Perturbations imminentes dans le secteur du nettoiement

Le secteur du nettoiement pourrait connaître de sérieuses perturbations dans les prochains jours, les concessionnaires menaçant d’interrompre la collecte des ordures à partir de ce jeudi 25 juillet 2024.

Dans un communiqué, le collectif des concessionnaires du nettoiement a annoncé : « En tant que dirigeants d’entreprises responsables et soucieux du bien-être des populations et de leur santé, nous vous informons qu’en l’absence de solutions allant dans le sens de l’apurement de nos arriérés, nous serons dans l’incapacité technique et financière de continuer à assurer le service de collecte des déchets sur l’étendue du territoire national à compter de ce jeudi 25 juillet 2024. »

Malgré des concertations antérieures avec les autorités du secteur et une audience accordée par le ministre en charge, les concessionnaires déplorent l’absence de progrès concret dans le règlement de leurs arriérés de 2023 et des factures de 2024. « Nous avons aussi saisi la direction générale de la Sonaged qui est restée sans réaction à ce jour », ont-ils ajouté.

Les concessionnaires avaient auparavant suspendu leur mouvement en raison de la fête de l’Aïd, mais face à l’inertie des autorités, ils se voient contraints de reprendre leur action pour attirer l’attention sur leur situation financière critique.

Un Nouveau paradigme pour l’assainissement de Touba

Lors de sa visite à Touba, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Cheikh Tidiane Dièye, a annoncé le lancement d’un nouveau paradigme pour l’assainissement des grandes villes, basé sur « une approche structurante ». Cette initiative, prévue après la fin de l’hivernage, vise à résoudre les problèmes d’inondations dans cette ville sainte du Sénégal.

Cheikh Tidiane Dièye a souligné les défis liés à l’accès à l’eau potable et à l’assainissement dans la capitale du mouridisme. Il a assuré que ces questions seraient intégrées dans les politiques publiques gouvernementales. « Touba, la deuxième grande ville du Sénégal en termes de population, bénéficiera dans le cadre de ce nouveau paradigme de grands chantiers d’assainissement, basés sur un plan directeur dynamique et évolutif, adapté à la croissance rapide de la ville », a-t-il expliqué.

Le ministre a également annoncé que cette nouvelle stratégie de lutte contre les inondations permettrait de définir une approche holistique pour gérer les problèmes d’inondations dans les centres urbains.

Cette visite de terrain, effectuée en compagnie du député Serigne Cheikh Thioro Mbackè, du maire de la commune de Touba mosquée, Abdoul Ahad Ka, et des chefs régionaux de services concernés, a permis de constater de visu les enjeux liés aux inondations et de planifier les mesures à prendre pour y faire face efficacement.

Nouvelle saisie de cocaïne à l’aéroport Blaise Diagne

La Brigade spéciale des Douanes de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD) a saisi 36 plaquettes de cocaïne, pesant 40,3 kilogrammes, d’une valeur estimée à 3,2 milliards de francs CFA, selon une source douanière. Cette saisie a été réalisée dimanche dernier, comme indiqué mercredi dans un communiqué de la Division de la Communication et des Relations publiques des Douanes.

La drogue était soigneusement rangée dans deux valises appartenant à une femme de nationalité française, en partance pour l’Europe. Le test positif à la cocaïne, effectué par les agents des Douanes, a été confirmé par le Laboratoire national d’Analyse de Drogues de la Police technique et scientifique.

La suspecte a été arrêtée et la procédure judiciaire suit son cours. La saisie a été rendue possible grâce à un renseignement exploité en collaboration avec les Services de la Haute Autorité des Aéroports du Sénégal (HAAS).

Il s’agit de la deuxième saisie de cocaïne destinée à l’exportation réalisée par la Brigade spéciale des Douanes de l’AIBD, après celle du 8 juin 2024, où 20 kilogrammes de cocaïne avaient été interceptés.

Collaboration Sénégalo-Allemande pour l’avancement technologique du BRT à Dakar

Hier mardi, le ministre des Transports El Malick Ndiaye a accompagné Mme Annalena Baerbock, ministre allemande des Affaires étrangères, lors de sa visite des installations techniques du Bus Rapid Transit (BRT) à Dakar. Cette initiative marque une étape clé dans la coopération visant à intégrer des avancées technologiques dans le système de transport urbain.

La visite au centre de maintenance et d’exploitation a mis en lumière l’engagement des deux parties à améliorer l’efficacité et la durabilité des services du BRT. Pour Dakar, le développement des infrastructures de transport demeure un défi central de la politique publique, et la collaboration avec l’Allemagne promet des solutions innovantes pour renforcer ce secteur crucial.

Lors des discussions, les ministres ont identifié les défis à relever pour assurer le bon fonctionnement et la maintenance continue des infrastructures du BRT. Ils ont également exploré d’autres opportunités de collaboration, notamment dans le domaine ferroviaire, afin de soutenir une transition écologique efficace pour le Sénégal.

Réception du pré-rapport sur le domaine public maritime par le Premier Ministre Ousmane Sonko

Le lundi 15 juillet, le Premier ministre Ousmane Sonko a reçu le pré-rapport de la commission ad hoc chargée du contrôle et de la vérification des titres et occupations sur les anciennes et nouvelles dépendances du Domaine Public Maritime (DPM). Ce pré-rapport sanctionne deux mois de travaux intensifs réalisés par la commission dans la région de Dakar.

La cérémonie de remise s’est déroulée en présence du ministre, Secrétaire général du Gouvernement et Président de la Commission, du ministre de l’Urbanisme, des Collectivités Territoriales et de l’Aménagement des Territoires, ainsi que des autres membres de la commission.

Selon le service communicationnel de la primature, le rapport final sera transmis au Président de la République au courant de cette semaine, après son approbation par le Premier ministre.

Cette initiative reflète l’engagement du gouvernement à assurer une gestion transparente et efficace du Domaine Public Maritime, essentiel pour le développement durable de la région de Dakar.

Lancement d’un projet pour l’autonomisation et la résilience des femmes au Sénégal et au Mali

Les régions de Tambacounda (est) et Kédougou (sud-est) au Sénégal sont les nouvelles cibles d’un projet ambitieux d’autonomisation et de renforcement de la résilience des femmes et des filles, lancé sous l’égide d’ONU Femmes. Ce projet s’étend également à la région de Kayes au Mali, visant à apporter des solutions durables aux défis rencontrés par les femmes dans ces zones transfrontalières.

