiative a mis en lumière l’engagement du Président envers les enjeux environnementaux, tout en renforçant les liens avec la communauté mouride.

La visite de ce jour, à l’approche du Magal de Touba, souligne l’importance de cette célébration qui commémore le retour d’exil du fondateur du mouridisme, Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké. Le Président Faye, en respectant cette tradition, démontre sa volonté de perpétuer les pratiques de ses prédécesseurs tout en honorant le Khalife général des mourides.

Touba, ville sainte et centre religieux de premier plan au Sénégal, se prépare à accueillir plus de 5 millions de pèlerins pour le Grand Magal de 2024. Cet événement majeur constitue non seulement un moment de recueillement spirituel, mais aussi un temps fort de la vie économique et culturelle du pays.

Des orages et pluies intenses attendus au Sénégal : Prévisions météorologiques pour la période du 17 au 19 août 2024

Selon le dernier bulletin décadaire agro-météorologique publié par le Groupe de Travail Pluridisciplinaire (GTP), le Sénégal se prépare à affronter une période de conditions climatiques difficiles, marquée par des orages et des pluies d’intensité variable sur l’ensemble du territoire. Ces phénomènes sont attendus entre le mercredi 17 août et le vendredi 19 août 2024, touchant diverses régions du pays.

Le GTP, un organisme regroupant des experts des secteurs de l’agriculture, de l’élevage, du Commissariat à la Sécurité Alimentaire, du Centre de Suivi Écologique et de l’ANACIM (Agence Nationale de l’Aviation Civile et de la Météorologie), a signalé que la période du 10 au 20 août sera caractérisée par une atmosphère particulièrement humide. Cette humidité persistante est prévue de dominer jusqu’à la fin de la décade, affectant principalement les régions du sud et du centre-sud du Sénégal, notamment Fatick, Kaolack et Kaffrine.

Les prévisions météorologiques de ce bulletin sont basées sur des contributions scientifiques rigoureuses, permettant aux parties prenantes de se préparer et de gérer les impacts potentiels sur les activités agricoles et alimentaires. L’objectif du bulletin est de fournir des informations précises et pertinentes pour une meilleure anticipation des conditions climatiques à venir.

Retour à la normale à la Frontière Sénégalo-Gambienne

La frontière entre le Sénégal et la Gambie a retrouvé sa fluidité grâce à des accords bilatéraux récemment signés entre les autorités des deux pays. Ces accords, conclus mardi 13 août 2024, ont permis de lever les blocages qui empêchaient la circulation de nombreux camions sénégalais, stationnés le long de la frontière.

Le ministre sénégalais des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, et son collègue de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, se sont rendus en Gambie pour une réunion de travail avec leurs homologues gambiens, Ebrima Sillah et Baboucar Ousmaila Joof. Ils ont réussi à obtenir le passage avec balise gratuite de 353 camions sénégalais, jusque-là bloqués.

La Gambie avait imposé un tarif de balise de 16 000 FCFA pour contrôler les camions sénégalais en transit. Toutefois, cet obstacle a été en partie levé, les autorités gambiennes ayant accepté de publier prochainement la liste des produits exonérés de cette taxe. De plus, plusieurs autres frais, tels que les visas et les tracasseries aux check-points, ont été supprimés, facilitant ainsi le passage des camions sénégalais.

Les récents accords stipulent également que tous les véhicules, qu’ils soient sénégalais ou gambiens, paieront désormais le même tarif au pont de la Sénégambie. Cette harmonisation tarifaire vise à simplifier les transactions et à garantir une meilleure fluidité du trafic.

Une baisse notable des tarifs a été décidée pour les bus de transport en commun des deux pays, avec une réduction significative des coûts de traversée de la frontière. Le passavant délivré par le Sénégal a vu sa validité passer de 10 à 30 jours pour le même prix, au grand soulagement des transporteurs gambiens. Les camions gambiens en transit au Sénégal, à destination de pays comme la Guinée-Bissau, la Guinée et le Mali, ne paieront désormais que les frais d’escorte au point d’entrée.

Ces accords marquent une étape importante dans l’amélioration des relations économiques et des échanges entre le Sénégal et la Gambie. « Nous sommes deux pays, mais un seul peuple », a souligné Malick Ndiaye, illustrant la proximité culturelle et linguistique entre les deux nations.

Gora Khouma, représentant des transporteurs sénégalais, a salué l’effort déployé par les autorités sénégalaises pour résoudre cette situation complexe, rappelant que c’est la première fois qu’un ministre se déplace en Gambie pour défendre les intérêts des transporteurs.

L’établissement d’un cadre de concertation entre les deux pays devrait permettre de conclure de nouveaux accords pour faciliter encore davantage la circulation des personnes et des biens, renforçant ainsi l’intégration régionale

Journée sans Informations au Sénégal pour protester contre les difficultés du secteur Médiatique

Le Sénégal s’apprête à vivre une journée sans informations ce 13 août 2024, une initiative lancée par les responsables des médias pour attirer l’attention sur les graves difficultés rencontrées par le secteur médiatique. Cette décision a été annoncée le lundi 12 août 2024 par Mamadou Ibra Kane, Président du Conseil des diffuseurs et éditeurs de la presse au Sénégal (CEDEPS), une organisation qui regroupe éditeurs privés et publics.

Selon Kane, le secteur médiatique sénégalais traverse « une des phases les plus sombres de son histoire » depuis l’arrivée des nouvelles autorités il y a plus de quatre mois. En conséquence, les journaux sénégalais ne publieront pas leurs éditions du mardi 13 août, les émissions de radio et de télévision seront suspendues, et les sites d’information ne diffuseront aucun contenu.

