Le président Bassirou Diomaye Faye appelle à la paix et à la solidarité pour la Tabaski

Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a prononcé un appel solennel lors du Conseil des ministres tenu mercredi dernier. Il a exhorté tous les citoyens à se rassembler dans la prière pour un Sénégal de paix, de justice et de prospérité, renforçant ainsi la solidarité nationale.

En prévision de la fête de la Tabaski, célébration majeure pour la communauté musulmane, le chef de l’État a adressé ses chaleureuses félicitations à l’Oummah islamique et plus particulièrement à la communauté musulmane sénégalaise. Il a également chargé le gouvernement, en particulier le ministre de l’Intérieur, de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la bonne organisation des prières à travers le pays.

M. Faye a également annoncé sa participation à la prière de la Tabaski qui se tiendra à la Grande Mosquée de Dakar, marquant ainsi son engagement personnel dans cet événement religieux majeur.

Selon les informations de la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (CONACOC), la fête de la Tabaski sera célébrée cette année le lundi 17 juin. Cet événement revêt une grande importance spirituelle et sociale pour les musulmans sénégalais, et cette année, le président Bassirou Diomaye Faye a clairement appelé à vivre cette période dans l’unité et la fraternité, valeurs essentielles pour le bien-être de la nation.

Cette initiative présidentielle souligne l’importance de la paix, de la solidarité et de la coopération pour assurer un avenir prospère pour tous les citoyens du Sénégal.

Visite du Ministre Abdourahmane Diouf à l’université Assane Seck : Un Plan d’urgence pour accélérer les chantiers

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation du Sénégal, Abdourahmane Diouf, a récemment effectué une visite guidée des chantiers en cours à l’Université Assane Seck de Ziguinchor. Initiés en 2015, ces travaux n’ont pas encore été achevés, provoquant des grèves récurrentes des étudiants.

Lors de sa visite, le ministre a rassuré les étudiants sur l’imminente finalisation des travaux, affirmant que « la livraison des chantiers sera effective prochainement ». Selon lui, « il est d’une urgence absolue de terminer les chantiers de l’Université Assane Seck de Ziguinchor dans les plus brefs délais ». Pour atteindre cet objectif, Abdourahmane Diouf a annoncé la mise en place d’un plan d’urgence visant à achever les travaux d’ici deux mois.

Dans une déclaration faite au journal Les Échos, le ministre a expliqué : « Nous avons fait le diagnostic de la situation et nous savons où se trouvent les goulots d’étranglement. Nous avons discuté avec l’entrepreneur responsable du chantier et nous savons que nous sommes en mesure de résoudre le problème assez rapidement. Nous prendrons les dispositions nécessaires pour régler le problème le plus rapidement possible. »

Depuis 2015, l’inachèvement des chantiers a causé des grèves cycliques organisées par les différentes amicales étudiantes de l’université, qui demandent l’achèvement des 12 amphithéâtres promis. Les problèmes ne se limitent pas aux amphithéâtres, puisque l’Université de Ziguinchor est également confrontée à des déficits en salles de cours, laboratoires et divers outils techniques nécessaires au bon fonctionnement des activités académiques.

En marge des discussions sur les infrastructures, le ministre Diouf a également abordé le volet socio-pédagogique avec les différents acteurs de l’université, en particulier les étudiants, afin d’améliorer leur environnement d’apprentissage et leur bien-être.

Cette visite et les mesures annoncées marquent un pas important vers la résolution des problèmes infrastructurels et académiques de l’Université Assane Seck, apportant une lueur d’espoir pour la communauté universitaire de Ziguinchor.

Journée africaine de la macroéconomie : Un Pas Vers la Stabilité et la Croissance en Afrique

Ce lundi 10 juin 2024, l’Institut africain de développement économique et de planification (IDEP) de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) a organisé la Journée africaine de la macroéconomie. Cet événement, axé sur le thème « Promouvoir la stabilité macroéconomique et la croissance en Afrique : Approches prêtes pour l’avenir », a réuni décideurs politiques, praticiens, universitaires et groupes de réflexion pour aborder les défis macroéconomiques du continent.

Antonio Pedro, Secrétaire exécutif adjoint de l’IDEP, a souligné l’importance de surmonter les obstacles tels que la gestion inefficace des finances publiques, les politiques monétaires incohérentes et la dette croissante. Il a déclaré : « L’Afrique se trouve à un carrefour, confrontée à de nombreux défis et opportunités qui exigent notre ingéniosité et notre détermination collectives ».

Bamba Diop, Conseiller technique du ministre sénégalais de l’Économie, a insisté sur la nécessité de poursuivre les réformes pour renforcer la résilience macroéconomique et exploiter les talents de la jeune population africaine. « L’élan démographique de l’Afrique pourrait propulser la croissance future si et seulement si les États créent des opportunités économiques pour tous », a-t-il ajouté.

La conférence a également mis en avant l’importance de la stabilité macroéconomique pour attirer les investissements et permettre une allocation efficace des ressources. En conclusion, Antonio Pedro a affirmé : « Promouvoir la stabilité macroéconomique et une croissance inclusive et verte en Afrique nécessite une approche holistique et tournée vers l’avenir ».

Cet événement constitue une étape cruciale pour favoriser une croissance économique durable et inclusive en Afrique.

Lutte acharnée contre le trafic de drogue : La douane sénégalaise intensifie ses actions

Au Sénégal, la lutte contre le trafic de drogue s’intensifie, surtout dans les zones frontalières, avec une série d’opérations fructueuses menées par l’administration douanière. Les récentes saisies de stupéfiants témoignent de l’efficacité des mesures prises pour contrer ce fléau.

La dernière opération en date s’est déroulée à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), où la brigade spéciale des douanes a réalisé une saisie exceptionnelle de vingt kilogrammes de cocaïne, d’une valeur de 1,6 milliard de francs CFA. La drogue était habilement dissimulée dans un lot de sacs de gingembre destinés à l’exportation vers un pays de l’Union européenne.

Grâce à une opération méticuleuse de filature et de livraison surveillée, les agents ont appréhendé un individu, considéré comme le cerveau du trafic, tentant de quitter le pays. Trois autres complices ont également été arrêtés au cours de ces opérations. Des éléments de preuve découverts dans une villa à Popenguine ont permis aux douaniers de remonter jusqu’aux circuits de conditionnement de la drogue, renforçant ainsi l’arsenal de preuves contre les trafiquants.

