Visite du Dr Abdourahmane Diouf à l’université Gaston Berger

Le week-end dernier, Dr Abdourahmane Diouf, ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, a achevé sa tournée des universités publiques sénégalaises à l’Université Gaston Berger (UGB) de Saint-Louis (Nord). Cette visite avait pour but de diagnostiquer les problèmes auxquels sont confrontées ces institutions. À l’UGB, le ministre a identifié plusieurs défis communs aux universités du pays, notamment des difficultés budgétaires, le manque de personnel et les chantiers inachevés.

Lors de sa visite, Dr Diouf a souligné que toutes les universités publiques du Sénégal partagent trois grands problèmes : le budget, le recrutement de personnel et l’achèvement des chantiers. « Le plus gros problème c’est le budget. Toutes les universités du Sénégal ont un problème de budget », a-t-il déclaré. Selon Sud Quotidien, en 2024, les universités n’ont reçu des fonds que pour neuf mois, entraînant un fonctionnement au ralenti de ces établissements.

Le ministre a également mentionné que de nombreux chantiers sont achevés à 80 % et prêts à être réceptionnés. « La plupart des chantiers, que ce soient les chapiteaux, sont déjà terminés et il faut juste les réceptionner pour pouvoir y faire des cours magistraux pouvant accueillir jusqu’à 1500 étudiants », a-t-il précisé.

Pour résoudre les problèmes de personnel, Dr Diouf a annoncé le recrutement de 1500 enseignants, visant à combler le déficit actuel. Quant aux besoins financiers, il estime qu’un budget de 125 milliards FCFA est nécessaire pour résoudre à court terme les défis rencontrés par les universités publiques.

Au cours de sa visite à l’UGB, Dr Diouf a également été interpellé par les étudiants sur des problèmes quotidiens tels que l’accès à l’eau, au WiFi et à l’hébergement. Les étudiants ont exprimé leurs préoccupations concernant l’assainissement et la promiscuité au sein du campus social.

Répondant à ces préoccupations, le ministre a promis de travailler sur ces problèmes. « Nous avons rencontré toutes les composantes de l’université parce que c’est dans notre démarche d’être inclusifs. Nous les avons écoutées », a-t-il affirmé.

La tournée de Dr Diouf met en lumière les défis importants auxquels sont confrontées les universités sénégalaises, et souligne l’urgence de solutions concrètes pour assurer un enseignement de qualité dans des conditions optimales.

Incinération de drogues à Rufisque : une saisie historique d’une valeur de 400 à 700 milliards de francs CFA

L’Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants (OCRTIS) a procédé mercredi à l’incinération d’une importante quantité de drogue à Rufisque. La valeur marchande de cette drogue est estimée entre 400 et 700 milliards de francs CFA, selon l’APS.

La drogue, saisie dans la région de Dakar, a été incinérée dans les fours de la cimenterie SOCOCIM à Rufisque. La cérémonie a été présidée par Alioune Aidara Niang, secrétaire général du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique, et s’est déroulée en présence de plusieurs responsables de la sécurité publique et des autorités administratives du département de Rufisque.

« Nous pouvons estimer la valeur de cette drogue incinérée à environ entre 400 et 700 milliards de francs CFA. La saisie de cette drogue couvre les deux dernières années », a déclaré Ndiarré Sène, directeur de l’OCRTIS. Il a souligné que cette saisie est le résultat des efforts continus des forces de défense et de sécurité.

Alioune Aidara Niang a annoncé que le gouvernement profitera de la Semaine de lutte contre la drogue pour renforcer la sensibilisation et la mobilisation des acteurs. Il a insisté sur l’importance de contrer les trafiquants, qui utilisent désormais des technologies avancées dans leurs opérations.

Cette incinération marque un coup important porté au trafic de drogue dans la région, illustrant l’engagement du gouvernement et des forces de sécurité à lutter contre ce fléau.

Inspection du chantier de l’autoroute Mbour-Kaolack-Fatick

Hier, le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et aériens, Malick Ndiaye, a inspecté le chantier de l’autoroute Mbour-Kaolack-Fatick. Lors de cette visite, il a annoncé que la livraison de l’ouvrage est anticipée pour mai 2025, devançant ainsi la date initiale prévue pour janvier 2026. L’autoroute sera livrée avec tous les équipements nécessaires et pourrait être prolongée jusqu’à Tambacounda, offrant une perspective d’extension significative du réseau autoroutier dans la région.

Sur l’axe Fatick-Kaolack, long de 100 kilomètres, 40 kilomètres sont déjà goudronnés avec des voies séparées. Malick Ndiaye s’est réjoui de la progression de la construction, affirmant que cette autoroute aura un impact positif sur l’économie du pays et sur la vie des populations locales.

« Les travaux avancent bien, et nous allons livrer avant le délai de janvier 2026, ce qui est formidable pour un ouvrage qui dessert plusieurs régions. Nous examinons également la possibilité de poursuivre vers Tambacounda afin de réduire les accidents et d’améliorer la mobilité », a-t-il déclaré.

Le ministre a également évoqué le développement du transport ferroviaire comme une option complémentaire pour soutenir les populations et favoriser des activités génératrices de revenus.