Le CEDEPS a déclaré dans un éditorial que la liberté de la presse au Sénégal est gravement menacée. Les critiques se concentrent sur des pratiques problématiques des autorités, telles que le gel des comptes bancaires des entreprises de presse, la saisie de matériel de production, et la rupture des contrats publicitaires. Ces mesures sont perçues comme des obstacles majeurs à l’exercice libre et indépendant du journalisme.

Par ailleurs, les difficultés financières du secteur ont conduit à l’arrêt de la publication de deux journaux sportifs très populaires, « Stades » et « Sunu Lamb », après plus de vingt ans de présence sur la scène médiatique sénégalaise.

Cette situation s’inscrit dans un contexte plus large de recul de la liberté de presse au Sénégal, comme le montre le classement mondial de Reporters Sans Frontières, où le pays est passé de la 49e à la 94e place depuis 2021. Ce classement souligne une détérioration préoccupante de la liberté des médias dans le pays.

La journée sans informations prévue pour le 13 août 2024 vise ainsi à sensibiliser le public et les autorités sur la gravité de la situation et à rappeler l’importance de préserver la liberté de la presse au Sénégal.

La CEDEAO renforce l’intégration régionale avec la liaison maritime Dakar-Praia

Dans le cadre de ses efforts pour renforcer l’intégration économique en Afrique de l’Ouest, la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a récemment organisé une réunion de travail à Praia, au Cap-Vert. L’objectif principal de cette rencontre était de faire avancer le projet de liaison maritime entre Dakar et Praia, une initiative clé pour intégrer davantage le Cap-Vert dans le marché régional.

Cette consultation, qui a réuni des représentants des États membres et des acteurs du secteur maritime, a marqué une étape cruciale dans la finalisation des études techniques du projet. Le corridor de transport Praia-Dakar-Abidjan-Lagos, dans lequel s’inscrit cette initiative, est l’un des projets d’infrastructure les plus ambitieux de la région. Selon Eduardo Lima, président du conseil d’administration d’ENAPOR, la Société nationale d’administration portuaire du Cap-Vert, ce projet offrira une opportunité significative aux citoyens cap-verdiens d’accéder au vaste marché de la CEDEAO, qui compte plus de 400 millions d’habitants.

Les discussions ont porté sur les diverses options pour la mise en place des services maritimes, allant des porte-conteneurs classiques aux navires RoPax, capables de transporter à la fois des passagers et des marchandises. Après mûre réflexion, les experts ont recommandé une approche hybride combinant les deux types de services, une solution qui répond à l’objectif ambitieux d’améliorer la libre circulation des personnes tout en stimulant le commerce intrarégional.

Chris Appiah, directeur par intérim des transports de la CEDEAO, a souligné l’importance stratégique de la ligne maritime Praia-Dakar pour le réseau de transport communautaire. Il a insisté sur le fait que ce service offrira un moyen plus économique de faciliter les échanges commerciaux, élément essentiel pour la croissance économique et la connectivité régionale.

En plus des discussions théoriques, une visite technique du port de Praia a permis aux participants d’évaluer les infrastructures existantes et d’envisager les améliorations nécessaires pour la mise en place du service de transport maritime. La réunion s’est conclue par la validation des stratégies financières et l’élaboration d’un plan d’exécution logistique, avec l’objectif ambitieux de rendre cette ligne maritime opérationnelle d’ici la fin de l’année 2026.

Ce projet promet de marquer une nouvelle ère dans l’intégration régionale et le développement économique de l’Afrique de l’Ouest, en renforçant les liens économiques et culturels entre les États membres de la CEDEAO.

Arrestation spectaculaire du patron de premier Bet

Le coup de filet a fait l’effet d’une bombe au Sénégal. Joris Dunkel, directeur général de Premier Bet (1BET), a été arrêté alors qu’il tentait de fuir le pays avec sa famille, suite à un redressement fiscal de douze milliards de francs CFA. La police a intercepté Dunkel à l’Aéroport international Blaise Diagne de Diass, juste avant qu’il ne puisse embarquer, sur ordre du directeur général des impôts et domaines (DGID).

Accusé de ne pas avoir payé d’impôts en 2021, Dunkel a tenté de quitter précipitamment le Sénégal après la fermeture soudaine de ses agences de paris sportifs. Les employés de Premier Bet, informés via WhatsApp, se sont retrouvés dans l’incertitude totale, sans indemnités ni explications, après des années de service.

Lors de son interrogatoire par la Division des investigations criminelles (DIC), Dunkel a affirmé qu’il versait 3% de son chiffre d’affaires à la Lonase, pensant que cela le dispensait de toute autre obligation fiscale. Cependant, les autorités sénégalaises ont confirmé que Premier Bet doit 12,2 milliards de FCFA au Trésor public, incluant des impôts, droits et taxes.

Depuis quatre mois, le Sénégal est sous la direction de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, un tandem d’inspecteurs des impôts et domaines déterminé à instaurer une transparence rigoureuse dans la gestion des affaires publiques. Leur campagne d’audits ne laisse aucune place à la fraude, comme en témoigne également le redressement fiscal de 41,467 milliards de FCFA infligé à Woodside, opérateur du champ pétrolier de Sangomar.

La tentative de fuite de Dunkel marque un tournant dans la lutte contre l’évasion fiscale au Sénégal, un signal fort envoyé aux entreprises et aux contribuables. Ce coup de théâtre n’est qu’un épisode d’une série d’actions résolues par les autorités sénégalaises pour assainir les finances publiques.

Sédhiou célèbre la Journée Nationale du reboisement

Le dimanche 4 août, la Journée Nationale du reboisement  a été célébrée avec enthousiasme à Sédhiou, sous la présidence du ministre de la Fonction publique et du Renouveau du Service public, Olivier Boucal. Cette journée, marquée par des discours et des engagements forts, a mis en avant l’importance cruciale des arbres pour l’économie et l’environnement de la région.