Cette saisie impressionnante s’inscrit dans une série d’actions menées par la douane sénégalaise ces derniers jours. Le 3 juin 2024, la brigade mobile de Fatick a saisi 33 kilogrammes de cocaïne à Ngouloul, mettant fin aux activités d’un réseau de trafiquants opérant dans la région centrale du pays. Ces succès font suite à une précédente saisie de cocaïne effectuée à Keur-Ayip, dans le département de Nioro à Kaolack, à la frontière avec la Gambie.

Face à la montée des trafics, l’administration douanière renforce ses dispositifs de surveillance et d’intervention, démontrant ainsi son engagement ferme dans la lutte contre le commerce illicite de stupéfiants.

Difficultés pour les opérateurs agricoles : L’Impact des dettes de l’État sur les banques

Des difficultés émergent pour les opérateurs agricoles alors que la campagne arachidière 2023-2024 est déjà en cours sur la majeure partie du territoire. La cause de leurs ennuis réside dans l’obtention des lettres de garantie auprès des banques, qui refusent catégoriquement en raison des dettes accumulées par l’État, s’élevant à 91 milliards de francs CFA.

Modou Fall, président de la Fédération nationale des opérateurs privés actifs dans la commercialisation, explique dans une déclaration au quotidien Source A que cette situation contraint certains opérateurs à démarrer la campagne avec leurs propres moyens, bien que la distribution des engrais et des semences ait déjà commencé. Malheureusement, même en utilisant leurs propres fonds, les banques persistent à refuser d’émettre les lettres de garantie nécessaires.

Ce problème est exacerbé par le non-remboursement des dettes contractées lors de la précédente campagne arachidière, en particulier les 53 milliards de francs CFA dus à la Banque agricole. Moustapha Sylla, un autre opérateur économique, souligne que bien que les distributions aient commencé, elles n’ont pas encore atteint le seuil critique de 50 % sur l’ensemble du territoire.

Cette situation met en péril la stabilité financière et opérationnelle des opérateurs agricoles, compromettant ainsi le bon déroulement de la campagne et menaçant la sécurité alimentaire du pays. Des mesures urgentes sont nécessaires pour résoudre ce problème et permettre aux opérateurs de mener à bien leurs activités dans des conditions appropriées.

Agression armée contre des commerçants de moutons à Podor

L’approche de la Tabaski, marquée par d’intenses activités économiques comme le commerce de moutons, s’accompagne aussi d’un risque accru d’agressions. hier jeudi vers 18 h à Podor, dans le nord du pays, des commerçants revenant du marché hebdomadaire de Thillé Boubacar ont été attaqués par des hommes encagoulés à bord d’un 4×4, rapporte le quotidien Bès-bi. Les assaillants ont tiré sur les pneus de leur véhicule, l’obligeant à s’immobiliser en pleine brousse.

À bord de la voiture se trouvaient des vendeurs de moutons transportant de fortes sommes d’argent. Incapables de résister aux hommes armés qui les ont menacés et ligoté certains d’entre eux, les passagers ont remis tout ce qu’ils avaient : argent et téléphones portables. Après leur forfait, les malfrats sont remontés dans leur véhicule de couleur blanche et ont disparu dans la brousse.

Un passager, ayant réussi à cacher son téléphone, a pu appeler ses parents à Biddy pour demander secours. Cette agression fait planer une psychose d’insécurité sur les marchés hebdomadaires à l’approche de la fête de la Tabaski.

 

Nouvelles réformes éducatives au Sénégal : Renouveau et ambitions pour l’école

Après un séminaire visant à résoudre les chevauchements des années universitaires, le nouveau gouvernement sénégalais se lance dans une série de réformes pour aligner l’éducation sur les valeurs et ambitions nationales. Cet engagement fait partie intégrante du Projet de transformation systémique du pays, initié par le président Bassirou Diomaye Faye.

Lors du dernier conseil des ministres, le président Faye a insisté sur la nécessité de repositionner stratégiquement l’éducation dans le pays, soulignant l’inadéquation des programmes éducatifs avec les réalités sénégalaises, les enjeux du numérique et les besoins économiques nationaux.

Pour répondre à ces défis, le gouvernement prévoit une évaluation approfondie du système éducatif, en tenant compte de la déperdition scolaire, du manque d’infrastructures et du déficit d’enseignants. Le président a également appelé au renforcement du rôle des instituts de formation des enseignants à tous les niveaux, du préscolaire à l’université, pour garantir une amélioration continue de la qualité de l’enseignement.

Dans cette optique, le développement numérique de l’école sera une priorité, avec un accent particulier sur la digitalisation intégrale du système éducatif. Le Premier ministre Ousmane Sonko est chargé de planifier les recrutements d’enseignants pour les cinq prochaines années, ainsi que d’éradiquer les abris provisoires et de mettre en œuvre un programme de construction d’infrastructures scolaires adaptées.

Face aux revendications des syndicats d’enseignants, le gouvernement s’engage à réfléchir à un financement durable et soutenable du système éducatif, tout en demandant un calendrier scolaire et universitaire plus maîtrisé.

Le récent séminaire du ministère de l’Enseignement supérieur a proposé des solutions pour mettre fin aux chevauchements des années universitaires, dont un plan de rattrapage sur deux ans et le recrutement de personnel enseignant et administratif supplémentaire. Ces initiatives visent à stabiliser l’année universitaire et à mieux encadrer les étudiants dans leur parcours académique.

Mame Seydou Ndour Prend les rênes de la Police Nationale Sénégalaise

Le ministre de l’Intérieur, le général Jean Baptiste Tine, a officiellement installé, jeudi, l’inspecteur général de police, Mame Seydou Ndour, en tant que nouveau directeur général de la Police nationale. Ndour succède ainsi au contrôleur général de police, Seydou Bocar Yague, lors d’une cérémonie tenue à la direction de la formation de la Police nationale. Cette installation s’est déroulée en présence du chef d’état-major général des armées, Mbaye Cissé, du haut commandant de la Gendarmerie et directeur de la justice militaire, Martin Faye, ainsi que de plusieurs autres autorités militaires et administratives.

Inspecteur général de police au parcours élogieux, Mame Seydou Ndour a occupé divers postes de responsabilité, notamment en tant que chef de la section de police judiciaire au commissariat de Thiaroye et directeur de la police de l’air et des frontières. Son parcours est marqué par des réussites significatives, et son style de management adapté a su motiver et inspirer ses équipes pour atteindre des résultats conformes aux objectifs visés.

Le ministre de l’Intérieur a salué les qualités humaines et professionnelles exceptionnelles de Ndour et l’a exhorté à apporter des solutions durables aux problèmes d’agressions, d’encombrement des voies publiques, d’insécurité et de trafic de drogue qui perturbent le quotidien des Sénégalais.