« Cela va contribuer à la réduction des accidents dans une zone particulièrement accidentogène. De plus, des projets seront initiés dans le cadre de notre programme », a-t-il ajouté.

Le projet comprend également la construction de routes de connexion, notamment le contournement nord de Kaolack sur sept kilomètres. Les résultats attendus incluent une augmentation de la capacité d’écoulement du trafic, une amélioration des conditions de circulation et de sécurité dans les zones traversées, une meilleure desserte de l’aéroport à partir de la zone centre, ainsi qu’une amélioration du cadre de vie des populations.

Cette initiative souligne l’engagement du gouvernement à moderniser les infrastructures de transport du pays et à améliorer la qualité de vie des citoyens en facilitant la mobilité et en réduisant les accidents de la route.

Annonce de transparence dans le secteur des médias par le Ministre Alioune Sall

Le ministre de la Communication, Alioune Sall, a annoncé la publication prochaine de la liste des médias reconnus par ses services, ainsi que les noms de leurs propriétaires. Cette déclaration a été faite lors de la Journée de réflexion sur « Médias, liberté de presse, les lanceurs d’alertes et la sécurité des journalistes » tenue ce mardi 25 juin 2024.

« Je tiens à rappeler que le nouveau gouvernement, en collaboration avec les associations présentes ici, ainsi que nos partenaires techniques des Nations Unies et de la société civile, s’engage à garantir une transparence accrue dans la gouvernance du secteur des médias », a affirmé le ministre.

Il a souligné que cette démarche implique la publication des médias officiellement reconnus et la divulgation de leurs véritables propriétaires, pour éviter que les médias ne soient perçus comme des outils d’influence ou de lobbying.

En marge de cet événement, Alioune Sall a également abordé la question de la fiscalité dans les médias, rappelant que les entreprises de presse doivent se conformer aux règlements en vigueur, y compris le paiement des impôts. Il a insisté sur le rôle des employeurs dans la garantie des conditions de travail optimales pour les professionnels des médias, tout en assurant que l’État du Sénégal soutiendra les entreprises de médias transparentes.

Enfin, le ministre a évoqué le fond d’appui et de développement de la presse, soulignant l’importance d’un soutien financier transparent pour renforcer l’économie du secteur des médias et contribuer au développement national. Il a réaffirmé l’engagement du gouvernement à travailler en étroite collaboration avec les partenaires de la presse pour réaliser cette vision.

Les Meuniers industriels du Sénégal reprennent la production de farine boulangère

Au Sénégal, l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) a décidé de reprendre la production de farine boulangère après des tensions avec le gouvernement. Les minotiers avaient initialement menacé de suspendre la production suite à une baisse de 25 francs CFA sur le prix de la baguette de pain, estimant que cette mesure nuisait à leurs intérêts.

Suite à une médiation menée par le Président Baïdy Agne du Conseil National du Patronat du Sénégal (CNP) et le Président Ousmane Mbaye du Syndicat Professionnel des Industries du Sénégal (SPIS), l’AMIS a invité les entreprises concernées à reprendre leurs activités. Les meuniers ont déclaré être soucieux de l’amélioration du pouvoir d’achat des Sénégalais et ont demandé au gouvernement de clarifier les mécanismes de subvention.

Le ministre du Commerce et de l’Industrie, Serigne Guèye Diop, a rappelé que la baisse des prix des denrées de première nécessité, effective depuis le 24 juin, faisait suite à des concertations entre avril et juin 2024. Il a souligné que les nouveaux prix de la farine de blé étaient basés sur des analyses techniques des coûts du marché international. Le ministre a également révélé que les activités de minoterie étaient rentables, avec des chiffres d’affaires importants en 2023.

Enfin, le gouvernement a mis en demeure les meuniers de respecter les prix fixés et a annoncé des missions de vérification dans les minoteries pour assurer un approvisionnement correct du marché du pain, essentiel pour le petit-déjeuner des Sénégalais.

Avant cette crise avec les meuniers, le gouvernement avait déjà pris des mesures pour contrôler les tarifs de transport pendant la célébration de l’Aïd-el-Kébir, en affrétant des bus publics pour pallier l’augmentation des tarifs imposée par les transporteurs privés.

Démantèlement d’un site clandestin d’orpaillage à Kédougou : 58 personnes interpellées

Une importante opération de démantèlement a été menée sur un site clandestin d’orpaillage à Kédougou, selon un communiqué de la Direction des relations publiques des armées sénégalaises (Dirpa). Cette action, inscrite dans le cadre de l’opération Sentinelle-Est lancée le 10 février 2024, a conduit à l’interpellation de 58 individus, dont 23 ont été placés en garde à vue pour exploitation illégale d’or.

Sur le site de Sayansoutou, situé dans le département de Saraya, 35 autres personnes ont été interpellées. Parmi elles, des femmes et des enfants ont été libérés après identification. La Dirpa a également annoncé la saisie de plusieurs matériels utilisés pour l’orpaillage clandestin, dont 13 motopompes, 2 groupes électrogènes, 28 motos, 38 concasseurs d’or, 64 pelles et 5 panneaux solaires, tous consignés à la Gendarmerie.