Dans son allocution, le ministre Boucal a souligné la pertinence du thème de cette année, « Le rôle du reboisement dans la souveraineté alimentaire et le développement durable », en lien direct avec les réalités socio-économiques de Sédhiou. Il a insisté sur l’importance des arbres pour la région, où l’agriculture occupe 80% des ménages et 61% des activités économiques. L’exploitation forestière, notamment la production d’anacarde, place Sédhiou au deuxième rang national avec 33% des récoltes en 2021.

Les arbres jouent un rôle vital dans la préservation des cours d’eau et la réduction des risques d’inondation grâce à leur capacité d’infiltration et de réduction de l’érosion. Le ministre a également mis en lumière les efforts du service forestier régional, qui a produit 374 533 plants, incluant des espèces fruitières comme les manguiers, les anacardiers, et les citronniers.

Olivier Boucal a lancé un appel ferme aux populations pour qu’elles mettent fin aux pratiques destructrices telles que les coupes abusives de bois, en adoptant les principes du « Jub, Jubal, Jubanti » pour une gouvernance environnementale responsable. Il a promis de relayer les préoccupations des habitants de Sédhiou aux plus hautes autorités du pays, soulignant son engagement à travailler en étroite collaboration avec les élus et les acteurs locaux pour répondre aux besoins de la communauté.

La Journée Nationale de l’Arbre à Sédhiou a été non seulement une célébration de la nature, mais aussi un appel à l’action collective pour la sauvegarde de l’environnement et le développement durable de la région.

Lancement de la Campagne Nationale de Reboisement à Touba

Touba, le  4 aout  2024 – Ce dimanche, le président Bassirou Diomaye Faye a officiellement lancé la campagne nationale de reboisement à Touba, en présence du porte-parole du Khalife général des Mourides, des membres du gouvernement et des autorités administratives. Cet événement coïncide avec la célébration de la Journée nationale de l’arbre.

Une Initiative pour l’Environnement

La campagne nationale de reboisement vise à sensibiliser la population à l’importance de la conservation des forêts et à encourager la plantation d’arbres à travers le pays. Cette initiative reflète l’engagement du gouvernement et des communautés religieuses pour la protection de l’environnement et la lutte contre la déforestation.

Une Mobilisation Nationale

L’événement a rassemblé diverses personnalités et a marqué un moment fort de solidarité nationale. Le porte-parole du Khalife général des Mourides, accompagné de plusieurs membres du gouvernement et d’autorités administratives, a souligné l’importance de cet acte citoyen pour les générations futures.

Le Président Bassirou Diomaye Faye lance la Journée Nationale de l’Arbre à Touba

Le 4 août prochain, le Président Bassirou Diomaye Faye présidera la cérémonie officielle de la Journée Nationale de l’Arbre à Touba. Placé sous le thème “Rôle du reboisement dans la souveraineté alimentaire et le développement économique”, cet événement marquera également le lancement de la campagne de reboisement de cette année.

La Journée Nationale de l’Arbre vise à sensibiliser les populations à l’importance de la reforestation et à encourager des actions concrètes pour la préservation de l’environnement. Le choix du thème de cette année souligne le lien crucial entre le reboisement, la sécurité alimentaire et la croissance économique. En effet, les arbres jouent un rôle vital dans la protection des sols, la régulation du climat, et la fourniture de ressources essentielles pour les communautés locales.

Cette initiative s’inscrit dans une stratégie plus large de développement durable et de lutte contre les effets néfastes du changement climatique. Le reboisement contribue non seulement à la restauration des écosystèmes dégradés, mais aussi à la création d’emplois et à l’amélioration des conditions de vie des populations rurales.

Le lancement de la campagne de reboisement à Touba sera un moment fort de mobilisation citoyenne, où chacun est invité à participer activement à la plantation d’arbres pour un avenir plus vert et prospère.

Alerte météorologique de l’ANACIM : Des pluies intenses attendues au Sénégal début Août

L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) a émis une alerte météorologique pour le début du mois d’août. Dans son bulletin prévisionnel rendu public jeudi après-midi, l’ANACIM prévoit des conditions humides sur l’ensemble du territoire sénégalais pour la première décade du mois.

Selon les prévisions, des épisodes pluvieux sont attendus progressivement du 2 au 5 août, ainsi que du 7 au 9 août 2024. Ces périodes seront marquées par des pluies conséquentes, particulièrement dans les régions sud, centre et sur le littoral du Sénégal. Les autorités météorologiques appellent à la vigilance et recommandent de prendre les mesures nécessaires pour se préparer à ces intempéries.

Les habitants des régions concernées doivent être particulièrement prudents et suivre les conseils de sécurité pour éviter les risques liés aux inondations et autres impacts des fortes pluies. L’ANACIM insiste sur l’importance de rester informé des prévisions et d’adopter des mesures préventives pour assurer la sécurité de tous.

Découverte de Mines antipersonnel en Casamance : Une menace imminente pour les Populations

Hier, jeudi 1er août 2024, des mines antipersonnel ont été découvertes dans le village de Katouré à Niassya, dans le département de Ziguinchor, ainsi qu’entre Djilinkine et Silinkine, deux localités situées dans le nord de Sindian, à Bignona.

À l’annonce de ces découvertes, les équipes de Mines Advisory Group (MAG) et Handicap International (HI) se sont immédiatement mobilisées pour sécuriser les lieux. Selon L’Observateur, ces mines ont été déterrées par les eaux des fortes pluies qui frappent la région depuis quelques jours. Ce phénomène, fréquent dans les zones de fortes précipitations, remet souvent les mines à la surface, exposant ainsi les communautés locales à de graves dangers.

Pour garantir la sécurité des populations, Handicap International, mandaté par le Centre National d’Appui aux Mines et aux autres explosifs (CNAMS), va procéder ce vendredi à la destruction de ces engins mortels. À ce jour, ces mines ont fait 670 victimes en Casamance, soulignant l’urgence et la nécessité de cette intervention.