Un atelier de planification et de lancement de ce projet s’est tenu à Tambacounda jeudi, marquant le début d’une initiative financée par le gouvernement italien à hauteur de 2 millions d’euros, soit environ 1,3 milliard de francs CFA. Ce financement est équitablement réparti entre le Sénégal et le Mali, comme l’a précisé Diénaba Wane, la coordinatrice du bureau d’ONU Femmes au Sénégal.

Les agences régionales de développement de Tambacounda et de Ziguinchor sont chargées de piloter ce projet au Sénégal sur une période de trente-six mois. « C’est un projet intégré que nous voulons mettre en œuvre dans les régions de Kédougou et Tambacounda, pour le Sénégal, et de Kayes, pour le Mali, » a expliqué Mme Wane.

Les zones transfrontalières des deux pays font face à de nombreux défis, notamment la protection des femmes dans des zones de conflits, les violences faites aux femmes et aux filles, la vulnérabilité économique des femmes, et les obstacles à leur participation à la gouvernance des organisations.

Mme Wane a souligné que les trois régions ciblées sont confrontées à des défis similaires, d’où la nécessité d’un projet concerté pour renforcer les capacités des femmes, notamment à travers la formation. « Le projet va mettre en place des mécanismes de protection contre la vulnérabilité des femmes et des filles, assurer également une intégration transfrontalière permettant aux communautés de vivre ensemble dans une ambiance de paix et de sécurité, » a-t-elle assuré.

La représentante de la coopération italienne au Sénégal, Eugenia Pisani, a rappelé l’engagement de longue date de l’Italie avec ONU Femmes pour promouvoir l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes. Elle a également mis en lumière les difficultés d’accès aux services sociaux de base dans les zones frontalières, conduisant les populations à se déplacer entre le Sénégal et le Mali pour obtenir des soins.

Ce projet vise à promouvoir la paix et la cohésion sociale en répondant aux priorités des gouvernements sénégalais et malien dans ces zones, en offrant des solutions concrètes aux mouvements de population et aux défis transfrontaliers rencontrés par les femmes et les filles.

Renforcement de l’engagement citoyen à travers « Setal Sunu Rew » : Succès de la seconde édition et cap sur la reforestation pour la troisième édition

Le Chef de l’Etat a récemment mis en lumière l’importance sociale de l’initiative citoyenne « Setal Sunu Rew », saluant le succès de sa seconde édition. Cette mobilisation nationale, qui s’est déroulée le 6 juillet, a rassemblé divers acteurs de la société, dont le Premier Ministre, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, les Autorités administratives, les Maires, les services de l’Etat, les acteurs privés, les jeunes, les femmes et les forces vives de la Nation.

L’événement a été l’occasion pour le Chef de l’Etat de féliciter chaleureusement tous les participants pour leur engagement et leur contribution au succès de cette journée dédiée à l’action citoyenne. Il a également exprimé sa reconnaissance envers ceux qui ont œuvré pour promouvoir les valeurs de solidarité et de responsabilité environnementale.

En perspective, Bassirou Diomaye Faye a souligné l’importance de préparer activement la prochaine édition, qui se concentrera sur la thématique cruciale de la « Reforestation ». Prévue pour les 3 et 4 août 2024, cette troisième édition de la Journée nationale de l’arbre promet d’être un moment significatif pour sensibiliser et mobiliser autour de la préservation de notre environnement.

Ainsi, « Setal Sunu Rew » continue de renforcer son rôle essentiel dans la promotion de l’engagement citoyen et de l’action collective pour le bien-être de la société sénégalaise.

Expulsion d’un imam Sénégalais radicalisé annoncée par Gérald Darmanin

Le ministre de l’Intérieur français, Gérald Darmanin, a annoncé ce mercredi 10 juillet l’expulsion d’un imam sénégalais basé dans le département de l’Aube. Selon Darmanin, cet imam radicalisé a tenu des propos jugés douteux envers les femmes et a prôné l’isolement des musulmans.

« Ce matin encore, nous avons pu interpeller, et il sera expulsé aujourd’hui, un imam radicalisé sénégalais qui est dans le département de l’Aube », a déclaré le ministre au micro d’Europe 1. Il a précisé que ce religieux avait affirmé dans ses prêches que les femmes doivent rester chez elles et que les musulmans ne doivent pas se mélanger aux non-musulmans.

Gérald Darmanin a justifié cette mesure rapide grâce à la loi immigration et séparatisme, soulignant que cette législation permet d’expulser des imams radicalisés en 24 heures. « Nous avons la possibilité d’expulser des imams radicalisés en 24 heures. Voilà, ça, c’est de l’efficacité pour la protection des Français », a-t-il affirmé.

Le ministre a également critiqué le programme du Nouveau Front populaire (NFP), qui prévoit de supprimer ces lois s’il arrive à Matignon, qualifiant cette perspective d’« extrêmement dangereuse » pour la France.

L’expulsion de cet imam est prévue pour se dérouler dans la journée, illustrant la détermination des autorités françaises à lutter contre les discours radicaux sur leur territoire.

Prochaine attribution des bourses socio-pédagogiques pour les étudiants Sénégalais à l’Étranger

La commission d’attribution des bourses socio-pédagogiques aux étudiants sénégalais inscrits à l’étranger se réunira bientôt pour publier la liste des bénéficiaires, a annoncé le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Abdourahmane Diouf.

« Cette commission sera organisée très bientôt. Ce que je demande aux étudiants qui sont à l’étranger, c’est d’être patients. Nous mettons en place des dispositifs pour garantir des paiements de bourses plus rapides et organisés », a-t-il déclaré lors d’un entretien avec des journalistes de l’APS et du quotidien Le Soleil.

Abdourahmane Diouf a expliqué que le retard dans l’attribution des bourses est lié à un gap budgétaire d’un milliard de francs CFA découvert après son installation en avril. « Nous ne pouvons pas nous permettre de tenir la commission sans avoir cette garantie budgétaire », a-t-il précisé.

Le ministre a assuré que les pistes pour combler ce déficit ont été identifiées et que la réunion de la commission se tiendra très prochainement pour sélectionner les bénéficiaires.

« Ce n’est pas une session annulée mais reportée. Nous travaillons à résorber le passif budgétaire que nous avons trouvé à notre arrivée », a-t-il ajouté, en soulignant l’importance de la prudence pour éviter de désigner des boursiers sans budget disponible.