Les unités de la Zone militaire n°4, responsables de cette opération, ont intensifié leur lutte contre l’exploitation illégale de l’or dans la région de Kédougou. Cette initiative vise à éradiquer les pratiques d’orpaillage clandestin et à restaurer l’ordre dans une zone fortement impactée par l’exploitation irrégulière.

Baisse des prix des produits de grande consommation : Annonce du Ministre de l’Industrie et du Commerce

À partir de lundi, les prix des produits de grande consommation tels que le riz brisé ordinaire, l’huile de palme raffinée, le sucre cristallisé, le pain, la farine de blé et le ciment seront en baisse. Cette annonce a été faite par le ministre de l’Industrie et du Commerce, Serigne Guèye Diop, vendredi, après la réunion du Conseil national de la consommation.

« Tous les prix seront immédiatement applicables sur l’ensemble du territoire, et l’affichage des prix sera obligatoire, comme précisé par l’arrêté que je vais signer dès aujourd’hui, » a déclaré M. Diop. Les nouveaux prix sont les suivants : la baguette de pain à 150 francs, le litre d’huile à 1000 francs, le kilo de sucre cristallisé à 600 francs, et le sac de ciment à 3550 francs.

Pour assurer le respect de ces nouveaux tarifs, le ministère prendra toutes les dispositions nécessaires en collaboration avec les acteurs du secteur, y compris les importateurs, commerçants, industriels et consommateurs. « Le contrôle sur le terrain sera effectif et renforcé. Nous impliquerons les volontaires de la consommation ainsi que les forces de défense et de sécurité, » a-t-il précisé.

Un dispositif spécial sera discuté et mis en place avec le Port autonome de Dakar pour accélérer les déchargements et les dédouanements. Tous les acteurs seront également sollicités pour un contrôle citoyen, avec l’implication des relais communautaires tels que les « badienou gokh » et les chefs de quartier.

Serigne Guèye Diop a aussi mentionné que des mesures structurelles seront poursuivies pour soutenir la souveraineté économique et alimentaire, réorganiser la distribution et établir des magasins de référence comme les SONADIS sur tout le territoire. Les politiques industrielles seront encouragées et des procédures d’appel d’offres seront mises en place.

« En attendant, nous allons mettre en œuvre une meilleure politique d’approvisionnement sur l’ensemble du territoire, » a-t-il conclu, invitant tous les acteurs à remonter les difficultés et à participer aux réflexions par le biais de concertations avec le Haut conseil de la consommation et le Conseil national de la consommation.

Ouverture d’une enquête judiciaire pour détournement de Fonds au Port Autonome de Dakar

La lutte contre le détournement des deniers publics prend une nouvelle dimension au Port autonome de Dakar. Waly Diouf Bodian, le nouveau Directeur général, devra s’intéresser à une affaire de détournement concernant la construction d’un immeuble servant de siège social, évaluée à plus de 6 milliards de F Cfa.

Selon le journal Libération, le parquet de Dakar a décidé d’ouvrir une information judiciaire sur un décaissement de 6,490 milliards de Fcfa au Port autonome de Dakar. La Sûreté urbaine (SU) de Dakar, en charge de l’enquête, a déjà entendu plusieurs responsables du Port impliqués dans cette transaction qui remonte à la gestion d’Aboubacar Sédikh Bèye.

Le 10 mai 2021, une convention avait été conclue entre le Port et un entrepreneur pour « la cession sous conditions suspensives des peines et soins édifiés sur des terrains dépendant du domaine portuaire », devant Maître Tabara Diop, notaire à Dakar. En contrepartie, l’entrepreneur devait recevoir du Port un montant de 6,490,000,000 Fcfa, payables en deux tranches égales.

Cependant, après avoir reçu un acompte de 3,245,000,000 Fcfa à la signature de la convention, un avenant signé le 5 décembre 2022, prévoyait le paiement du reliquat. Pour faciliter l’achèvement des travaux de l’immeuble, le Port a remis une traite bancaire de 3,245,000,000 Fcfa à l’entrepreneur, qui s’était engagé à livrer l’immeuble dans un délai de quatre mois, soit au plus tard le 5 avril 2023. Mais, à ce jour, l’immeuble n’a toujours pas été livré malgré le respect par le Port de toutes ses obligations contractuelles.

Ces faits, selon le plaignant, constituent un détournement de deniers publics. L’entrepreneur affirme que les montants décaissés ont servi à payer les prestations, le dédouanement et la pose des matériaux nécessaires pour terminer le bâtiment, qui est encore en chantier.

Il est à noter que cette affaire avait déjà été soulevée par l’ancien Directeur général, Mountaga Sy, sans qu’elle ne connaisse de suite. La relance de l’enquête sous la direction de Waly Diouf Bodian pourrait marquer un tournant décisif dans la gestion de cette affaire sensible.

Le Ministre de l’Intérieur appelle au calme à Madina Gounass après des affrontements Religieux

Le général Jean Baptiste Tine, ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, s’est rendu ce mardi à Madina Gounass pour rencontrer le khalife général après des affrontements entre deux communautés religieuses survenus après la prière de la Tabaski. Le ministre a plaidé pour apaiser les tensions et renforcer les relations, affirmant que le khalife avait accepté sa demande de calmer les esprits.