Cette découverte rappelle une fois de plus l’importance de la vigilance et de l’action rapide pour prévenir les tragédies liées aux mines antipersonnel, particulièrement dans les régions touchées par les conflits et les intempéries.

Mamadou Kabirou Mbodj : Décès d’un pillier de la politique Sénégalaise

Mamadou Kabirou Mbodj, ancien chef de cabinet de l’ex-président sénégalais Léopold Sédar Senghor, est décédé ce jeudi matin à Pikine, une banlieue de Dakar. La levée du corps a eu lieu le même jour, suivie de l’enterrement à Saint-Louis, dans le nord du pays, comme l’a rapporté Sud Quotidien.

Instituteur de formation, M. Mbodj a commencé sa carrière à l’école Faidherbe, puis aux Champs de Courses, avant de devenir titulaire à Mao en 1955. Il a fait ses premiers pas en politique en 1960, et dès 1962, il est nommé chef de cabinet du Président Léopold Sédar Senghor, poste qu’il occupera pendant deux ans. En janvier 1963, il devient maire de l’arrondissement de Pikine, fonction qu’il occupera pendant 30 ans.

En 1963, Kabirou Mbodj est élu député et le restera pendant trois décennies. Syndicaliste engagé, il a œuvré pour l’amélioration des conditions des travailleurs et a été membre permanent du bureau de l’Assemblée nationale. De nombreuses réalisations à Pikine et Guédiawaye portent sa marque, témoignant de son engagement envers sa communauté.

En 1984, Pikine devient une commune autonome, avec Alioune Samba comme premier maire. Après un an de mandat, Kabirou Mbodj revient en 1990 pour devenir maire autonome jusqu’en 1996. Sous son mandat, le complexe Léopold Sédar Senghor de Pikine voit le jour, grâce à un financement de 600 millions de francs CFA provenant du Canada.

Mamadou Kabirou Mbodj laisse derrière lui un héritage politique et social considérable, marqué par son dévouement envers le Sénégal et sa communauté. Son décès marque la fin d’une époque pour beaucoup de Sénégalais.

FRAPP exige la décolonisation des rues de Dakar

Le Front pour une Révolution Anti-Impérialiste, Populaire et Panafricaine (FRAPP) de la section de Dakar a déposé, ce 30 juillet, des lettres aux mairies de Dakar Plateau et de la ville de Dakar. L’objectif est de demander la décolonisation de certaines rues, avenues et places publiques.

Selon le FRAPP, ces artères portent les noms de figures coloniales qui ont eu des rôles négatifs dans l’histoire sénégalaise, rendant difficile l’identification des Sénégalais avec ces lieux. « Nous avons demandé au maire de Dakar de reconsidérer le travail de rebaptisation déjà entamé par leurs prédécesseurs, » a déclaré Adama Diatta, coordonnateur de FRAPP Dakar.

La FRAPP avait déjà adressé une demande similaire en avril 2022, mais sans succès. L’organisation souhaite voir disparaître les noms de tortionnaires français et européens des rues de Dakar, pour les remplacer par ceux de héros sénégalais et africains.

En plus des lettres, une demande d’audience a été adressée à M. Barthélemy Diaz, maire de Dakar, pour discuter de la débaptisation des rues et avenues de la capitale. « Nous demandons aux autorités de continuer à décoloniser nos consciences et nos espaces publics, » a souligné Adama Diatta.

Nouvelle interception de migrants au large de Saint-Louis

La Base navale Nord de la région de Saint-Louis a intercepté 189 candidats à l’imigration irrégulière dans la nuit de lundi à mardi, a annoncé la Direction des relations publiques des armées (DIRPA) sur le réseau social X (anciennement Twitter). Parmi les migrants, on compte 77 Gambiens, dont 4 femmes, 108 Sénégalais ainsi que des ressortissants de la Sierra Leone, du Mali et de la Guinée.

Cette interception survient quelques jours après que la Marine nationale a arrêté une pirogue transportant 200 migrants irréguliers au large de Saint-Louis. Malgré l’arrivée de nouvelles autorités au Sénégal il y a quatre mois, l’émigration clandestine persiste, les migrants cherchant désespérément à rejoindre l’Europe pour une vie meilleure.

En parallèle, cette semaine, le journal sénégalais Le Quotidien a rapporté un tragique naufrage au large de Nouakchott. Une pirogue transportant des migrants a chaviré, causant la mort d’au moins 25 personnes. Les garde-côtes mauritaniens ont secouru 103 survivants, décrivant une scène effroyable causée par une forte houle près de la plage de la capitale mauritanienne.

Découverte tragique à thiaroye : Deux enfants trouvés morts dans une voiture en panne

La communauté de Thiaroye a été secouée par une découverte tragique : deux garçons âgés de 5 ans et une fille de 4 ans ont été retrouvés morts dans une voiture en panne. La gendarmerie, les sapeurs-pompiers et la brigade de recherches, sous la supervision de la brigade de Thiaroye, sont rapidement intervenus pour procéder aux opérations nécessaires. Grâce à leur intervention, les corps sans vie des enfants ont été extraits du véhicule.

L’agent de sécurité présent sur les lieux a confirmé qu’aucune « trace de violence » n’avait été observée sur les corps des enfants. Selon les premières informations, les enfants avaient quitté leur domicile la veille pour se rendre chez leur tante, comme ils en avaient l’habitude, afin de lui livrer le repas. Le lendemain matin, ils étaient censés retourner chez leur tante pour récupérer le bol. C’est vers 11 heures que la famille a constaté leur absence et a immédiatement donné l’alerte. L’information s’est rapidement propagée de bouche à oreille.

Ce mardi, aux alentours de 9 heures, le gardien chargé du parking a découvert les corps des enfants dans la voiture en panne. Cette découverte macabre a entraîné une vive émotion au sein de la communauté locale.