En ce qui concerne les bourses nationales, Abdourahmane Diouf a indiqué que, mis à part un retard de trois jours à son arrivée, les paiements se déroulent sans accroc. Cependant, il a noté des tensions de trésorerie en juillet, dues à un budget annuel de neuf mois au lieu de douze, et a mentionné des efforts extraordinaires avec le ministère des Finances pour trouver des solutions.

Le ministre a également évoqué les prochaines étapes de l’action de son ministère, notamment la finalisation des résultats du bac et l’orientation des bacheliers via CAMPUSEN, avec pour objectif d’orienter au moins 80% des bacheliers d’ici le 19 septembre 2024.

L’usage détourné du Tababa, un stimulant sexuel controversé, inquiète en Casamance et au-delà

Depuis quelques jours, un produit controversé en provenance de la Casamance, dans le sud du Sénégal, suscite de vives inquiétudes. Connu sous les noms de « Tababa », « Boro », « Nokoss », « Khandjénou » ou encore « Garab », ce mélange de substances, initialement utilisé pour des raisons médicales comme le traitement de la stérilité, est désormais détourné par certaines femmes en stimulant sexuel, entraînant de graves conséquences sanitaires et sociales.

Décrit comme un « donneur de plaisir sexuel », le Tababa cause des ravages au sein des communautés de la Casamance. Le quotidien Bess Bi alerte sur les nombreux divorces provoqués par ce stimulant, les femmes devenant accros à cette substance au détriment de leurs relations conjugales. Des agents communautaires tirent également la sonnette d’alarme sur les risques de cancer du col de l’utérus liés à son utilisation.

Fatou Cissé, présidente de l’association « Badjenou Gokh » de Ziguinchor, a récemment mis en lumière cette situation alarmante. Selon elle, le Tababa, composé de substances nocives telles que le « khémé », le yamba, et même de la cocaïne, ruine la vie de nombreuses femmes en Casamance. Elle qualifie cette drogue de « deuxième mari », procurant un plaisir sexuel qui rend les femmes dépendantes au point de ne plus avoir besoin de leurs époux.

Le phénomène s’étend désormais au-delà de la Casamance. À Dakar, le sachet de cette poudre aphrodisiaque coûte jusqu’à 200 francs, tandis qu’il est vendu à moindre coût dans les villages casamançais. Mamy Bayo, une autre voix de la région, explique que le Tababa était à l’origine utilisé pour traiter divers maux, allant de la stérilité aux douleurs dentaires. Cependant, son usage comme stimulant sexuel est devenu courant, entraînant des effets secondaires graves comme des irritations vaginales, des cervicites, et même des risques de fistules lors des accouchements difficiles.

La fabrication du Tababa reste floue, mais le danger est clair : une fois commencé, il est presque impossible de s’en passer. Selon des informations recueillies par le journal, près de 80 % des femmes en Casamance utilisent ce produit, malgré les risques. Certains hommes l’utilisent également pour traiter l’hydrocèle, ajoutant une couche supplémentaire à cette problématique de santé publique.

Le gouvernement et les organisations de santé publique sont appelés à prendre des mesures urgentes pour sensibiliser la population aux dangers du Tababa et pour réguler la distribution de ce produit afin de protéger la santé et le bien-être des citoyens.

Le Sénégal bénéficiera d’un troisième compact du Millennium Challenge Corporation pour l’économie bleue

Le Sénégal va bénéficier d’un “troisième compact” du Millennium Challenge Corporation (MCC) du gouvernement américain, destiné à l’économie basée sur les ressources aquatiques. Cette annonce a été faite par le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, mercredi, à Dakar.

Lors de la cérémonie dédiée au 248e anniversaire de la déclaration d’indépendance des États-Unis d’Amérique, organisée à l’ambassade américaine au Sénégal, M. Sarr a souligné l’importance de ce nouveau partenariat : “Un troisième compact est attendu dans le domaine de l’économie bleue. Ceci témoigne que les États-Unis sont à nos côtés.”

Les précédents compacts du MCC, qui s’élèvent à plusieurs centaines de milliards de francs CFA, ont permis au Sénégal de construire d’importantes infrastructures au cours de la dernière décennie. Ce troisième compact devrait renforcer encore davantage les capacités économiques du pays, en se concentrant sur les ressources en eau.

Abdourahmane Sarr a également mis en lumière la forte présence de la diaspora sénégalaise aux États-Unis : “Mon propos ne saurait être exhaustif si j’omettais d’évoquer la situation de la forte communauté sénégalaise établie aux États-Unis depuis plusieurs décennies. Cette diaspora, présente dans toutes les grandes villes du pays, du nord au sud, d’est en ouest, a parfaitement su s’intégrer et tirer parti de l’American dream.”

Il a conclu en assurant les représentants des États-Unis de la volonté des nouvelles autorités sénégalaises de contribuer pleinement et efficacement à la consolidation des relations bilatérales entre les deux pays. “Les États-Unis sont une terre d’opportunités, où la liberté économique, bien encadrée, permet à tout un chacun de s’y réaliser. C’est ce que nous ambitionnons de réaliser au Sénégal’’, a affirmé M. Sarr.

Le gouvernement annonce 83 projets de loi et des réformes majeures

Le Conseil des ministres, tenu ce mercredi 3 juillet, a révélé l’élaboration de 83 projets de loi, 294 projets de décret et 110 projets d’arrêté dans le cadre des réformes publiques.

Le Premier ministre, Ousmane Sonko, a exhorté les ministres à prendre en charge cet agenda législatif et réglementaire de manière efficace. Il a souligné la nouvelle doctrine qui consiste à préparer les projets de décret et d’arrêté d’application avant l’examen des projets de loi en Conseil des ministres.

Afin d’assurer le bon déroulement de ces réformes, le Premier ministre a demandé aux ministres de renforcer les services juridiques de leurs ministères en termes de ressources humaines et d’équipements. Il a également insisté sur l’utilisation optimale de l’application mise à disposition par la primature, visant à renforcer la culture d’évaluation des performances par le biais de reportings trimestriels.

Projets d’électrification rurale et gestion des archives

Ousmane Sonko a exhorté à la mise en place d’un dispositif d’archivage efficace au sein des ministères et a demandé au ministre de la Fonction publique de finaliser le projet d’arrêté pour la révision du Programme d’appui à la modernisation de l’administration.

En matière d’énergie, il a appelé à accélérer les projets d’électrification rurale et à renforcer l’accès des ménages à l’énergie solaire. Le Premier ministre a également insisté sur l’approvisionnement en électricité durant la période de chaleur et la réalisation d’un pipeline de gaz entre Saint-Louis et Dakar, lié à l’exploitation du gisement Grand Tortue Ahmeyim.