« Nous sommes venus ici aujourd’hui pour renforcer les liens et réitérer ma demande faite hier [lundi] au khalife pour apaiser les esprits et baisser la tension, et il a accepté. C’est pourquoi j’ai effectué le déplacement pour consolider les acquis et encore demander le retour au calme », a déclaré le général Tine.

Le ministre a souligné l’importance de rétablir la tranquillité dans la cité religieuse, où les violences ont éclaté pendant la célébration de l’Aid-el-Kébir. Il a rencontré le khalife général de Madina Gounass, Thierno Amadou Tidiane Ba, et sera également reçu par le Khalife général du Fouladou, Thierno Mounirou Baldé.

« Les disciples de Thierno Mouhamadou Seydou Bâ et ceux de Thierno Amadou Baldé se sont violemment affrontés après la prière de l’Eid. Cet incident marque une résurgence de tensions qui s’étaient apaisées depuis des années. Pour l’instant, on dénombre beaucoup de blessés et de destructions matérielles », a expliqué un témoin.

Le bilan de ces affrontements fait état d’un mort et de plusieurs blessés.

Le Sénégal vise un accès universel à l’assainissement pour les populations vulnérables d’Ici 2030

Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement du Sénégal, Dr Cheikh Tidiane Dièye, a annoncé jeudi l’ambition du gouvernement de porter le taux d’accès global à l’assainissement pour les populations vulnérables à 100% avant 2030, en ligne avec les Objectifs de développement durable (ODD).

Lors de l’ouverture officielle de l’atelier de lancement du Projet d’amélioration de la gouvernance du sous-secteur de l’assainissement au Sénégal (SAN-GOV) à Diamniadio, le ministre a souligné que le taux d’accès actuel est de 61,2%. « Notre ambition, c’est d’aller à 100% dans les années à venir », a-t-il déclaré.

L’événement a rassemblé des officiels, élus territoriaux, députés, spécialistes, experts, et partenaires techniques et financiers, soulignant l’importance de la collaboration multisectorielle dans ce domaine.

Dr Dièye a noté que, malgré les efforts considérables ces dernières années, les défis restent importants, notamment en matière d’assainissement. En 2022, le taux d’accès aux services d’assainissement était de 71,7 % en milieu urbain contre 52,6% en milieu rural. Le taux d’accès global était alors de 61,2%, comparé à une moyenne de 34% en Afrique subsaharienne.

« Nous avons une ambition très forte que d’ici 2030, au moment où la communauté internationale se retrouvera pour faire l’évaluation des ODD, le Sénégal soit parmi les premiers en Afrique et dans le monde à réaliser l’accès universel à l’assainissement », a affirmé le ministre.

Il a souligné que le Sénégal est actuellement en pointe et cité en référence grâce aux efforts conjoints des parties prenantes, l’expertise des agents officiels, et l’implication des collectivités territoriales, du secteur privé, et de la société civile.

Le ministre a réaffirmé son engagement à soutenir les partenaires et les parties prenantes, en soulignant l’importance d’une approche transectorielle mobilisant toutes les forces vives. « Les solutions à trouver ne peuvent pas être seulement portées par les acteurs officiels. Il y a beaucoup d’innovations et d’idées à la base produites par les communautés qu’il faut encourager », a-t-il déclaré.

Il a exprimé sa gratitude aux partenaires techniques et financiers pour leur soutien dans cette ambitieuse initiative de création d’un environnement propice à un assainissement sécurisé et durable pour tous.

Le sixième objectif des ODD vise un accès universel et équitable à l’eau potable, à l’hygiène et à l’assainissement d’ici 2030, en mettant particulièrement l’accent sur les populations vulnérables. Avec cet engagement, le Sénégal montre sa détermination à être un leader en matière d’assainissement en Afrique.

Le président Bassirou Diomaye Faye appelle à la paix et à la solidarité pour la Tabaski

Le président de la République du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, a prononcé un appel solennel lors du Conseil des ministres tenu mercredi dernier. Il a exhorté tous les citoyens à se rassembler dans la prière pour un Sénégal de paix, de justice et de prospérité, renforçant ainsi la solidarité nationale.

En prévision de la fête de la Tabaski, célébration majeure pour la communauté musulmane, le chef de l’État a adressé ses chaleureuses félicitations à l’Oummah islamique et plus particulièrement à la communauté musulmane sénégalaise. Il a également chargé le gouvernement, en particulier le ministre de l’Intérieur, de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la bonne organisation des prières à travers le pays.

M. Faye a également annoncé sa participation à la prière de la Tabaski qui se tiendra à la Grande Mosquée de Dakar, marquant ainsi son engagement personnel dans cet événement religieux majeur.

Selon les informations de la Commission nationale de concertation sur le croissant lunaire (CONACOC), la fête de la Tabaski sera célébrée cette année le lundi 17 juin. Cet événement revêt une grande importance spirituelle et sociale pour les musulmans sénégalais, et cette année, le président Bassirou Diomaye Faye a clairement appelé à vivre cette période dans l’unité et la fraternité, valeurs essentielles pour le bien-être de la nation.

Cette initiative présidentielle souligne l’importance de la paix, de la solidarité et de la coopération pour assurer un avenir prospère pour tous les citoyens du Sénégal.