Une enquête approfondie est désormais en cours pour déterminer les circonstances exactes de ce drame. Les autorités appellent à la prudence et à la coopération des témoins pour élucider cette tragédie. Les mots-clés tels que « Thiaroye », « découverte tragique », « enfants retrouvés morts », « voiture en panne », « enquête en cours » et « circonstances du drame » sont essentiels pour suivre l’évolution de cette affaire.

Nouvelle grève illimitée des concessionnaires du nettoiement à travers le territoire National

Les concessionnaires du nettoiement ont annoncé une nouvelle grève illimitée sur toute l’étendue du territoire national à partir de ce jeudi. Cette décision fait suite à l’exigence de régularisation des arriérés de factures, estimés à environ 14 milliards de francs CFA, par les autorités étatiques.

Boubacar Diallo, secrétaire général du collectif des concessionnaires, a déclaré lundi : « Nous avons décidé de faire un arrêt de travail illimité, jeudi à partir de 8 heures, à Dakar et sur toute l’étendue du territoire national pour exiger des autorités étatiques le paiement d’arriérés de factures de nos prestations ». Ces prestations concernent l’année 2023, avec 1,9 milliard de francs CFA d’arriérés, et 12,5 milliards pour 2024, a précisé M. Diallo .

Les concessionnaires insistent sur le fait qu’ils ne demandent qu’à entrer dans leurs fonds pour continuer leur travail. « Nous restons ouverts à des pourparlers avec le gouvernement pour trouver une solution à cette situation qui nous cause beaucoup de préjudices et des négociations pour améliorer le fonctionnement du secteur », a ajouté M. Diallo.

De son côté, Khalifa Ababacar Sarr, directeur général de la Société nationale de gestion intégrée des déchets (SONAGED), contacté par l’Aps, a répondu que « les concessionnaires exercent des chantages qui ne passeront pas ».

Cette grève pourrait avoir des répercussions significatives sur la gestion des déchets à travers le pays, accentuant les défis déjà présents dans le secteur. La situation appelle à une résolution rapide pour éviter une dégradation de la propreté et de l’hygiène publique. Les mots-clés tels que « grève illimitée », « concessionnaires du nettoiement », « arriérés de factures », et « gestion des déchets » seront cruciaux pour suivre l’évolution de cette crise.

Perturbations imminentes dans le secteur du nettoiement

Le secteur du nettoiement pourrait connaître de sérieuses perturbations dans les prochains jours, les concessionnaires menaçant d’interrompre la collecte des ordures à partir de ce jeudi 25 juillet 2024.

Dans un communiqué, le collectif des concessionnaires du nettoiement a annoncé : « En tant que dirigeants d’entreprises responsables et soucieux du bien-être des populations et de leur santé, nous vous informons qu’en l’absence de solutions allant dans le sens de l’apurement de nos arriérés, nous serons dans l’incapacité technique et financière de continuer à assurer le service de collecte des déchets sur l’étendue du territoire national à compter de ce jeudi 25 juillet 2024. »

Malgré des concertations antérieures avec les autorités du secteur et une audience accordée par le ministre en charge, les concessionnaires déplorent l’absence de progrès concret dans le règlement de leurs arriérés de 2023 et des factures de 2024. « Nous avons aussi saisi la direction générale de la Sonaged qui est restée sans réaction à ce jour », ont-ils ajouté.

Les concessionnaires avaient auparavant suspendu leur mouvement en raison de la fête de l’Aïd, mais face à l’inertie des autorités, ils se voient contraints de reprendre leur action pour attirer l’attention sur leur situation financière critique.

Un Nouveau paradigme pour l’assainissement de Touba

Lors de sa visite à Touba, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a annoncé le lancement d’un nouveau paradigme pour l’assainissement des grandes villes, basé sur « une approche structurante ». Cette initiative, prévue après la fin de l’hivernage, vise à résoudre les problèmes d’inondations dans cette ville sainte du Sénégal.

Cheikh Tidiane Dièye a souligné les défis liés à l’accès à l’eau potable et à l’assainissement dans la capitale du mouridisme. Il a assuré que ces questions seraient intégrées dans les politiques publiques gouvernementales. « Touba, la deuxième grande ville du Sénégal en termes de population, bénéficiera dans le cadre de ce nouveau paradigme de grands chantiers d’assainissement, basés sur un plan directeur dynamique et évolutif, adapté à la croissance rapide de la ville », a-t-il expliqué.

Le ministre a également annoncé que cette nouvelle stratégie de lutte contre les inondations permettrait de définir une approche holistique pour gérer les problèmes d’inondations dans les centres urbains.

Cette visite de terrain, effectuée en compagnie du député Serigne Cheikh Thioro Mbackè, du maire de la commune de Touba mosquée, Abdoul Ahad Ka, et des chefs régionaux de services concernés, a permis de constater de visu les enjeux liés aux inondations et de planifier les mesures à prendre pour y faire face efficacement.

Nouvelle saisie de cocaïne à l’aéroport Blaise Diagne

La Brigade spéciale des Douanes de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) a saisi 36 plaquettes de cocaïne, pesant 40,3 kilogrammes, d’une valeur estimée à 3,2 milliards de francs CFA, selon une source douanière. Cette saisie a été réalisée dimanche dernier, comme indiqué mercredi dans un communiqué de la Division de la Communication et des Relations publiques des Douanes.

La drogue était soigneusement rangée dans deux valises appartenant à une femme de nationalité française, en partance pour l’Europe. Le test positif à la cocaïne, effectué par les agents des Douanes, a été confirmé par le Laboratoire national d’Analyse de Drogues de la Police technique et scientifique.

La suspecte a été arrêtée et la procédure judiciaire suit son cours. La saisie a été rendue possible grâce à un renseignement exploité en collaboration avec les Services de la Haute Autorité des Aéroports du Sénégal (HAAS).