Mame Seydou Ndour a promis de travailler sans relâche pour le bien-être des populations et l’intérêt de la République, en bâtissant une police forte, bien préparée et équipée, tout en respectant les lois et règlements en vigueur. Il s’est également engagé à renforcer la lutte contre la délinquance urbaine par une politique de police de proximité, visant à réconcilier la police avec les populations.

En outre, Ndour a exprimé son intention de consolider les acquis de son prédécesseur et de poursuivre les réformes majeures pour moderniser la police, dans une démarche inclusive et en adéquation avec les exigences actuelles.

Ousmane Sonko annonce des initiatives pour la propreté et l’éducation au Sénégal

Dans sa communication au Conseil, le Premier ministre Ousmane Sonko a salué la mobilisation réussie lors de la journée nationale du « Setal Sunu Réew » et prévoit de capitaliser sur cette dynamique durant les prochaines vacances scolaires. Il envisage de mobiliser des volontaires pour la réhabilitation des écoles publiques, le reboisement et l’assainissement, en collaboration avec le gouvernement.

Sonko a également souligné l’importance d’intégrer des pratiques d’hygiène et de propreté dans les politiques des départements ministériels pour conférer au Sénégal une image de pays propre. Cette exigence devra être ancrée dans les hôpitaux, centres et postes de santé, ainsi que dans les secteurs de l’éducation, du tourisme, de l’industrie, du commerce, de la restauration, du transport public et du secteur aéroportuaire.

Le Premier ministre a par ailleurs demandé aux autorités compétentes de régulariser la situation des élèves en classe d’examen sans papiers d’état civil. Concernant le secteur de l’éducation, il a souligné la nécessité de résoudre les problèmes d’accès au logement dans les campus universitaires, face au grand nombre d’étudiants dépendant de logements privés. Il a également mis en avant la priorité de réduire la facture d’électricité des administrations publiques.

Enfin, Sonko a mentionné les préparatifs de sa Déclaration de Politique générale devant l’Assemblée nationale, prévue dans les prochaines semaines, visant à aborder ces initiatives et d’autres priorités pour le pays.

Le Sénégal s’engage pour la restauration des terres à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Environnement

À l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement ce 5 juin ,le Sénégal a marqué l’événement par une action symbolique forte. Le Président Bassirou Diomaye Faye a planté un arbre, soulignant l’importance de la restauration des terres dans la lutte contre la désertification et le renforcement de la résilience face à la sécheresse.

Cet acte symbolique s’inscrit dans une série d’initiatives visant à promouvoir un environnement durable et à sensibiliser la population sur les défis environnementaux auxquels le pays est confronté. En plantant cet arbre, le Président Faye a rappelé l’importance de chaque geste individuel dans la protection de notre planète et la promotion de pratiques écologiques.

« En luttant contre la désertification et en renforçant la résilience face à la sécheresse, nous bâtissons un Sénégal durable et prospère », a déclaré le Président Faye. Il a souligné que la restauration des terres est cruciale pour assurer la sécurité alimentaire, protéger les ressources en eau et soutenir la biodiversité.

Le geste du Président s’accompagne d’un appel à l’action pour tous les Sénégalais. Il a encouragé chaque citoyen à contribuer à la préservation de l’environnement en adoptant des pratiques durables telles que la plantation d’arbres, la réduction de la consommation d’énergie, et le soutien aux initiatives de conservation.

La célébration de la Journée mondiale de l’environnement au Sénégal démontre l’engagement du pays à répondre aux défis environnementaux globaux. En promouvant des actions concrètes et en sensibilisant la population, le Sénégal se positionne comme un acteur clé dans la lutte contre le changement climatique et la dégradation des terres.

Cette journée a également été l’occasion pour diverses organisations et communautés de se mobiliser à travers des activités de nettoyage, des ateliers de sensibilisation et des campagnes de plantation d’arbres, contribuant ainsi à un effort collectif pour un avenir plus vert et plus résilien

La décision de lever l’interdiction du transport terrestre de l’anacarde crée la discorde

La levée de l’interdiction de l’exportation de l’anacarde par voie terrestre a été très controversée. Cette mesure a créé un malaise entre les dockers, les transporteurs et les autres acteurs de la filière.

Certains militent en faveur d’un transport exclusif par voie maritime, tandis que d’autres pensent qu’il faut s’ouvrir à d’autres moyens de transport.

Les dockers de Ziguinchor, qui avaient été privés d’activité pendant deux ans en raison de problèmes de navires, espéraient que la reprise du trafic maritime allait leur redonner du travail. Mais leur enthousiasme initial s’est rapidement transformé en frustration lorsque le ministre a finalement autorisé le transport routier.

« Quand le ministre était venu ici pour dire que maintenant à partir d’aujourd’hui, c’est au port. On a applaudi. Mais à notre grande surprise, c’est officiel qu’ils ont laissé la route. C’est ce qui nous a étonnés », dénonce Moctar Dabo, le président des dockers.

Les acteurs de la filière de l’anacarde, qui avaient soutenu les dockers dans ce combat, annoncent désormais des actions pour empêcher le transport par voie terrestre. « Si on doit bloquer la route, on va le bloquer. Si on doit passer la nuit au pont, on va passer la nuit au pont », menace Aboubacar Camara, leur porte-parole.

À l’inverse, les transporteurs se félicitent de cette décision, y voyant un « avantage absolu » qui leur permet d’étendre leur activité de Ziguinchor à Dakar. Thierno Ba, secrétaire général du regroupement des transporteurs de Ziguinchor, souligne que cela profite également à la population locale.

30 kg de cocaïne interceptés par la Douane Sénégalaise

La Douane sénégalaise vient de réaliser une nouvelle prouesse en interceptant 30 kg de cocaïne. Les agents de la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip, Subdivision de Kaolack, Région douanière du Centre, sont à l’origine de cette opération réussie, selon un communiqué de la Division de la Communication et des Relations publiques.

La saisie a eu lieu le samedi 1er juin à bord d’un véhicule Hyundai Santa Fe immatriculé à l’étranger. La drogue était dissimulée dans les cavités des portières et de la malle arrière du véhicule. Grâce à un scanner portatif acquis dans le cadre du Programme de Modernisation de l’Administration des Douanes (PROMAD), les agents ont pu déjouer le modus operandi des trafiquants et découvrir la cargaison illicite.