Visite du Ministre Abdourahmane Diouf à l’université Assane Seck : Un Plan d’urgence pour accélérer les chantiers

Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation du Sénégal, Abdourahmane Diouf, a récemment effectué une visite guidée des chantiers en cours à l’Université Assane Seck de Ziguinchor. Initiés en 2015, ces travaux n’ont pas encore été achevés, provoquant des grèves récurrentes des étudiants.

Lors de sa visite, le ministre a rassuré les étudiants sur l’imminente finalisation des travaux, affirmant que « la livraison des chantiers sera effective prochainement ». Selon lui, « il est d’une urgence absolue de terminer les chantiers de l’Université Assane Seck de Ziguinchor dans les plus brefs délais ». Pour atteindre cet objectif, Abdourahmane Diouf a annoncé la mise en place d’un plan d’urgence visant à achever les travaux d’ici deux mois.

Dans une déclaration faite au journal Les Échos, le ministre a expliqué : « Nous avons fait le diagnostic de la situation et nous savons où se trouvent les goulots d’étranglement. Nous avons discuté avec l’entrepreneur responsable du chantier et nous savons que nous sommes en mesure de résoudre le problème assez rapidement. Nous prendrons les dispositions nécessaires pour régler le problème le plus rapidement possible. »

Depuis 2015, l’inachèvement des chantiers a causé des grèves cycliques organisées par les différentes amicales étudiantes de l’université, qui demandent l’achèvement des 12 amphithéâtres promis. Les problèmes ne se limitent pas aux amphithéâtres, puisque l’Université de Ziguinchor est également confrontée à des déficits en salles de cours, laboratoires et divers outils techniques nécessaires au bon fonctionnement des activités académiques.

En marge des discussions sur les infrastructures, le ministre Diouf a également abordé le volet socio-pédagogique avec les différents acteurs de l’université, en particulier les étudiants, afin d’améliorer leur environnement d’apprentissage et leur bien-être.

Cette visite et les mesures annoncées marquent un pas important vers la résolution des problèmes infrastructurels et académiques de l’Université Assane Seck, apportant une lueur d’espoir pour la communauté universitaire de Ziguinchor.

Journée africaine de la macroéconomie : Un Pas Vers la Stabilité et la Croissance en Afrique

Ce lundi 10 juin 2024, l’Institut africain de développement économique et de planification (IDEP) de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) a organisé la Journée africaine de la macroéconomie. Cet événement, axé sur le thème « Promouvoir la stabilité macroéconomique et la croissance en Afrique : Approches prêtes pour l’avenir », a réuni décideurs politiques, praticiens, universitaires et groupes de réflexion pour aborder les défis macroéconomiques du continent.

Antonio Pedro, Secrétaire exécutif adjoint de l’IDEP, a souligné l’importance de surmonter les obstacles tels que la gestion inefficace des finances publiques, les politiques monétaires incohérentes et la dette croissante. Il a déclaré : « L’Afrique se trouve à un carrefour, confrontée à de nombreux défis et opportunités qui exigent notre ingéniosité et notre détermination collectives ».

Bamba Diop, Conseiller technique du ministre sénégalais de l’Économie, a insisté sur la nécessité de poursuivre les réformes pour renforcer la résilience macroéconomique et exploiter les talents de la jeune population africaine. « L’élan démographique de l’Afrique pourrait propulser la croissance future si et seulement si les États créent des opportunités économiques pour tous », a-t-il ajouté.

La conférence a également mis en avant l’importance de la stabilité macroéconomique pour attirer les investissements et permettre une allocation efficace des ressources. En conclusion, Antonio Pedro a affirmé : « Promouvoir la stabilité macroéconomique et une croissance inclusive et verte en Afrique nécessite une approche holistique et tournée vers l’avenir ».

Cet événement constitue une étape cruciale pour favoriser une croissance économique durable et inclusive en Afrique.

Lutte acharnée contre le trafic de drogue : La douane sénégalaise intensifie ses actions

Au Sénégal, la lutte contre le trafic de drogue s’intensifie, surtout dans les zones frontalières, avec une série d’opérations fructueuses menées par l’administration douanière. Les récentes saisies de stupéfiants témoignent de l’efficacité des mesures prises pour contrer ce fléau.

La dernière opération en date s’est déroulée à l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), où la brigade spéciale des douanes a réalisé une saisie exceptionnelle de vingt kilogrammes de cocaïne, d’une valeur de 1,6 milliard de francs CFA. La drogue était habilement dissimulée dans un lot de sacs de gingembre destinés à l’exportation vers un pays de l’Union européenne.

Grâce à une opération méticuleuse de filature et de livraison surveillée, les agents ont appréhendé un individu, considéré comme le cerveau du trafic, tentant de quitter le pays. Trois autres complices ont également été arrêtés au cours de ces opérations. Des éléments de preuve découverts dans une villa à Popenguine ont permis aux douaniers de remonter jusqu’aux circuits de conditionnement de la drogue, renforçant ainsi l’arsenal de preuves contre les trafiquants.