Il s’agit de la deuxième saisie de cocaïne destinée à l’exportation réalisée par la Brigade spéciale des Douanes de l’AIBD, après celle du 8 juin 2024, où 20 kilogrammes de cocaïne avaient été interceptés.

Collaboration Sénégalo-Allemande pour l’avancement technologique du BRT à Dakar

Hier mardi, le ministre des Transports El Malick Ndiaye a accompagné Mme Annalena Baerbock, ministre allemande des Affaires étrangères, lors de sa visite des installations techniques du Bus Rapid Transit (BRT) à Dakar. Cette initiative marque une étape clé dans la coopération visant à intégrer des avancées technologiques dans le système de transport urbain.

La visite au centre de maintenance et d’exploitation a mis en lumière l’engagement des deux parties à améliorer l’efficacité et la durabilité des services du BRT. Pour Dakar, le développement des infrastructures de transport demeure un défi central de la politique publique, et la collaboration avec l’Allemagne promet des solutions innovantes pour renforcer ce secteur crucial.

Lors des discussions, les ministres ont identifié les défis à relever pour assurer le bon fonctionnement et la maintenance continue des infrastructures du BRT. Ils ont également exploré d’autres opportunités de collaboration, notamment dans le domaine ferroviaire, afin de soutenir une transition écologique efficace pour le Sénégal.

Réception du pré-rapport sur le domaine public maritime par le Premier Ministre Ousmane Sonko

Le lundi 15 juillet, le Premier ministre Ousmane Sonko a reçu le pré-rapport de la commission ad hoc chargée du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine Public Maritime (DPM). Ce pré-rapport sanctionne deux mois de travaux intensifs réalisés par la commission dans la région de Dakar.

La cérémonie de remise s’est déroulée en présence du ministre, Secrétaire général du Gouvernement et Président de la Commission, du ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement des Territoires, ainsi que des autres membres de la commission.

Selon le service communicationnel de la primature, le rapport final sera transmis au Président de la République au courant de cette semaine, après son approbation par le Premier ministre.

Cette initiative reflète l’engagement du gouvernement à assurer une gestion transparente et efficace du Domaine Public Maritime, essentiel pour le développement durable de la région de Dakar.

Lancement d’un projet pour l’autonomisation et la résilience des femmes au Sénégal et au Mali

Les régions de Tambacounda (est) et Kédougou (sud-est) au Sénégal sont les nouvelles cibles d’un projet ambitieux d’autonomisation et de renforcement de la résilience des femmes et des filles, lancé sous l’égide d’ONU Femmes. Ce projet s’étend également à la région de Kayes au Mali, visant à apporter des solutions durables aux défis rencontrés par les femmes dans ces zones transfrontalières.

Un atelier de planification et de lancement de ce projet s’est tenu à Tambacounda jeudi, marquant le début d’une initiative financée par le gouvernement italien à hauteur de 2 millions d’euros, soit environ 1,3 milliard de francs CFA. Ce financement est équitablement réparti entre le Sénégal et le Mali, comme l’a précisé Diénaba Wane, la coordinatrice du bureau d’ONU Femmes au Sénégal.

Les agences régionales de développement de Tambacounda et de Ziguinchor sont chargées de piloter ce projet au Sénégal sur une période de trente-six mois. « C’est un projet intégré que nous voulons mettre en œuvre dans les régions de Kédougou et Tambacounda, pour le Sénégal, et de Kayes, pour le Mali, » a expliqué Mme Wane.

Les zones transfrontalières des deux pays font face à de nombreux défis, notamment la protection des femmes dans des zones de conflits, les violences faites aux femmes et aux filles, la vulnérabilité économique des femmes, et les obstacles à leur participation à la gouvernance des organisations.

Mme Wane a souligné que les trois régions ciblées sont confrontées à des défis similaires, d’où la nécessité d’un projet concerté pour renforcer les capacités des femmes, notamment à travers la formation. « Le projet va mettre en place des mécanismes de protection contre la vulnérabilité des femmes et des filles, assurer également une intégration transfrontalière permettant aux communautés de vivre ensemble dans une ambiance de paix et de sécurité, » a-t-elle assuré.

La représentante de la coopération italienne au Sénégal, Eugenia Pisani, a rappelé l’engagement de longue date de l’Italie avec ONU Femmes pour promouvoir l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes. Elle a également mis en lumière les difficultés d’accès aux services sociaux de base dans les zones frontalières, conduisant les populations à se déplacer entre le Sénégal et le Mali pour obtenir des soins.

Ce projet vise à promouvoir la paix et la cohésion sociale en répondant aux priorités des gouvernements sénégalais et malien dans ces zones, en offrant des solutions concrètes aux mouvements de population et aux défis transfrontaliers rencontrés par les femmes et les filles.

Renforcement de l’engagement citoyen à travers « Setal Sunu Rew » : Succès de la seconde édition et cap sur la reforestation pour la troisième édition

Le Chef de l’Etat a récemment mis en lumière l’importance sociale de l’initiative citoyenne « Setal Sunu Rew », saluant le succès de sa seconde édition. Cette mobilisation nationale, qui s’est déroulée le 6 juillet, a rassemblé divers acteurs de la société, dont le Premier Ministre, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, les Autorités administratives, les Maires, les services de l’Etat, les acteurs privés, les jeunes, les femmes et les forces vives de la Nation.

L’événement a été l’occasion pour le Chef de l’Etat de féliciter chaleureusement tous les participants pour leur engagement et leur contribution au succès de cette journée dédiée à l’action citoyenne. Il a également exprimé sa reconnaissance envers ceux qui ont œuvré pour promouvoir les valeurs de solidarité et de responsabilité environnementale.