Réoccupation du building administratif Mamadou-Dia

Enfin, Ousmane Sonko a abordé les développements concernant la réoccupation progressive des locaux du building administratif Mamadou-Dia, soulignant l’importance de la gestion du contrat de remise en état de cet édifice.

Ces réformes et initiatives montrent la détermination du gouvernement à moderniser et améliorer l’administration et les infrastructures du pays, tout en répondant aux besoins immédiats des citoyens.

Le Premier ministre Ousmane Sonko demande du temps pour résoudre les désencombrements à Colobane

Le Premier ministre Ousmane Sonko a reçu mardi une délégation de commerçants et d’habitants de la Commune de Colobane (Dakar) à la Primature. Lors de cette rencontre, il a exprimé la nécessité d’un délai supplémentaire pour régler le problème des désencombrements tout en refusant toute forme de pression.

« Il faut savoir gérer une situation. Notre équipe vient d’être installée alors il nous faut du temps pour mettre en place un bon programme pour pouvoir dérouler. Nous sommes dans un pays qui a toujours subi des pressions. Nous n’allons pas accepter cela. Le gouvernement n’est pas dans une dynamique électoraliste. Un mandat relève de l’ordre divin », a déclaré fermement Ousmane Sonko.

Le Premier ministre a également affirmé sa position ferme sur la question : « Ce qui est sûr, d’ailleurs, nous avons donné des instructions. Nous ne laisserons personne occuper les espaces publics de manière anarchique ».

Lors des échanges, les discussions ont porté sur les solutions globales à apporter aux enjeux du marché et du cadre de vie à Colobane. Suite à sa visite sur le terrain, le gouvernement maintient son engagement à résoudre les problématiques de cette commune.

Visite du Dr Abdourahmane Diouf à l’université Gaston Berger

Le week-end dernier, Dr Abdourahmane Diouf, ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a achevé sa tournée des universités publiques sénégalaises à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis (Nord). Cette visite avait pour but de diagnostiquer les problèmes auxquels sont confrontées ces institutions. À l’UGB, le ministre a identifié plusieurs défis communs aux universités du pays, notamment des difficultés budgétaires, le manque de personnel et les chantiers inachevés.

Lors de sa visite, Dr Diouf a souligné que toutes les universités publiques du Sénégal partagent trois grands problèmes : le budget, le recrutement de personnel et l’achèvement des chantiers. « Le plus gros problème c’est le budget. Toutes les universités du Sénégal ont un problème de budget », a-t-il déclaré. Selon Sud Quotidien, en 2024, les universités n’ont reçu des fonds que pour neuf mois, entraînant un fonctionnement au ralenti de ces établissements.

Le ministre a également mentionné que de nombreux chantiers sont achevés à 80 % et prêts à être réceptionnés. « La plupart des chantiers, que ce soient les chapiteaux, sont déjà terminés et il faut juste les réceptionner pour pouvoir y faire des cours magistraux pouvant accueillir jusqu’à 1500 étudiants », a-t-il précisé.

Pour résoudre les problèmes de personnel, Dr Diouf a annoncé le recrutement de 1500 enseignants, visant à combler le déficit actuel. Quant aux besoins financiers, il estime qu’un budget de 125 milliards FCFA est nécessaire pour résoudre à court terme les défis rencontrés par les universités publiques.

Au cours de sa visite à l’UGB, Dr Diouf a également été interpellé par les étudiants sur des problèmes quotidiens tels que l’accès à l’eau, au WiFi et à l’hébergement. Les étudiants ont exprimé leurs préoccupations concernant l’assainissement et la promiscuité au sein du campus social.

Répondant à ces préoccupations, le ministre a promis de travailler sur ces problèmes. « Nous avons rencontré toutes les composantes de l’université parce que c’est dans notre démarche d’être inclusifs. Nous les avons écoutées », a-t-il affirmé.

La tournée de Dr Diouf met en lumière les défis importants auxquels sont confrontées les universités sénégalaises, et souligne l’urgence de solutions concrètes pour assurer un enseignement de qualité dans des conditions optimales.

Incinération de drogues à Rufisque : une saisie historique d’une valeur de 400 à 700 milliards de francs CFA

L’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS) a procédé mercredi à l’incinération d’une importante quantité de drogue à Rufisque. La valeur marchande de cette drogue est estimée entre 400 et 700 milliards de francs CFA, selon l’APS.

La drogue, saisie dans la région de Dakar, a été incinérée dans les fours de la cimenterie SOCOCIM à Rufisque. La cérémonie a été présidée par Alioune Aidara Niang, secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, et s’est déroulée en présence de plusieurs responsables de la sécurité publique et des autorités administratives du département de Rufisque.

« Nous pouvons estimer la valeur de cette drogue incinérée à environ entre 400 et 700 milliards de francs CFA. La saisie de cette drogue couvre les deux dernières années », a déclaré Ndiarré Sène, directeur de l’OCRTIS. Il a souligné que cette saisie est le résultat des efforts continus des forces de défense et de sécurité.

Alioune Aidara Niang a annoncé que le gouvernement profitera de la Semaine de lutte contre la drogue pour renforcer la sensibilisation et la mobilisation des acteurs. Il a insisté sur l’importance de contrer les trafiquants, qui utilisent désormais des technologies avancées dans leurs opérations.

Cette incinération marque un coup important porté au trafic de drogue dans la région, illustrant l’engagement du gouvernement et des forces de sécurité à lutter contre ce fléau.

Inspection du chantier de l’autoroute Mbour-Kaolack-Fatick

Hier, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, a inspecté le chantier de l’autoroute Mbour-Kaolack-Fatick. Lors de cette visite, il a annoncé que la livraison de l’ouvrage est anticipée pour mai 2025, devançant ainsi la date initiale prévue pour janvier 2026. L’autoroute sera livrée avec tous les équipements nécessaires et pourrait être prolongée jusqu’à Tambacounda, offrant une perspective d’extension significative du réseau autoroutier dans la région.

Sur l’axe Fatick-Kaolack, long de 100 kilomètres, 40 kilomètres sont déjà goudronnés avec des voies séparées. Malick Ndiaye s’est réjoui de la progression de la construction, affirmant que cette autoroute aura un impact positif sur l’économie du pays et sur la vie des populations locales.

« Les travaux avancent bien, et nous allons livrer avant le délai de janvier 2026, ce qui est formidable pour un ouvrage qui dessert plusieurs régions. Nous examinons également la possibilité de poursuivre vers Tambacounda afin de réduire les accidents et d’améliorer la mobilité », a-t-il déclaré.