La valeur totale de la drogue saisie est estimée à 2,4 milliards de francs CFA. Les deux convoyeurs, le chauffeur et son accompagnant, ont été arrêtés et la procédure judiciaire est en cours. En plus de la drogue, trois fusils de fabrication artisanale ont également été saisis lors de cette opération.

Keur Ayip est devenu un point d’entrée majeur de la drogue au Sénégal en raison de sa position géographique stratégique et de sa proximité avec de nombreuses portes d’entrée du pays. La Douane rappelle une saisie récente de 13 kg de cocaïne dans la même région. Sur les 300 kg de chanvre indien saisis entre janvier et fin mai 2024 par la Subdivision de Kaolack, 105 kg ont été interceptés par la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip.

L’administration des Douanes réaffirme sa détermination à combattre le trafic illicite sous toutes ses formes et invite les populations à soutenir les opérations de ciblage et d’investigation lancées depuis le début de l’année pour lutter contre les réseaux de trafic criminel.

Grève de 72 Heures du personnel du SAMU national au Sénégal

Le personnel du SAMU national, affilié au Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (SAMES) et au Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS), a décrété une grève de 72 heures à partir de ce mardi, tout en maintenant les urgences primaires.

Les grévistes dénoncent un manque de considération flagrant de la part du directeur du SAMU national et de certains représentants du ministère de la Santé et de l’Action sociale. « Malgré nos multiples tentatives pour trouver des solutions à la crise qui sévit au sein de notre établissement, nous notons des mesures dilatoires prises par ces autorités au détour de nos rencontres. Nos échanges avec les plus hautes autorités du ministère, dont la plateforme revendicative leur a été transmise depuis deux mois, n’ont abouti à aucune action concrète, si ce n’est que des promesses stériles », a déclaré le syndicat dans un communiqué.

Pendant cette grève, seuls les services d’urgence primaires seront assurés. Les activités secondaires, telles que la recherche de places, les consultations médicales de routine, les transports intra et interhospitaliers, les couvertures médicales et les activités à l’aéroport international Blaise Diagne, seront suspendues.

Le SAMES et le SUTSAS avertissent les autorités compétentes, notamment le ministre de la Santé et de l’Action sociale, d’une possible escalade des actions si leurs revendications ne sont pas satisfaites rapidement. « Nous n’hésiterons pas à passer à la vitesse supérieure, voire faire un arrêt total de nos activités si des solutions ne sont pas apportées à nos revendications dans les plus brefs délais », avertit le syndicat.

Le Sénégal renforce son soutien à la Palestine sous la direction de Diomaye Faye et Sonko

Depuis l’arrivée au pouvoir du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko, le soutien du Sénégal à la cause palestinienne s’est significativement intensifié. Le 26 mai, une marche pacifique organisée à Dakar par l’Africaine de Médiation, de Gestion et de Règlement de Conflits (AMGRC) a rassemblé des centaines de personnes unies dans leur soutien au peuple palestinien. Arborant des t-shirts blancs et des keffiehs palestiniens, les manifestants ont défilé près de deux kilomètres en scandant des slogans en faveur de la liberté de la Palestine.

Cette manifestation, organisée en partenariat avec l’ambassade de Palestine à Dakar, visait à dénoncer les violences perpétrées à Gaza depuis le 7 octobre par l’armée israélienne en réponse aux attaques du Hamas. Les organisateurs ont déploré un « génocide » ayant causé « 35 000 morts, 10 000 disparus, 80 000 blessés et deux millions de déplacés », tout en soulignant les destructions matérielles majeures.

Boucounta Diallo, avocat international et défenseur des droits humains, a critiqué « l’impuissance totale des organisations internationales, comme les Nations Unies ». Diallo a souligné le paradoxe d’Israël, un État fondé sur une résolution de l’ONU, mais qui ne respecte pas les résolutions de cette même organisation. Alioune Tine, fondateur d’Africajom et militant des droits humains, a exhorté les États-Unis et l’Union européenne à intervenir fermement pour mettre fin aux hostilités à Gaza et en Cisjordanie. « Il faut arrêter ce carnage qui n’épargne même pas les enfants », a-t-il déclaré avec indignation.

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, a récemment réclamé des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité présumés. Cette initiative a été soutenue par certains pays européens comme l’Espagne, l’Irlande et la Norvège, qui se sont engagés à reconnaître l’État de Palestine, mais a été critiquée par plusieurs dirigeants occidentaux soutenant Israël.

Alioune Tine a également rappelé le rôle crucial du Sénégal en tant que président du Comité des Nations Unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien depuis 1975. Il a appelé à un renforcement de la diplomatie sénégalaise pour exercer une pression internationale visant à faire cesser le feu à Gaza et à garantir que les crimes commis ne restent pas impunis.

Sous la direction de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, le Sénégal semble déterminé à jouer un rôle plus actif et influent dans le soutien aux droits du peuple palestinien, appelant à la justice et à la paix dans une région dévastée par des conflits incessants.

Le Sadef condamne l’agression mortelle d’un enseignant et appelle à une journée de deuil National

Le Syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (Sadef) exprime sa condamnation ferme face à l’agression mortelle de l’enseignant Alain Kaly en service à l’école Keur Modou Ndiaye de l’Ief Thiès. Mbaye Sarr, secrétaire général du syndicat, demande que les auteurs de cet acte odieux soient rapidement appréhendés et punis.

« C’est un acte odieux, barbare et criminel commis à l’encontre d’un enseignant. Aujourd’hui, c’est toute la famille enseignante qui a été agressée », a déclaré Mbaye Sarr, exprimant ainsi l’indignation du Sadef face à cette tragédie.

Le syndicaliste exhorte les autorités compétentes à faire toute la lumière sur cette affaire et à garantir que les responsables soient traduits en justice selon les lois en vigueur. « Les enseignants sont des hommes et des femmes de valeur qui accomplissent au quotidien un travail remarqué et remarquable pour le développement du Sénégal. C’est pourquoi, ils méritent respect et considération », a-t-il souligné.

En signe de solidarité envers la famille d’Alain Kaly, le Sadef appelle tous les enseignants du Sénégal, du préscolaire au moyen-secondaire, à observer une journée de deuil national ce jeudi 23 mai. Les cours seront suspendus dans tout le pays pour honorer la mémoire de l’enseignant décédé et exprimer leur soutien à sa famille et à la communauté éducative dans son ensemble.

L’Unacois passe au numérique pour un secteur privé Sénégalais innovant

L’Union Nationale des Commerçants et Industriels du Sénégal (Unacois) franchit une étape importante vers la digitalisation avec le lancement officiel de sa nouvelle plateforme de services numériques. Cette initiative promet de révolutionner le fonctionnement de l’organisation et de ses membres, les propulsant dans une nouvelle ère d’efficacité et d’innovation.