Cette saisie impressionnante s’inscrit dans une série d’actions menées par la douane sénégalaise ces derniers jours. Le 3 juin 2024, la brigade mobile de Fatick a saisi 33 kilogrammes de cocaïne à Ngouloul, mettant fin aux activités d’un réseau de trafiquants opérant dans la région centrale du pays. Ces succès font suite à une précédente saisie de cocaïne effectuée à Keur-Ayip, dans le département de Nioro à Kaolack, à la frontière avec la Gambie.

Face à la montée des trafics, l’administration douanière renforce ses dispositifs de surveillance et d’intervention, démontrant ainsi son engagement ferme dans la lutte contre le commerce illicite de stupéfiants.

Difficultés pour les opérateurs agricoles : L’Impact des dettes de l’État sur les banques

Des difficultés émergent pour les opérateurs agricoles alors que la campagne arachidière 2023-2024 est déjà en cours sur la majeure partie du territoire. La cause de leurs ennuis réside dans l’obtention des lettres de garantie auprès des banques, qui refusent catégoriquement en raison des dettes accumulées par l’État, s’élevant à 91 milliards de francs CFA.

Modou Fall, président de la Fédération nationale des opérateurs privés actifs dans la commercialisation, explique dans une déclaration au quotidien Source A que cette situation contraint certains opérateurs à démarrer la campagne avec leurs propres moyens, bien que la distribution des engrais et des semences ait déjà commencé. Malheureusement, même en utilisant leurs propres fonds, les banques persistent à refuser d’émettre les lettres de garantie nécessaires.

Ce problème est exacerbé par le non-remboursement des dettes contractées lors de la précédente campagne arachidière, en particulier les 53 milliards de francs CFA dus à la Banque agricole. Moustapha Sylla, un autre opérateur économique, souligne que bien que les distributions aient commencé, elles n’ont pas encore atteint le seuil critique de 50 % sur l’ensemble du territoire.

Cette situation met en péril la stabilité financière et opérationnelle des opérateurs agricoles, compromettant ainsi le bon déroulement de la campagne et menaçant la sécurité alimentaire du pays. Des mesures urgentes sont nécessaires pour résoudre ce problème et permettre aux opérateurs de mener à bien leurs activités dans des conditions appropriées.

Agression armée contre des commerçants de moutons à Podor

L’approche de la Tabaski, marquée par d’intenses activités économiques comme le commerce de moutons, s’accompagne aussi d’un risque accru d’agressions. hier jeudi vers 18 h à Podor, dans le nord du pays, des commerçants revenant du marché hebdomadaire de Thillé Boubacar ont été attaqués par des hommes encagoulés à bord d’un 4×4, rapporte le quotidien Bès-bi. Les assaillants ont tiré sur les pneus de leur véhicule, l’obligeant à s’immobiliser en pleine brousse.

À bord de la voiture se trouvaient des vendeurs de moutons transportant de fortes sommes d’argent. Incapables de résister aux hommes armés qui les ont menacés et ligoté certains d’entre eux, les passagers ont remis tout ce qu’ils avaient : argent et téléphones portables. Après leur forfait, les malfrats sont remontés dans leur véhicule de couleur blanche et ont disparu dans la brousse.

Un passager, ayant réussi à cacher son téléphone, a pu appeler ses parents à Biddy pour demander secours. Cette agression fait planer une psychose d’insécurité sur les marchés hebdomadaires à l’approche de la fête de la Tabaski.

 

Nouvelles réformes éducatives au Sénégal : Renouveau et ambitions pour l’école

Après un séminaire visant à résoudre les chevauchements des années universitaires, le nouveau gouvernement sénégalais se lance dans une série de réformes pour aligner l’éducation sur les valeurs et ambitions nationales. Cet engagement fait partie intégrante du Projet de transformation systémique du pays, initié par le président Bassirou Diomaye Faye.

Lors du dernier conseil des ministres, le président Faye a insisté sur la nécessité de repositionner stratégiquement l’éducation dans le pays, soulignant l’inadéquation des programmes éducatifs avec les réalités sénégalaises, les enjeux du numérique et les besoins économiques nationaux.

Pour répondre à ces défis, le gouvernement prévoit une évaluation approfondie du système éducatif, en tenant compte de la déperdition scolaire, du manque d’infrastructures et du déficit d’enseignants. Le président a également appelé au renforcement du rôle des instituts de formation des enseignants à tous les niveaux, du préscolaire à l’université, pour garantir une amélioration continue de la qualité de l’enseignement.

Dans cette optique, le développement numérique de l’école sera une priorité, avec un accent particulier sur la digitalisation intégrale du système éducatif. Le Premier ministre Ousmane Sonko est chargé de planifier les recrutements d’enseignants pour les cinq prochaines années, ainsi que d’éradiquer les abris provisoires et de mettre en œuvre un programme de construction d’infrastructures scolaires adaptées.

Face aux revendications des syndicats d’enseignants, le gouvernement s’engage à réfléchir à un financement durable et soutenable du système éducatif, tout en demandant un calendrier scolaire et universitaire plus maîtrisé.

Le récent séminaire du ministère de l’Enseignement supérieur a proposé des solutions pour mettre fin aux chevauchements des années universitaires, dont un plan de rattrapage sur deux ans et le recrutement de personnel enseignant et administratif supplémentaire. Ces initiatives visent à stabiliser l’année universitaire et à mieux encadrer les étudiants dans leur parcours académique.