Le ministre a également évoqué le développement du transport ferroviaire comme une option complémentaire pour soutenir les populations et favoriser des activités génératrices de revenus.

« Cela va contribuer à la réduction des accidents dans une zone particulièrement accidentogène. De plus, des projets seront initiés dans le cadre de notre programme », a-t-il ajouté.

Le projet comprend également la construction de routes de connexion, notamment le contournement nord de Kaolack sur sept kilomètres. Les résultats attendus incluent une augmentation de la capacité d’écoulement du trafic, une amélioration des conditions de circulation et de sécurité dans les zones traversées, une meilleure desserte de l’aéroport à partir de la zone centre, ainsi qu’une amélioration du cadre de vie des populations.

Cette initiative souligne l’engagement du gouvernement à moderniser les infrastructures de transport du pays et à améliorer la qualité de vie des citoyens en facilitant la mobilité et en réduisant les accidents de la route.

Annonce de transparence dans le secteur des médias par le Ministre Alioune Sall

Le ministre de la Communication, Alioune Sall, a annoncé la publication prochaine de la liste des médias reconnus par ses services, ainsi que les noms de leurs propriétaires. Cette déclaration a été faite lors de la Journée de réflexion sur « Médias, liberté de presse, les lanceurs d’alertes et la sécurité des journalistes » tenue ce mardi 25 juin 2024.

« Je tiens à rappeler que le nouveau gouvernement, en collaboration avec les associations présentes ici, ainsi que nos partenaires techniques des Nations Unies et de la société civile, s’engage à garantir une transparence accrue dans la gouvernance du secteur des médias », a affirmé le ministre.

Il a souligné que cette démarche implique la publication des médias officiellement reconnus et la divulgation de leurs véritables propriétaires, pour éviter que les médias ne soient perçus comme des outils d’influence ou de lobbying.

En marge de cet événement, Alioune Sall a également abordé la question de la fiscalité dans les médias, rappelant que les entreprises de presse doivent se conformer aux règlements en vigueur, y compris le paiement des impôts. Il a insisté sur le rôle des employeurs dans la garantie des conditions de travail optimales pour les professionnels des médias, tout en assurant que l’État du Sénégal soutiendra les entreprises de médias transparentes.

Enfin, le ministre a évoqué le fond d’appui et de développement de la presse, soulignant l’importance d’un soutien financier transparent pour renforcer l’économie du secteur des médias et contribuer au développement national. Il a réaffirmé l’engagement du gouvernement à travailler en étroite collaboration avec les partenaires de la presse pour réaliser cette vision.

Les Meuniers industriels du Sénégal reprennent la production de farine boulangère

Au Sénégal, l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) a décidé de reprendre la production de farine boulangère après des tensions avec le gouvernement. Les minotiers avaient initialement menacé de suspendre la production suite à une baisse de 25 francs CFA sur le prix de la baguette de pain, estimant que cette mesure nuisait à leurs intérêts.

Suite à une médiation menée par le Président Baïdy Agne du Conseil National du Patronat du Sénégal (CNP) et le Président Ousmane Mbaye du Syndicat Professionnel des Industries du Sénégal (SPIS), l’AMIS a invité les entreprises concernées à reprendre leurs activités. Les meuniers ont déclaré être soucieux de l’amélioration du pouvoir d’achat des Sénégalais et ont demandé au gouvernement de clarifier les mécanismes de subvention.

Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Serigne Guèye Diop, a rappelé que la baisse des prix des denrées de première nécessité, effective depuis le 24 juin, faisait suite à des concertations entre avril et juin 2024. Il a souligné que les nouveaux prix de la farine de blé étaient basés sur des analyses techniques des coûts du marché international. Le ministre a également révélé que les activités de minoterie étaient rentables, avec des chiffres d’affaires importants en 2023.

Enfin, le gouvernement a mis en demeure les meuniers de respecter les prix fixés et a annoncé des missions de vérification dans les minoteries pour assurer un approvisionnement correct du marché du pain, essentiel pour le petit-déjeuner des Sénégalais.

Avant cette crise avec les meuniers, le gouvernement avait déjà pris des mesures pour contrôler les tarifs de transport pendant la célébration de l’Aïd-el-Kébir, en affrétant des bus publics pour pallier l’augmentation des tarifs imposée par les transporteurs privés.

Démantèlement d’un site clandestin d’orpaillage à Kédougou : 58 personnes interpellées

Une importante opération de démantèlement a été menée sur un site clandestin d’orpaillage à Kédougou, selon un communiqué de la Direction des relations publiques des armées sénégalaises (Dirpa). Cette action, inscrite dans le cadre de l’opération Sentinelle-Est lancée le 10 février 2024, a conduit à l’interpellation de 58 individus, dont 23 ont été placés en garde à vue pour exploitation illégale d’or.

Sur le site de Sayansoutou, situé dans le département de Saraya, 35 autres personnes ont été interpellées. Parmi elles, des femmes et des enfants ont été libérés après identification. La Dirpa a également annoncé la saisie de plusieurs matériels utilisés pour l’orpaillage clandestin, dont 13 motopompes, 2 groupes électrogènes, 28 motos, 38 concasseurs d’or, 64 pelles et 5 panneaux solaires, tous consignés à la Gendarmerie.

Les unités de la Zone militaire n°4, responsables de cette opération, ont intensifié leur lutte contre l’exploitation illégale de l’or dans la région de Kédougou. Cette initiative vise à éradiquer les pratiques d’orpaillage clandestin et à restaurer l’ordre dans une zone fortement impactée par l’exploitation irrégulière.

Baisse des prix des produits de grande consommation : Annonce du Ministre de l’Industrie et du Commerce

À partir de lundi, les prix des produits de grande consommation tels que le riz brisé ordinaire, l’huile de palme raffinée, le sucre cristallisé, le pain, la farine de blé et le ciment seront en baisse. Cette annonce a été faite par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, vendredi, après la réunion du Conseil national de la consommation.

« Tous les prix seront immédiatement applicables sur l’ensemble du territoire, et l’affichage des prix sera obligatoire, comme précisé par l’arrêté que je vais signer dès aujourd’hui, » a déclaré M. Diop. Les nouveaux prix sont les suivants : la baguette de pain à 150 francs, le litre d’huile à 1000 francs, le kilo de sucre cristallisé à 600 francs, et le sac de ciment à 3550 francs.