En perspective, Bassirou Diomaye Faye a souligné l’importance de préparer activement la prochaine édition, qui se concentrera sur la thématique cruciale de la « Reforestation ». Prévue pour les 3 et 4 août 2024, cette troisième édition de la Journée nationale de l’arbre promet d’être un moment significatif pour sensibiliser et mobiliser autour de la préservation de notre environnement.

Ainsi, « Setal Sunu Rew » continue de renforcer son rôle essentiel dans la promotion de l’engagement citoyen et de l’action collective pour le bien-être de la société sénégalaise.

Expulsion d’un imam Sénégalais radicalisé annoncée par Gérald Darmanin

Le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, a annoncé ce mercredi 10 juillet l’expulsion d’un imam sénégalais basé dans le département de l’Aube. Selon Darmanin, cet imam radicalisé a tenu des propos jugés douteux envers les femmes et a prôné l’isolement des musulmans.

« Ce matin encore, nous avons pu interpeller, et il sera expulsé aujourd’hui, un imam radicalisé sénégalais qui est dans le département de l’Aube », a déclaré le ministre au micro d’Europe 1. Il a précisé que ce religieux avait affirmé dans ses prêches que les femmes doivent rester chez elles et que les musulmans ne doivent pas se mélanger aux non-musulmans.

Gérald Darmanin a justifié cette mesure rapide grâce à la loi immigration et séparatisme, soulignant que cette législation permet d’expulser des imams radicalisés en 24 heures. « Nous avons la possibilité d’expulser des imams radicalisés en 24 heures. Voilà, ça, c’est de l’efficacité pour la protection des Français », a-t-il affirmé.

Le ministre a également critiqué le programme du Nouveau Front populaire (NFP), qui prévoit de supprimer ces lois s’il arrive à Matignon, qualifiant cette perspective d’« extrêmement dangereuse » pour la France.

L’expulsion de cet imam est prévue pour se dérouler dans la journée, illustrant la détermination des autorités françaises à lutter contre les discours radicaux sur leur territoire.

Prochaine attribution des bourses socio-pédagogiques pour les étudiants Sénégalais à l’Étranger

La commission d’attribution des bourses socio-pédagogiques aux étudiants sénégalais inscrits à l’étranger se réunira bientôt pour publier la liste des bénéficiaires, a annoncé le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf.

« Cette commission sera organisée très bientôt. Ce que je demande aux étudiants qui sont à l’étranger, c’est d’être patients. Nous mettons en place des dispositifs pour garantir des paiements de bourses plus rapides et organisés », a-t-il déclaré lors d’un entretien avec des journalistes de l’APS et du quotidien Le Soleil.

Abdourahmane Diouf a expliqué que le retard dans l’attribution des bourses est lié à un gap budgétaire d’un milliard de francs CFA découvert après son installation en avril. « Nous ne pouvons pas nous permettre de tenir la commission sans avoir cette garantie budgétaire », a-t-il précisé.

Le ministre a assuré que les pistes pour combler ce déficit ont été identifiées et que la réunion de la commission se tiendra très prochainement pour sélectionner les bénéficiaires.

« Ce n’est pas une session annulée mais reportée. Nous travaillons à résorber le passif budgétaire que nous avons trouvé à notre arrivée », a-t-il ajouté, en soulignant l’importance de la prudence pour éviter de désigner des boursiers sans budget disponible.

En ce qui concerne les bourses nationales, Abdourahmane Diouf a indiqué que, mis à part un retard de trois jours à son arrivée, les paiements se déroulent sans accroc. Cependant, il a noté des tensions de trésorerie en juillet, dues à un budget annuel de neuf mois au lieu de douze, et a mentionné des efforts extraordinaires avec le ministère des Finances pour trouver des solutions.

Le ministre a également évoqué les prochaines étapes de l’action de son ministère, notamment la finalisation des résultats du bac et l’orientation des bacheliers via CAMPUSEN, avec pour objectif d’orienter au moins 80% des bacheliers d’ici le 19 septembre 2024.

L’usage détourné du Tababa, un stimulant sexuel controversé, inquiète en Casamance et au-delà

Depuis quelques jours, un produit controversé en provenance de la Casamance, dans le sud du Sénégal, suscite de vives inquiétudes. Connu sous les noms de « Tababa », « Boro », « Nokoss », « Khandjénou » ou encore « Garab », ce mélange de substances, initialement utilisé pour des raisons médicales comme le traitement de la stérilité, est désormais détourné par certaines femmes en stimulant sexuel, entraînant de graves conséquences sanitaires et sociales.

Décrit comme un « donneur de plaisir sexuel », le Tababa cause des ravages au sein des communautés de la Casamance. Le quotidien Bess Bi alerte sur les nombreux divorces provoqués par ce stimulant, les femmes devenant accros à cette substance au détriment de leurs relations conjugales. Des agents communautaires tirent également la sonnette d’alarme sur les risques de cancer du col de l’utérus liés à son utilisation.

Fatou Cissé, présidente de l’association « Badjenou Gokh » de Ziguinchor, a récemment mis en lumière cette situation alarmante. Selon elle, le Tababa, composé de substances nocives telles que le « khémé », le yamba, et même de la cocaïne, ruine la vie de nombreuses femmes en Casamance. Elle qualifie cette drogue de « deuxième mari », procurant un plaisir sexuel qui rend les femmes dépendantes au point de ne plus avoir besoin de leurs époux.

Le phénomène s’étend désormais au-delà de la Casamance. À Dakar, le sachet de cette poudre aphrodisiaque coûte jusqu’à 200 francs, tandis qu’il est vendu à moindre coût dans les villages casamançais. Mamy Bayo, une autre voix de la région, explique que le Tababa était à l’origine utilisé pour traiter divers maux, allant de la stérilité aux douleurs dentaires. Cependant, son usage comme stimulant sexuel est devenu courant, entraînant des effets secondaires graves comme des irritations vaginales, des cervicites, et même des risques de fistules lors des accouchements difficiles.