Mame Seydou Ndour Prend les rênes de la Police Nationale Sénégalaise

Le ministre de l’Intérieur, le général Jean Baptiste Tine, a officiellement installé, jeudi, l’inspecteur général de police, Mame Seydou Ndour, en tant que nouveau directeur général de la Police nationale. Ndour succède ainsi au contrôleur général de police, Seydou Bocar Yague, lors d’une cérémonie tenue à la direction de la formation de la Police nationale. Cette installation s’est déroulée en présence du chef d’état-major général des armées, Mbaye Cissé, du haut commandant de la Gendarmerie et directeur de la justice militaire, Martin Faye, ainsi que de plusieurs autres autorités militaires et administratives.

Inspecteur général de police au parcours élogieux, Mame Seydou Ndour a occupé divers postes de responsabilité, notamment en tant que chef de la section de police judiciaire au commissariat de Thiaroye et directeur de la police de l’air et des frontières. Son parcours est marqué par des réussites significatives, et son style de management adapté a su motiver et inspirer ses équipes pour atteindre des résultats conformes aux objectifs visés.

Le ministre de l’Intérieur a salué les qualités humaines et professionnelles exceptionnelles de Ndour et l’a exhorté à apporter des solutions durables aux problèmes d’agressions, d’encombrement des voies publiques, d’insécurité et de trafic de drogue qui perturbent le quotidien des Sénégalais.

Mame Seydou Ndour a promis de travailler sans relâche pour le bien-être des populations et l’intérêt de la République, en bâtissant une police forte, bien préparée et équipée, tout en respectant les lois et règlements en vigueur. Il s’est également engagé à renforcer la lutte contre la délinquance urbaine par une politique de police de proximité, visant à réconcilier la police avec les populations.

En outre, Ndour a exprimé son intention de consolider les acquis de son prédécesseur et de poursuivre les réformes majeures pour moderniser la police, dans une démarche inclusive et en adéquation avec les exigences actuelles.

Ousmane Sonko annonce des initiatives pour la propreté et l’éducation au Sénégal

Dans sa communication au Conseil, le Premier ministre Ousmane Sonko a salué la mobilisation réussie lors de la journée nationale du « Setal Sunu Réew » et prévoit de capitaliser sur cette dynamique durant les prochaines vacances scolaires. Il envisage de mobiliser des volontaires pour la réhabilitation des écoles publiques, le reboisement et l’assainissement, en collaboration avec le gouvernement.

Sonko a également souligné l’importance d’intégrer des pratiques d’hygiène et de propreté dans les politiques des départements ministériels pour conférer au Sénégal une image de pays propre. Cette exigence devra être ancrée dans les hôpitaux, centres et postes de santé, ainsi que dans les secteurs de l’éducation, du tourisme, de l’industrie, du commerce, de la restauration, du transport public et du secteur aéroportuaire.

Le Premier ministre a par ailleurs demandé aux autorités compétentes de régulariser la situation des élèves en classe d’examen sans papiers d’état civil. Concernant le secteur de l’éducation, il a souligné la nécessité de résoudre les problèmes d’accès au logement dans les campus universitaires, face au grand nombre d’étudiants dépendant de logements privés. Il a également mis en avant la priorité de réduire la facture d’électricité des administrations publiques.

Enfin, Sonko a mentionné les préparatifs de sa Déclaration de Politique générale devant l’Assemblée nationale, prévue dans les prochaines semaines, visant à aborder ces initiatives et d’autres priorités pour le pays.

Le Sénégal s’engage pour la restauration des terres à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Environnement

À l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement ce 5 juin ,le Sénégal a marqué l’événement par une action symbolique forte. Le Président Bassirou Diomaye Faye a planté un arbre, soulignant l’importance de la restauration des terres dans la lutte contre la désertification et le renforcement de la résilience face à la sécheresse.

Cet acte symbolique s’inscrit dans une série d’initiatives visant à promouvoir un environnement durable et à sensibiliser la population sur les défis environnementaux auxquels le pays est confronté. En plantant cet arbre, le Président Faye a rappelé l’importance de chaque geste individuel dans la protection de notre planète et la promotion de pratiques écologiques.

« En luttant contre la désertification et en renforçant la résilience face à la sécheresse, nous bâtissons un Sénégal durable et prospère », a déclaré le Président Faye. Il a souligné que la restauration des terres est cruciale pour assurer la sécurité alimentaire, protéger les ressources en eau et soutenir la biodiversité.

Le geste du Président s’accompagne d’un appel à l’action pour tous les Sénégalais. Il a encouragé chaque citoyen à contribuer à la préservation de l’environnement en adoptant des pratiques durables telles que la plantation d’arbres, la réduction de la consommation d’énergie, et le soutien aux initiatives de conservation.

La célébration de la Journée mondiale de l’environnement au Sénégal démontre l’engagement du pays à répondre aux défis environnementaux globaux. En promouvant des actions concrètes et en sensibilisant la population, le Sénégal se positionne comme un acteur clé dans la lutte contre le changement climatique et la dégradation des terres.