En partenariat avec le Projet d’Appui aux Réformes et aux Politiques Agricoles (PSS) de Feed The Future Sénégal, financé par l’USAID, le président de l’Unacois, Ousmane Sy Ndiaye, a souligné l’importance de cette collaboration pour améliorer la gouvernance et le développement stratégique de l’organisation, contribuant ainsi à renforcer l’influence du secteur privé sénégalais.

Face aux défis posés par la pandémie de COVID-19 et les perturbations économiques mondiales telles que la guerre en Ukraine, M. Ndiaye a souligné l’urgence de la transformation numérique. La nouvelle plateforme arrive à un moment crucial, coïncidant avec une période de relance socio-économique sous la présidence de Bassirou Diomaye Diakhar Faye, alignant ainsi les objectifs de l’Unacois avec la vision du chef de l’État pour un Sénégal prospère et stable.

Conçue pour être un outil central dans la transformation digitale de l’Unacois, la plateforme améliorera la performance opérationnelle, la gestion des données, la communication et la gestion des risques pour ses membres. En offrant une large gamme de services accessibles à tous les membres, où qu’ils se trouvent, elle vise à soutenir les initiatives du secteur public et à fournir des services digitaux à forte valeur ajoutée sur l’ensemble du territoire.

La plateforme se concentrera également sur le secteur agricole, en utilisant des technologies telles que l’Internet des Objets (IoT), l’intelligence artificielle (IA) et la blockchain pour améliorer les processus de production à la commercialisation. L’objectif est de créer des chaînes de valeur plus efficaces et compétitives, améliorant ainsi la qualité des produits, réduisant les coûts de production et répondant plus efficacement aux demandes du marché.

L’Unacois s’engage dans cette transition numérique pour améliorer son efficacité opérationnelle et jouer un rôle crucial dans la transformation digitale du secteur privé sénégalais. En investissant dans la formation, en développant des partenariats et en adoptant des processus agiles, elle vise à optimiser les chaînes de valeur et à maximiser les avantages du numérique, tout en préservant les territoires et en améliorant la qualité de vie des citoyens.

Deux orpailleurs Burkinabè asphyxiés dans un site d’orpaillage à Kédougou

Un nouveau drame a frappé les zones aurifères de la région de Kédougou, au Sénégal. Deux orpailleurs burkinabè ont trouvé la mort asphyxiés à l’intérieur d’un des trous d’un site d’orpaillage de Koumboutourou, situé dans la commune de Tomboronkoto, département de Kédougou.

D’après les informations de la RFM, les deux hommes n’ont pas réussi à sortir à temps du trou. Alertés, les éléments de la 62e compagnie d’incendie et de secours de Kédougou sont intervenus rapidement sur les lieux pour extraire les corps sans vie. Les victimes ont ensuite été transportées à la morgue de l’hôpital régional Amath Dansokho de Kédougou.

Arrestation de trois individus par la gendarmerie Nationale

La gendarmerie nationale a réalisé une saisie record de drogue à Ndayane. Dans la nuit de dimanche à lundi, les éléments de la brigade de Popenguine ont effectué une descente dans une résidence soupçonnée de servir de base à des trafiquants. La pêche a été fructueuse, selon Libération, puisque les gendarmes ont mis la main sur 320 kilogrammes de cocaïne pure. Trois individus, un Français, un Franco-algérien et un Franco-martiniquais, présents dans la résidence, ont été arrêtés par les gendarmes.

Au moment de leur arrestation, ils étaient en train d’emballer la drogue dans des sacs d’haricots. Les suspects ont déclaré travailler pour une femme qui est actuellement activement recherchée.

Pour faire la lumière sur cette affaire, la Section de recherches (Sr) de Thiès, disposant de ressources supplémentaires, a pris le relais de la brigade de Popenguine.

Condoléances du Président Bassirou Diomaye Faye suite au décès tragique du Président iranien Seyyed Ebrahim Raisi

Suite au décès tragique du Président de la République Islamique d’Iran, Seyyed Ebrahim Raisi, et de certains de ses collaborateurs dans un accident d’hélicoptère, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présenté ses condoléances.

« J’ai appris, avec une profonde tristesse, le décès, dans des conditions tragiques, du Président Seyyed Ebrahim Raisi de la République Islamique d’Iran et de certains de ses collaborateurs. C’est une douleur immense que le peuple sénégalais partage avec le peuple iranien ami. Avec l’expression de notre compassion, je renouvelle notre solidarité avec l’Iran et prie ALLAH SWT de faire miséricorde aux illustres disparus. Amen. »

Suite au décès tragique du Président de la République Islamique d’Iran, Seyyed Ebrahim Raisi, et de certains de ses collaborateurs dans un accident d’hélicoptère, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présenté ses condoléances.

« J’ai appris, avec une profonde tristesse, le décès, dans des conditions tragiques, du Président Seyyed Ebrahim Raisi de la République Islamique d’Iran et de certains de ses collaborateurs. C’est une douleur immense que le peuple sénégalais partage avec le peuple iranien ami. Avec l’expression de notre compassion, je renouvelle notre solidarité avec l’Iran et prie ALLAH SWT de faire miséricorde aux illustres disparus. Amen. »

Le Salon numérique « Baol Digital Show » 

La quatrième édition du salon numérique « Baol Digital Show » a débuté hier jeudi, sous le thème : « Le numérique, une solution pour éradiquer le chômage des jeunes au Sénégal », rapporte un correspondant.

« Nous venons de procéder au démarrage effectif de la quatrième édition du salon numérique Baol Digital Show, avec la formation des jeunes de la région de Diourbel sur les métiers du numérique », a expliqué Ismaila Fall, ingénieur du salon.

Développeur, concepteur web et référent digital, M. Fall a révélé que cette année, 500 jeunes seront formés pendant quatre jours aux métiers du marketing digital, de community manager et du multimédia.

L’objectif de ce salon est de permettre aux jeunes et aux entrepreneurs de la région de Diourbel de profiter des avantages du numérique pour dynamiser les petites entreprises et exploiter le potentiel des jeunes à travers les médias sociaux.

Ismaila Fall a exprimé sa conviction que le numérique peut absorber une grande partie des jeunes à la recherche d’emploi.

Présidant la cérémonie d’ouverture, Alassane Diallo, directeur général de la jeunesse au ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, a salué l’initiative d’organiser un salon numérique, permettant ainsi aux jeunes de la région de bénéficier des atouts du numérique.