Pour assurer le respect de ces nouveaux tarifs, le ministère prendra toutes les dispositions nécessaires en collaboration avec les acteurs du secteur, y compris les importateurs, commerçants, industriels et consommateurs. « Le contrôle sur le terrain sera effectif et renforcé. Nous impliquerons les volontaires de la consommation ainsi que les forces de défense et de sécurité, » a-t-il précisé.

Un dispositif spécial sera discuté et mis en place avec le Port autonome de Dakar pour accélérer les déchargements et les dédouanements. Tous les acteurs seront également sollicités pour un contrôle citoyen, avec l’implication des relais communautaires tels que les « badienou gokh » et les chefs de quartier.

Serigne Guèye Diop a aussi mentionné que des mesures structurelles seront poursuivies pour soutenir la souveraineté économique et alimentaire, réorganiser la distribution et établir des magasins de référence comme les SONADIS sur tout le territoire. Les politiques industrielles seront encouragées et des procédures d’appel d’offres seront mises en place.

« En attendant, nous allons mettre en œuvre une meilleure politique d’approvisionnement sur l’ensemble du territoire, » a-t-il conclu, invitant tous les acteurs à remonter les difficultés et à participer aux réflexions par le biais de concertations avec le Haut conseil de la consommation et le Conseil national de la consommation.

Ouverture d’une enquête judiciaire pour détournement de Fonds au Port Autonome de Dakar

La lutte contre le détournement des deniers publics prend une nouvelle dimension au Port autonome de Dakar. Waly Diouf Bodian, le nouveau Directeur général, devra s’intéresser à une affaire de détournement concernant la construction d’un immeuble servant de siège social, évaluée à plus de 6 milliards de F Cfa.

Selon le journal Libération, le parquet de Dakar a décidé d’ouvrir une information judiciaire sur un décaissement de 6,490 milliards de Fcfa au Port autonome de Dakar. La Sûreté urbaine (SU) de Dakar, en charge de l’enquête, a déjà entendu plusieurs responsables du Port impliqués dans cette transaction qui remonte à la gestion d’Aboubacar Sédikh Bèye.

Le 10 mai 2021, une convention avait été conclue entre le Port et un entrepreneur pour « la cession sous conditions suspensives des peines et soins édifiés sur des terrains dépendant du domaine portuaire », devant Maître Tabara Diop, notaire à Dakar. En contrepartie, l’entrepreneur devait recevoir du Port un montant de 6,490,000,000 Fcfa, payables en deux tranches égales.

Cependant, après avoir reçu un acompte de 3,245,000,000 Fcfa à la signature de la convention, un avenant signé le 5 décembre 2022, prévoyait le paiement du reliquat. Pour faciliter l’achèvement des travaux de l’immeuble, le Port a remis une traite bancaire de 3,245,000,000 Fcfa à l’entrepreneur, qui s’était engagé à livrer l’immeuble dans un délai de quatre mois, soit au plus tard le 5 avril 2023. Mais, à ce jour, l’immeuble n’a toujours pas été livré malgré le respect par le Port de toutes ses obligations contractuelles.

Ces faits, selon le plaignant, constituent un détournement de deniers publics. L’entrepreneur affirme que les montants décaissés ont servi à payer les prestations, le dédouanement et la pose des matériaux nécessaires pour terminer le bâtiment, qui est encore en chantier.

Il est à noter que cette affaire avait déjà été soulevée par l’ancien Directeur général, Mountaga Sy, sans qu’elle ne connaisse de suite. La relance de l’enquête sous la direction de Waly Diouf Bodian pourrait marquer un tournant décisif dans la gestion de cette affaire sensible.

Le Ministre de l’Intérieur appelle au calme à Madina Gounass après des affrontements Religieux

Le général Jean Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, s’est rendu ce mardi à Madina Gounass pour rencontrer le khalife général après des affrontements entre deux communautés religieuses survenus après la prière de la Tabaski. Le ministre a plaidé pour apaiser les tensions et renforcer les relations, affirmant que le khalife avait accepté sa demande de calmer les esprits.

« Nous sommes venus ici aujourd’hui pour renforcer les liens et réitérer ma demande faite hier [lundi] au khalife pour apaiser les esprits et baisser la tension, et il a accepté. C’est pourquoi j’ai effectué le déplacement pour consolider les acquis et encore demander le retour au calme », a déclaré le général Tine.

Le ministre a souligné l’importance de rétablir la tranquillité dans la cité religieuse, où les violences ont éclaté pendant la célébration de l’Aid-el-Kébir. Il a rencontré le khalife général de Madina Gounass, Thierno Amadou Tidiane Ba, et sera également reçu par le Khalife général du Fouladou, Thierno Mounirou Baldé.

« Les disciples de Thierno Mouhamadou Seydou Bâ et ceux de Thierno Amadou Baldé se sont violemment affrontés après la prière de l’Eid. Cet incident marque une résurgence de tensions qui s’étaient apaisées depuis des années. Pour l’instant, on dénombre beaucoup de blessés et de destructions matérielles », a expliqué un témoin.

Le bilan de ces affrontements fait état d’un mort et de plusieurs blessés.

Le Sénégal vise un accès universel à l’assainissement pour les populations vulnérables d’Ici 2030

Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement du Sénégal, Dr Cheikh Tidiane Dièye, a annoncé jeudi l’ambition du gouvernement de porter le taux d’accès global à l’assainissement pour les populations vulnérables à 100% avant 2030, en ligne avec les Objectifs de développement durable (ODD).

Lors de l’ouverture officielle de l’atelier de lancement du Projet d’amélioration de la gouvernance du sous-secteur de l’assainissement au Sénégal (SAN-GOV) à Diamniadio, le ministre a souligné que le taux d’accès actuel est de 61,2%. « Notre ambition, c’est d’aller à 100% dans les années à venir », a-t-il déclaré.

L’événement a rassemblé des officiels, élus territoriaux, députés, spécialistes, experts, et partenaires techniques et financiers, soulignant l’importance de la collaboration multisectorielle dans ce domaine.

Dr Dièye a noté que, malgré les efforts considérables ces dernières années, les défis restent importants, notamment en matière d’assainissement. En 2022, le taux d’accès aux services d’assainissement était de 71,7 % en milieu urbain contre 52,6% en milieu rural. Le taux d’accès global était alors de 61,2%, comparé à une moyenne de 34% en Afrique subsaharienne.

« Nous avons une ambition très forte que d’ici 2030, au moment où la communauté internationale se retrouvera pour faire l’évaluation des ODD, le Sénégal soit parmi les premiers en Afrique et dans le monde à réaliser l’accès universel à l’assainissement », a affirmé le ministre.