La fabrication du Tababa reste floue, mais le danger est clair : une fois commencé, il est presque impossible de s’en passer. Selon des informations recueillies par le journal, près de 80 % des femmes en Casamance utilisent ce produit, malgré les risques. Certains hommes l’utilisent également pour traiter l’hydrocèle, ajoutant une couche supplémentaire à cette problématique de santé publique.

Le gouvernement et les organisations de santé publique sont appelés à prendre des mesures urgentes pour sensibiliser la population aux dangers du Tababa et pour réguler la distribution de ce produit afin de protéger la santé et le bien-être des citoyens.

Le Sénégal bénéficiera d’un troisième compact du Millennium Challenge Corporation pour l’économie bleue

Le Sénégal va bénéficier d’un “troisième compact” du Millennium Challenge Corporation (MCC) du gouvernement américain, destiné à l’économie basée sur les ressources aquatiques. Cette annonce a été faite par le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, mercredi, à Dakar.

Lors de la cérémonie dédiée au 248e anniversaire de la déclaration d’indépendance des États-Unis d’Amérique, organisée à l’ambassade américaine au Sénégal, M. Sarr a souligné l’importance de ce nouveau partenariat : “Un troisième compact est attendu dans le domaine de l’économie bleue. Ceci témoigne que les États-Unis sont à nos côtés.”

Les précédents compacts du MCC, qui s’élèvent à plusieurs centaines de milliards de francs CFA, ont permis au Sénégal de construire d’importantes infrastructures au cours de la dernière décennie. Ce troisième compact devrait renforcer encore davantage les capacités économiques du pays, en se concentrant sur les ressources en eau.

Abdourahmane Sarr a également mis en lumière la forte présence de la diaspora sénégalaise aux États-Unis : “Mon propos ne saurait être exhaustif si j’omettais d’évoquer la situation de la forte communauté sénégalaise établie aux États-Unis depuis plusieurs décennies. Cette diaspora, présente dans toutes les grandes villes du pays, du nord au sud, d’est en ouest, a parfaitement su s’intégrer et tirer parti de l’American dream.”

Il a conclu en assurant les représentants des États-Unis de la volonté des nouvelles autorités sénégalaises de contribuer pleinement et efficacement à la consolidation des relations bilatérales entre les deux pays. “Les États-Unis sont une terre d’opportunités, où la liberté économique, bien encadrée, permet à tout un chacun de s’y réaliser. C’est ce que nous ambitionnons de réaliser au Sénégal’’, a affirmé M. Sarr.

Le gouvernement annonce 83 projets de loi et des réformes majeures

Le Conseil des ministres, tenu ce mercredi 3 juillet, a révélé l’élaboration de 83 projets de loi, 294 projets de décret et 110 projets d’arrêté dans le cadre des réformes publiques.

Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a exhorté les ministres à prendre en charge cet agenda législatif et réglementaire de manière efficace. Il a souligné la nouvelle doctrine qui consiste à préparer les projets de décret et d’arrêté d’application avant l’examen des projets de loi en Conseil des ministres.

Afin d’assurer le bon déroulement de ces réformes, le Premier ministre a demandé aux ministres de renforcer les services juridiques de leurs ministères en termes de ressources humaines et d’équipements. Il a également insisté sur l’utilisation optimale de l’application mise à disposition par la primature, visant à renforcer la culture d’évaluation des performances par le biais de reportings trimestriels.

Projets d’électrification rurale et gestion des archives

Ousmane Sonko a exhorté à la mise en place d’un dispositif d’archivage efficace au sein des ministères et a demandé au ministre de la Fonction publique de finaliser le projet d’arrêté pour la révision du Programme d’appui à la modernisation de l’administration.

En matière d’énergie, il a appelé à accélérer les projets d’électrification rurale et à renforcer l’accès des ménages à l’énergie solaire. Le Premier ministre a également insisté sur l’approvisionnement en électricité durant la période de chaleur et la réalisation d’un pipeline de gaz entre Saint-Louis et Dakar, lié à l’exploitation du gisement Grand Tortue Ahmeyim.

Réoccupation du building administratif Mamadou-Dia

Enfin, Ousmane Sonko a abordé les développements concernant la réoccupation progressive des locaux du building administratif Mamadou-Dia, soulignant l’importance de la gestion du contrat de remise en état de cet édifice.

Ces réformes et initiatives montrent la détermination du gouvernement à moderniser et améliorer l’administration et les infrastructures du pays, tout en répondant aux besoins immédiats des citoyens.

Le Premier ministre Ousmane Sonko demande du temps pour résoudre les désencombrements à Colobane

Le Premier ministre Ousmane Sonko a reçu mardi une délégation de commerçants et d’habitants de la Commune de Colobane (Dakar) à la Primature. Lors de cette rencontre, il a exprimé la nécessité d’un délai supplémentaire pour régler le problème des désencombrements tout en refusant toute forme de pression.

« Il faut savoir gérer une situation. Notre équipe vient d’être installée alors il nous faut du temps pour mettre en place un bon programme pour pouvoir dérouler. Nous sommes dans un pays qui a toujours subi des pressions. Nous n’allons pas accepter cela. Le gouvernement n’est pas dans une dynamique électoraliste. Un mandat relève de l’ordre divin », a déclaré fermement Ousmane Sonko.

Le Premier ministre a également affirmé sa position ferme sur la question : « Ce qui est sûr, d’ailleurs, nous avons donné des instructions. Nous ne laisserons personne occuper les espaces publics de manière anarchique ».

Lors des échanges, les discussions ont porté sur les solutions globales à apporter aux enjeux du marché et du cadre de vie à Colobane. Suite à sa visite sur le terrain, le gouvernement maintient son engagement à résoudre les problématiques de cette commune.