Il a souligné que ce type de rencontre peut sensibiliser les jeunes sur l’utilisation des réseaux sociaux, tout en mettant en avant le potentiel énorme du numérique.

 

 

Le Premier Ministre Sonko engage des mesures pour lutter contre les inondations au Sénégal

Lors du Conseil interministériel sur la prévention et la gestion des inondations de l’hivernage, le Premier ministre Ousmane Sonko a affirmé la détermination du gouvernement à résoudre définitivement le problème des inondations au Sénégal.

Il a assuré que des moyens et des ressources seraient mobilisés pour cette cause, reconnaissant toutefois que certaines zones resteraient inondables. Il a souligné l’importance de lutter contre les constructions anarchiques, notamment dans les zones non aedificandi.

Le Premier ministre a annoncé qu’un audit approfondi serait réalisé sur l’enveloppe de 717 milliards FCFA déjà investie dans des projets d’infrastructure, afin d’assurer une meilleure utilisation des fonds. Il a également appelé à une mobilisation citoyenne contre les inondations et a remercié les forces armées pour leur soutien.

Il a insisté sur la responsabilité de l’État dans la gestion des inondations, soulignant que les négligences des services publics et les comportements citoyens contribuent aux problèmes d’inondations. Il a appelé à une application rigoureuse des mesures prises lors du Conseil interministériel pour faire face efficacement à ce défi.

La rencontre a réuni plusieurs membres du gouvernement, des responsables des services publics, des autorités régionales, des forces de défense et de sécurité, ainsi que des élus locaux.

Dakar lance un réseau de bus électriques pour révolutionner les déplacements

Le Sénégal a inauguré mercredi un réseau de bus entièrement électriques à Dakar et dans sa périphérie, avec l’objectif de transformer les déplacements dans cette métropole souvent congestionnée. C’est ce qu’a rapporté un journaliste .

Stéphane Volant, président de Dakar Mobilité, l’entreprise exploitante, a déclaré à l’AFP que le Bus Rapid Transit (BRT) était une première en Afrique, avec ses autobus électriques circulant sur des voies dédiées dans une agglomération aux embouteillages quasi-permanents.

« C’est confortable, sûr et surtout rapide », a témoigné Ramata Sow, une commerçante de 28 ans, parmi les premiers passagers de ces nouveaux bus spacieux, climatisés et flambant neufs, à l’AFP.

Moctar Sadio, professeur d’université âgé de 50 ans, a souligné la différence par rapport à d’autres moyens de transport en circulation : « Cela contraste avec les transports en commun traditionnels qui ne respectent pas le code de la route », a-t-il expliqué. « Je ne pensais pas arriver aussi tôt à Petersen (dans le centre) », s’est-il réjoui.

La région de Dakar abrite un quart de la population nationale, avec près de 4 millions d’habitants aujourd’hui et une prévision de 5 millions d’ici 2030, ainsi que la majeure partie de l’activité économique et 70% des véhicules immatriculés, selon le Conseil exécutif des transports urbains de Dakar (Cetud), l’autorité organisatrice des transports du Grand Dakar.

Le nombre de voitures dans la région augmente à un rythme annuel de 10%, et le volume des déplacements devrait doubler au cours des 20 prochaines années, selon le Cetud.

Le BRT s’inscrit dans une stratégie de développement des transports en commun initiée par l’ancienne présidence. En fin 2021, le Sénégal a inauguré un train rapide (TER) couvrant 36 km entre le centre de Dakar et la nouvelle ville de Diamniadio, ce qui a considérablement amélioré la vie quotidienne de nombreux habitants des banlieues.

Les travaux du BRT ont débuté en 2020 sous l’ancien président Macky Sall, qui l’a inauguré en janvier mais a quitté ses fonctions avant sa mise en service commerciale.

La mise en service sera progressive, visant à atteindre à terme 300 000 passagers par jour entre Guédiawaye et le centre de la capitale, sur 18 km de voies desservant un itinéraire emprunté quotidiennement par de nombreux Sénégalais.

Seules 14 des 25 stations sont actuellement desservies. Les installations du BRT ont subi de graves dommages lors des troubles politiques des dernières années.

Le projet est estimé à 420 milliards de francs CFA (640 millions d’euros) et bénéficie du soutien financier de la Banque mondiale, de la Banque européenne d’investissement et du Fonds vert pour le climat des Nations unies.

L’État sénégalais a accordé l’exploitation et la maintenance du BRT pour 15 ans à Dakar Mobilité, une société de droit sénégalais détenue à 70% par la société française Meridiam et à 30% par le Fonds souverain d’investissements stratégiques (Fonsis) du Sénégal. Le concessionnaire a acheté les bus et les bornes de recharge à la société d’État chinoise CRRC.

Les promoteurs promettent une réduction de 60 000 tonnes de CO2 par an, alors que la circulation est l’une des principales sources de pollution de l’agglomération.

Suspension des constructions sur le domaine public maritime à Dakar

Le Premier Ministre du Sénégal, Ousmane Sonko, a pris une décision ferme en publiant un arrêté ce mardi 14 mai. Cet arrêté ordonne à la Direction de la Surveillance et du Contrôle de l’Occupation du Sol (DSCOS) de suspendre toutes les constructions et autres travaux sur les anciennes dépendances du Domaine Public Maritime (DPM) dans la région de Dakar pour une durée de deux mois, à compter du 13 mai 2024.

Cette mesure intervient à la suite de la mise en place d’une commission spéciale chargée du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du DPM de Dakar.

Placée sous l’égide de la Primature, cette commission aura pour mission de clarifier la légalité et la conformité des titres délivrés et des occupations effectuées dans les zones concernées. Ses membres comprennent des représentants des institutions clés de la République telles que l’Assemblée Nationale et le Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE), ainsi que du gouvernement, et plusieurs autres personnalités impliquées dans la question foncière.

Le foncier reste une préoccupation majeure pour les différents régimes ayant dirigé le pays, en raison des nombreux conflits sociaux qu’il suscite. Pendant des années, une grande partie de la population dakaroise s’est plainte de l’accaparement du littoral par des particuliers, entraînant une privatisation des espaces fonciers et coupant l’accès à la mer pour beaucoup.

Par ailleurs, le gouvernement sénégalais mise sur l’esprit citoyen de tous les acteurs de la filière ovine pour un approvisionnement correct du pays en moutons de Tabaski à des prix accessibles, selon les déclarations du Premier Ministre, Ousmane Sonko, lors de l’ouverture d’un conseil interministériel consacré aux préparatifs de la prochaine fête de Tabaski. Les besoins en moutons pour la Tabaski 2024 sont estimés à 810 000 têtes.