Il a souligné que le Sénégal est actuellement en pointe et cité en référence grâce aux efforts conjoints des parties prenantes, l’expertise des agents officiels, et l’implication des collectivités territoriales, du secteur privé, et de la société civile.

Le ministre a réaffirmé son engagement à soutenir les partenaires et les parties prenantes, en soulignant l’importance d’une approche transectorielle mobilisant toutes les forces vives. « Les solutions à trouver ne peuvent pas être seulement portées par les acteurs officiels. Il y a beaucoup d’innovations et d’idées à la base produites par les communautés qu’il faut encourager », a-t-il déclaré.

Il a exprimé sa gratitude aux partenaires techniques et financiers pour leur soutien dans cette ambitieuse initiative de création d’un environnement propice à un assainissement sécurisé et durable pour tous.

Le sixième objectif des ODD vise un accès universel et équitable à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement d’ici 2030, en mettant particulièrement l’accent sur les populations vulnérables. Avec cet engagement, le Sénégal montre sa détermination à être un leader en matière d’assainissement en Afrique.

Le président Bassirou Diomaye Faye appelle à la paix et à la solidarité pour la Tabaski

Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a prononcé un appel solennel lors du Conseil des ministres tenu mercredi dernier. Il a exhorté tous les citoyens à se rassembler dans la prière pour un Sénégal de paix, de justice et de prospérité, renforçant ainsi la solidarité nationale.

En prévision de la fête de la Tabaski, célébration majeure pour la communauté musulmane, le chef de l’État a adressé ses chaleureuses félicitations à l’Oummah islamique et plus particulièrement à la communauté musulmane sénégalaise. Il a également chargé le gouvernement, en particulier le ministre de l’Intérieur, de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la bonne organisation des prières à travers le pays.

M. Faye a également annoncé sa participation à la prière de la Tabaski qui se tiendra à la Grande Mosquée de Dakar, marquant ainsi son engagement personnel dans cet événement religieux majeur.

Selon les informations de la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (CONACOC), la fête de la Tabaski sera célébrée cette année le lundi 17 juin. Cet événement revêt une grande importance spirituelle et sociale pour les musulmans sénégalais, et cette année, le président Bassirou Diomaye Faye a clairement appelé à vivre cette période dans l’unité et la fraternité, valeurs essentielles pour le bien-être de la nation.

Cette initiative présidentielle souligne l’importance de la paix, de la solidarité et de la coopération pour assurer un avenir prospère pour tous les citoyens du Sénégal.

Visite du Ministre Abdourahmane Diouf à l’université Assane Seck : Un Plan d’urgence pour accélérer les chantiers

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation du Sénégal, Abdourahmane Diouf, a récemment effectué une visite guidée des chantiers en cours à l’Université Assane Seck de Ziguinchor. Initiés en 2015, ces travaux n’ont pas encore été achevés, provoquant des grèves récurrentes des étudiants.

Lors de sa visite, le ministre a rassuré les étudiants sur l’imminente finalisation des travaux, affirmant que « la livraison des chantiers sera effective prochainement ». Selon lui, « il est d’une urgence absolue de terminer les chantiers de l’Université Assane Seck de Ziguinchor dans les plus brefs délais ». Pour atteindre cet objectif, Abdourahmane Diouf a annoncé la mise en place d’un plan d’urgence visant à achever les travaux d’ici deux mois.

Dans une déclaration faite au journal Les Échos, le ministre a expliqué : « Nous avons fait le diagnostic de la situation et nous savons où se trouvent les goulots d’étranglement. Nous avons discuté avec l’entrepreneur responsable du chantier et nous savons que nous sommes en mesure de résoudre le problème assez rapidement. Nous prendrons les dispositions nécessaires pour régler le problème le plus rapidement possible. »

Depuis 2015, l’inachèvement des chantiers a causé des grèves cycliques organisées par les différentes amicales étudiantes de l’université, qui demandent l’achèvement des 12 amphithéâtres promis. Les problèmes ne se limitent pas aux amphithéâtres, puisque l’Université de Ziguinchor est également confrontée à des déficits en salles de cours, laboratoires et divers outils techniques nécessaires au bon fonctionnement des activités académiques.

En marge des discussions sur les infrastructures, le ministre Diouf a également abordé le volet socio-pédagogique avec les différents acteurs de l’université, en particulier les étudiants, afin d’améliorer leur environnement d’apprentissage et leur bien-être.

Cette visite et les mesures annoncées marquent un pas important vers la résolution des problèmes infrastructurels et académiques de l’Université Assane Seck, apportant une lueur d’espoir pour la communauté universitaire de Ziguinchor.

Journée africaine de la macroéconomie : Un Pas Vers la Stabilité et la Croissance en Afrique

Ce lundi 10 juin 2024, l’Institut africain de développement économique et de planification (IDEP) de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) a organisé la Journée africaine de la macroéconomie. Cet événement, axé sur le thème « Promouvoir la stabilité macroéconomique et la croissance en Afrique : Approches prêtes pour l’avenir », a réuni décideurs politiques, praticiens, universitaires et groupes de réflexion pour aborder les défis macroéconomiques du continent.

Antonio Pedro, Secrétaire exécutif adjoint de l’IDEP, a souligné l’importance de surmonter les obstacles tels que la gestion inefficace des finances publiques, les politiques monétaires incohérentes et la dette croissante. Il a déclaré : « L’Afrique se trouve à un carrefour, confrontée à de nombreux défis et opportunités qui exigent notre ingéniosité et notre détermination collectives ».

Bamba Diop, Conseiller technique du ministre sénégalais de l’Économie, a insisté sur la nécessité de poursuivre les réformes pour renforcer la résilience macroéconomique et exploiter les talents de la jeune population africaine. « L’élan démographique de l’Afrique pourrait propulser la croissance future si et seulement si les États créent des opportunités économiques pour tous », a-t-il ajouté.

La conférence a également mis en avant l’importance de la stabilité macroéconomique pour attirer les investissements et permettre une allocation efficace des ressources. En conclusion, Antonio Pedro a affirmé : « Promouvoir la stabilité macroéconomique et une croissance inclusive et verte en Afrique nécessite une approche holistique et tournée vers l’avenir ».

Cet événement constitue une étape cruciale pour favoriser une croissance économique durable et inclusive en Afrique.

Lutte acharnée contre le trafic de drogue : La douane sénégalaise intensifie ses actions

Au Sénégal, la lutte contre le trafic de drogue s’intensifie, surtout dans les zones frontalières, avec une série d’opérations fructueuses menées par l’administration douanière. Les récentes saisies de stupéfiants témoignent de l’efficacité des mesures prises pour contrer ce fléau.

La dernière opération en date s’est déroulée à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), où la brigade spéciale des douanes a réalisé une saisie exceptionnelle de vingt kilogrammes de cocaïne, d’une valeur de 1,6 milliard de francs CFA. La drogue était habilement dissimulée dans un lot de sacs de gingembre destinés à l’exportation vers un pays de l’Union européenne.

Grâce à une opération méticuleuse de filature et de livraison surveillée, les agents ont appréhendé un individu, considéré comme le cerveau du trafic, tentant de quitter le pays. Trois autres complices ont également été arrêtés au cours de ces opérations. Des éléments de preuve découverts dans une villa à Popenguine ont permis aux douaniers de remonter jusqu’aux circuits de conditionnement de la drogue, renforçant ainsi l’arsenal de preuves contre les trafiquants.

Cette saisie impressionnante s’inscrit dans une série d’actions menées par la douane sénégalaise ces derniers jours. Le 3 juin 2024, la brigade mobile de Fatick a saisi 33 kilogrammes de cocaïne à Ngouloul, mettant fin aux activités d’un réseau de trafiquants opérant dans la région centrale du pays. Ces succès font suite à une précédente saisie de cocaïne effectuée à Keur-Ayip, dans le département de Nioro à Kaolack, à la frontière avec la Gambie.

Face à la montée des trafics, l’administration douanière renforce ses dispositifs de surveillance et d’intervention, démontrant ainsi son engagement ferme dans la lutte contre le commerce illicite de stupéfiants.

Difficultés pour les opérateurs agricoles : L’Impact des dettes de l’État sur les banques

Des difficultés émergent pour les opérateurs agricoles alors que la campagne arachidière 2023-2024 est déjà en cours sur la majeure partie du territoire. La cause de leurs ennuis réside dans l’obtention des lettres de garantie auprès des banques, qui refusent catégoriquement en raison des dettes accumulées par l’État, s’élevant à 91 milliards de francs CFA.

Modou Fall, président de la Fédération nationale des opérateurs privés actifs dans la commercialisation, explique dans une déclaration au quotidien Source A que cette situation contraint certains opérateurs à démarrer la campagne avec leurs propres moyens, bien que la distribution des engrais et des semences ait déjà commencé. Malheureusement, même en utilisant leurs propres fonds, les banques persistent à refuser d’émettre les lettres de garantie nécessaires.

Ce problème est exacerbé par le non-remboursement des dettes contractées lors de la précédente campagne arachidière, en particulier les 53 milliards de francs CFA dus à la Banque agricole. Moustapha Sylla, un autre opérateur économique, souligne que bien que les distributions aient commencé, elles n’ont pas encore atteint le seuil critique de 50 % sur l’ensemble du territoire.

Cette situation met en péril la stabilité financière et opérationnelle des opérateurs agricoles, compromettant ainsi le bon déroulement de la campagne et menaçant la sécurité alimentaire du pays. Des mesures urgentes sont nécessaires pour résoudre ce problème et permettre aux opérateurs de mener à bien leurs activités dans des conditions appropriées.

Agression armée contre des commerçants de moutons à Podor

L’approche de la Tabaski, marquée par d’intenses activités économiques comme le commerce de moutons, s’accompagne aussi d’un risque accru d’agressions. hier jeudi vers 18 h à Podor, dans le nord du pays, des commerçants revenant du marché hebdomadaire de Thillé Boubacar ont été attaqués par des hommes encagoulés à bord d’un 4×4, rapporte le quotidien Bès-bi. Les assaillants ont tiré sur les pneus de leur véhicule, l’obligeant à s’immobiliser en pleine brousse.

À bord de la voiture se trouvaient des vendeurs de moutons transportant de fortes sommes d’argent. Incapables de résister aux hommes armés qui les ont menacés et ligoté certains d’entre eux, les passagers ont remis tout ce qu’ils avaient : argent et téléphones portables. Après leur forfait, les malfrats sont remontés dans leur véhicule de couleur blanche et ont disparu dans la brousse.

Un passager, ayant réussi à cacher son téléphone, a pu appeler ses parents à Biddy pour demander secours. Cette agression fait planer une psychose d’insécurité sur les marchés hebdomadaires à l’approche de la fête de la Tabaski.

 

Nouvelles réformes éducatives au Sénégal : Renouveau et ambitions pour l’école

Après un séminaire visant à résoudre les chevauchements des années universitaires, le nouveau gouvernement sénégalais se lance dans une série de réformes pour aligner l’éducation sur les valeurs et ambitions nationales. Cet engagement fait partie intégrante du Projet de transformation systémique du pays, initié par le président Bassirou Diomaye Faye.

Lors du dernier conseil des ministres, le président Faye a insisté sur la nécessité de repositionner stratégiquement l’éducation dans le pays, soulignant l’inadéquation des programmes éducatifs avec les réalités sénégalaises, les enjeux du numérique et les besoins économiques nationaux.

Pour répondre à ces défis, le gouvernement prévoit une évaluation approfondie du système éducatif, en tenant compte de la déperdition scolaire, du manque d’infrastructures et du déficit d’enseignants. Le président a également appelé au renforcement du rôle des instituts de formation des enseignants à tous les niveaux, du préscolaire à l’université, pour garantir une amélioration continue de la qualité de l’enseignement.

Dans cette optique, le développement numérique de l’école sera une priorité, avec un accent particulier sur la digitalisation intégrale du système éducatif. Le Premier ministre Ousmane Sonko est chargé de planifier les recrutements d’enseignants pour les cinq prochaines années, ainsi que d’éradiquer les abris provisoires et de mettre en œuvre un programme de construction d’infrastructures scolaires adaptées.

Face aux revendications des syndicats d’enseignants, le gouvernement s’engage à réfléchir à un financement durable et soutenable du système éducatif, tout en demandant un calendrier scolaire et universitaire plus maîtrisé.

Le récent séminaire du ministère de l’Enseignement supérieur a proposé des solutions pour mettre fin aux chevauchements des années universitaires, dont un plan de rattrapage sur deux ans et le recrutement de personnel enseignant et administratif supplémentaire. Ces initiatives visent à stabiliser l’année universitaire et à mieux encadrer les étudiants dans leur parcours académique.