PETROSEN annonce le lancement imminent d’une usine d’engrais au Sénégal

PETROSEN Trading & Services a confirmé la finalisation du projet de mise en service future d’une usine de production d’engrais d’une capacité de 100 000 tonnes par an.

La Société des Pétroles du Sénégal et l’Ambassade du Royaume-Uni au Sénégal ont conjointement annoncé, dans un communiqué rendu public lundi, que la mise en service de cette usine pourrait se faire dès 2029.

Cette unité de production est destinée à produire environ 100 000 tonnes par an d’urée, un engrais azoté actuellement entièrement importé au Sénégal.

Le projet, nommé Senegal Fertilizer Company (SEFCO), vise à exploiter localement le gaz découvert au large du Sénégal afin de promouvoir l’autosuffisance en urée et de valoriser efficacement son phosphate, notamment par la formulation d’engrais de mélange NPK.

Lundi, PETROSEN a organisé une session de restitution sur deux études réalisées avec le soutien du consortium Manufacturing Africa, un programme du gouvernement britannique.

La première étude confirme la compétitivité de l’usine SEFCO par rapport aux autres exportateurs mondiaux d’urée, visant ainsi à renforcer le commerce sénégalais de l’urée et des engrais NPK.

PETROSEN prévoit d’approvisionner divers marchés, notamment ceux de la sous-région ouest-africaine, de l’Europe, des États-Unis et du Brésil, deux des principaux importateurs mondiaux d’urée.

La seconde étude évalue le potentiel de captage de carbone de l’usine, estimant que près de 17 millions de tonnes de CO2 pourraient être captées au cours des 30 ans d’exploitation de l’usine.

Ce CO2, capté grâce à des technologies de pointe, pourrait être réutilisé dans divers domaines tels que la conservation alimentaire, l’industrie agroalimentaire ou encore la construction, selon la Société des Pétroles du Sénégal.

Saisie d’amphétamines à l’Aéroport Blaise Diagne : Quatre personnes arrêtées dans une opération ciblée

Dans le cadre d’une opération de ciblage et de contrôle des envois suspects, les agents du Bureau des Douanes de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) ont intercepté un colis contenant près de cinq cents grammes d’amphétamine, un hallucinogène stupéfiant.

Le colis, expédié via un service de livraison express, dissimulait la drogue parmi d’autres articles, utilisant plusieurs techniques de camouflage. Cette saisie a été rendue possible grâce à des méthodes de ciblage avancées et à l’utilisation de kits de détection sophistiqués.

Après confirmation de la substance comme étant de l’amphétamine par le laboratoire de la Division de la Police technique et scientifique (DPTS), une opération de livraison surveillée a permis l’arrestation de quatre individus impliqués dans le trafic de stupéfiants. Parmi eux, trois étaient de nationalité étrangère et un était Sénégalais. Tous ont été déférés au parquet de Mbour.

Cette saisie témoigne des efforts continus des autorités pour lutter contre le trafic de drogue et la criminalité transnationale organisée. Les frontières aériennes sont devenues des points stratégiques pour le trafic de substances illicites, souvent dissimulées dans des envois express.

Un représentant de l’Administration des Douanes a réaffirmé la détermination des autorités à combattre sans relâche le trafic illicite. La Division de la Communication et des Relations Publiques de l’AIBD a assuré qu’elle continuerait à informer le public sur les opérations de contrôle menées à l’aéroport et à sensibiliser sur les dangers du trafic de drogue.

Affaire Ndella Madior Diouf : Accusations de maltraitance dans la pouponnière « Keur Yeurmandé »

Ndella Madior Diouf, fondatrice de la pouponnière « Keur Yeurmandé », a comparu devant le juge du deuxième cabinet, Mamadou Seck, avant-hier mercredi 08 mai. Au cours de son interrogatoire qui a duré plusieurs heures, la directrice de la radio Safir Fm aurait nié catégoriquement toutes les accusations portées contre elle, selon une source judiciaire citée par le journal Les Echos. Malgré cela, elle reste en détention.

Placée sous mandat de dépôt en décembre 2023, Ndella Madior Diouf est poursuivie pour plusieurs chefs d’accusation, notamment « homicide involontaire, complicité dudit chef, traite de personnes, exercice illégal de la profession de médecine, privation d’aliment à des enfants ou de soins ayant entraîné la mort, obtention illicite de certificats aux fins d’inhumation, mise en danger de la vie d’autrui, non-assistance à personne en danger et exploitation d’une pouponnière sans autorisations ».

L’affaire a éclaté après la diffusion de vidéos montrant des enfants victimes de maltraitance dans sa pouponnière sur les réseaux sociaux. Son assistant Cheikh Tidiane Ndiaye, le gardien des lieux Djiby Sow et El Hadji Sène, animateur à Saphir Fm, ont également été inculpés et placés sous contrôle judiciaire pour avoir admis avoir enterré clandestinement deux bébés décédés dans la pouponnière.

L’enquête menée par la Brigade de protection de la Sûreté urbaine a révélé que le nombre de bébés décédés s’élève à 6. Quarante-huit autres bébés retrouvés dans la pouponnière ont été évacués vers des structures de santé locales pour recevoir des soins.

Saisie historique de faux billets par la douane Sénégalaise à Sénoba

La Douane sénégalaise a récemment réussi une saisie spectaculaire de faux billets d’une valeur de trois milliards quatre cent quarante-sept millions de FCFA (3 447 000 000) à Sénoba, sur la transgambienne, dans le département de Bounkiling, région de Sédhiou (sud).

Cette opération remarquable a été menée par la toute nouvelle Brigade commerciale des Douanes de Sénoba, relevant de la Subdivision de Kolda, dans la Région douanière du Sud, selon un communiqué de la Division de la Communication et des Relations publiques de la Douane.

La réussite de cette double opération découle de l’exploitation de renseignements indiquant un projet de transfert et de blanchiment de faux billets par des individus opérant dans le Sud du pays.

Dans la nuit du lundi 06 au mardi 07 mai vers 22h, les agents de ladite unité ont intercepté un premier groupe de trois personnes, dont un individu se prétendant membre des Forces de Défense et de Sécurité. Ces faussaires détenaient des coupures de 500, 200 et 100 euros en billets noirs, équivalant à 02 milliards 292 millions de francs CFA, ainsi que des coupures en dollars, totalisant 913 millions de francs CFA, soit au total 3 milliards 205 millions de francs CFA.

Dans le cadre de cette même opération, un autre individu a été arrêté le mardi 07 mai vers 15h30 avec des coupures de billets noirs d’une valeur de 242 millions de francs CFA.

Cette prouesse des soldats de l’économie a été saluée par la hiérarchie, soulignant les différentes saisies réalisées par cette Brigade depuis son installation. La Subdivision des Douanes de Kolda, à laquelle est rattachée la Brigade commerciale des Douanes de Sénoba, a réalisé, en quelques mois, des saisies de billets noirs d’une valeur totale de plus de 9 milliards 300 millions de francs CFA.

Face à cette menace, l’Administration des Douanes a réaffirmé sa détermination à démanteler les réseaux criminels, notamment ceux liés au faux monnayage, et invite les populations à collaborer avec les unités douanières pour soutenir leurs efforts dans l’exercice de leur mission.

Le réseau Repsfeco encourage la participation des filles  dans les Forces Armées de l’espace CEDEAO 

Le Réseau Paix et Sécurité pour les Femmes de l’Espace CEDEAO (Repsfeco) exprime son soutien à l’intégration des filles au sein des forces armées. Dans cette perspective, la présidente régionale et nationale du réseau, accompagnée d’une délégation de femmes gradées de l’Armée et de la Gendarmerie, s’est rendue au lycée Djignabo à Ziguinchor (sud) pour sensibiliser les élèves sur les opportunités offertes par les forces de défense et de sécurité.

Malgré les efforts déployés par les autorités pour encourager la participation des femmes dans ces domaines, leur représentation demeure faible, ne dépassant que 5% de l’effectif total. Mme Ndiago Ndiaye, présidente du Repsfeco, souligne ainsi la nécessité de sensibiliser davantage les filles afin qu’elles envisagent de rejoindre ces corps.

Le choix du lycée Djignabo n’est pas fortuit, car il se distingue par son ancienneté, ses résultats scolaires et surtout par sa population féminine importante. Selon Mme Ndiaye, les femmes au sein des forces armées apportent une sensibilité et une écoute précieuses, agissant en tant que médiatrices dans divers domaines.

La rencontre a permis aux élèves de découvrir les enjeux et les opportunités offerts par ces corps, notamment la gratuité des formations. Le proviseur du lycée Djignabo, M. Henri Kantoussan, espère que cette sensibilisation encouragera les élèves à envisager de nouvelles perspectives.

Rokhyatou Kandé, élève en classe de Terminale, témoigne de l’impact positif de cette rencontre : « J’ai déposé trois fois dans l’Armée et j’ai raté le coche, mais là, grâce à cette sensibilisation, je vais encore essayer, et je sais que cette fois-ci je vais réussir ». Cette déclaration illustre l’espoir et la détermination suscités chez les jeunes filles présentes par cette initiative.

Appel des observatoires territoriaux pour une gestion transparente des ressources extractives au Sénégal

Lors d’un point presse tenu dimanche dernier, les membres des Observatoires Territoriaux sur le Secteur Extractif (OTSE) des Communes de Darou Khoudoss, Mboro et Taiba Ndiaye ont lancé un appel urgent au gouvernement sénégalais pour une meilleure gestion des ressources extractives dans la région.

Ils ont mis en lumière les défis rencontrés dans leurs communautés, tels que le transport de produits dangereux sur les routes locales, les fuites de gaz nuisibles aux cultures et arbres fruitiers, ainsi que le non-respect des obligations environnementales et des dispositions sur le contenu local par les entreprises extractives.

Dans un communiqué adressé à PressAfrik, ils ont exhorté les entreprises à respecter leurs obligations légales et contractuelles, à garantir la sécurité des installations, et à être transparentes dans leur gestion des revenus sociaux et environnementaux. De même, ils ont appelé les autorités locales à renforcer l’intercommunalité pour une meilleure prise en charge des problèmes liés au secteur extractif, et à assurer la redevabilité dans l’utilisation des fonds destinés au développement local.

Les membres des OTSE ont également encouragé les communautés locales à rester vigilantes et à surveiller de près les engagements pris par les entreprises et les autorités. Ils ont exprimé leur soutien à l’État sénégalais dans sa volonté de réviser les contrats miniers et ont appelé à des mesures concrètes pour répondre aux conclusions de la Cour des comptes.

Ces observatoires jouent un rôle crucial dans la défense des droits des communautés locales en favorisant le dialogue et la concertation entre les différentes parties prenantes du secteur extractif. Leur mission comprend notamment la facilitation du dialogue entre les entreprises et les populations locales, la collecte et l’analyse des données sur l’exploitation minière et pétro-gazière, ainsi que la sensibilisation sur les revenus générés par ces activités.

Leur appel survient dans un contexte marqué par la récente publication d’un rapport de la Cour des comptes sur le contrôle des recettes issues du secteur minier, ainsi que par la volonté affirmée des nouvelles autorités de revoir les contrats miniers pour mieux protéger les intérêts nationaux.

Le Président Bassirou Diomaye Faye participera au sommet de l’OCI en Gambie

Le Président sénégalais, Bassirou Diomaye Faye, a annoncé sa participation au 15e Sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) qui se tiendra à Banjul, en Gambie, ce week-end. Le thème de ce sommet est « Promouvoir l’unité et la solidarité par le dialogue pour le développement durable ».

Déjà, des experts et des ministres des Affaires étrangères sont sur place à Banjul pour préparer les documents de travail de cette importante réunion des chefs d’État et de gouvernement.

Fondée en septembre 1969 en réaction à l’incendie criminel de la troisième mosquée de l’islam, Masjdi Al Aqsa à Jérusalem, l’OCI compte 57 États membres répartis sur quatre continents. Son objectif principal est de protéger et de sauvegarder les intérêts du monde musulman en promouvant la paix et l’harmonie mondiales. Les trois principaux organes de l’OCI sont le Sommet des chefs d’État, le Conseil des ministres des Affaires étrangères (CFM) et le Secrétariat général.

En 2016, l’Organisation a adopté un plan d’actions décennal axé sur divers domaines, notamment la paix et la sécurité, la Palestine et Al-Qods (Jérusalem), la réduction de la pauvreté, la lutte contre le terrorisme, l’investissement et la finance, la sécurité alimentaire, la science et la technologie, le changement climatique et la durabilité, la modération, la culture et l’harmonie interconfessionnelle, l’autonomisation des femmes, l’action humanitaire islamique conjointe, les droits de l’homme et la bonne gouvernance.