Cette journée a également été l’occasion pour diverses organisations et communautés de se mobiliser à travers des activités de nettoyage, des ateliers de sensibilisation et des campagnes de plantation d’arbres, contribuant ainsi à un effort collectif pour un avenir plus vert et plus résilien

La décision de lever l’interdiction du transport terrestre de l’anacarde crée la discorde

La levée de l’interdiction de l’exportation de l’anacarde par voie terrestre a été très controversée. Cette mesure a créé un malaise entre les dockers, les transporteurs et les autres acteurs de la filière.

Certains militent en faveur d’un transport exclusif par voie maritime, tandis que d’autres pensent qu’il faut s’ouvrir à d’autres moyens de transport.

Les dockers de Ziguinchor, qui avaient été privés d’activité pendant deux ans en raison de problèmes de navires, espéraient que la reprise du trafic maritime allait leur redonner du travail. Mais leur enthousiasme initial s’est rapidement transformé en frustration lorsque le ministre a finalement autorisé le transport routier.

« Quand le ministre était venu ici pour dire que maintenant à partir d’aujourd’hui, c’est au port. On a applaudi. Mais à notre grande surprise, c’est officiel qu’ils ont laissé la route. C’est ce qui nous a étonnés », dénonce Moctar Dabo, le président des dockers.

Les acteurs de la filière de l’anacarde, qui avaient soutenu les dockers dans ce combat, annoncent désormais des actions pour empêcher le transport par voie terrestre. « Si on doit bloquer la route, on va le bloquer. Si on doit passer la nuit au pont, on va passer la nuit au pont », menace Aboubacar Camara, leur porte-parole.

À l’inverse, les transporteurs se félicitent de cette décision, y voyant un « avantage absolu » qui leur permet d’étendre leur activité de Ziguinchor à Dakar. Thierno Ba, secrétaire général du regroupement des transporteurs de Ziguinchor, souligne que cela profite également à la population locale.

30 kg de cocaïne interceptés par la Douane Sénégalaise

La Douane sénégalaise vient de réaliser une nouvelle prouesse en interceptant 30 kg de cocaïne. Les agents de la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip, Subdivision de Kaolack, Région douanière du Centre, sont à l’origine de cette opération réussie, selon un communiqué de la Division de la Communication et des Relations publiques.

La saisie a eu lieu le samedi 1er juin à bord d’un véhicule Hyundai Santa Fe immatriculé à l’étranger. La drogue était dissimulée dans les cavités des portières et de la malle arrière du véhicule. Grâce à un scanner portatif acquis dans le cadre du Programme de Modernisation de l’Administration des Douanes (PROMAD), les agents ont pu déjouer le modus operandi des trafiquants et découvrir la cargaison illicite.

La valeur totale de la drogue saisie est estimée à 2,4 milliards de francs CFA. Les deux convoyeurs, le chauffeur et son accompagnant, ont été arrêtés et la procédure judiciaire est en cours. En plus de la drogue, trois fusils de fabrication artisanale ont également été saisis lors de cette opération.

Keur Ayip est devenu un point d’entrée majeur de la drogue au Sénégal en raison de sa position géographique stratégique et de sa proximité avec de nombreuses portes d’entrée du pays. La Douane rappelle une saisie récente de 13 kg de cocaïne dans la même région. Sur les 300 kg de chanvre indien saisis entre janvier et fin mai 2024 par la Subdivision de Kaolack, 105 kg ont été interceptés par la Brigade commerciale des Douanes de Keur-Ayip.

L’administration des Douanes réaffirme sa détermination à combattre le trafic illicite sous toutes ses formes et invite les populations à soutenir les opérations de ciblage et d’investigation lancées depuis le début de l’année pour lutter contre les réseaux de trafic criminel.

Grève de 72 Heures du personnel du SAMU national au Sénégal

Le personnel du SAMU national, affilié au Syndicat autonome des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes du Sénégal (SAMES) et au Syndicat unique des travailleurs de la santé et de l’action sociale (SUTSAS), a décrété une grève de 72 heures à partir de ce mardi, tout en maintenant les urgences primaires.

Les grévistes dénoncent un manque de considération flagrant de la part du directeur du SAMU national et de certains représentants du ministère de la Santé et de l’Action sociale. « Malgré nos multiples tentatives pour trouver des solutions à la crise qui sévit au sein de notre établissement, nous notons des mesures dilatoires prises par ces autorités au détour de nos rencontres. Nos échanges avec les plus hautes autorités du ministère, dont la plateforme revendicative leur a été transmise depuis deux mois, n’ont abouti à aucune action concrète, si ce n’est que des promesses stériles », a déclaré le syndicat dans un communiqué.

Pendant cette grève, seuls les services d’urgence primaires seront assurés. Les activités secondaires, telles que la recherche de places, les consultations médicales de routine, les transports intra et interhospitaliers, les couvertures médicales et les activités à l’aéroport international Blaise Diagne, seront suspendues.

Le SAMES et le SUTSAS avertissent les autorités compétentes, notamment le ministre de la Santé et de l’Action sociale, d’une possible escalade des actions si leurs revendications ne sont pas satisfaites rapidement. « Nous n’hésiterons pas à passer à la vitesse supérieure, voire faire un arrêt total de nos activités si des solutions ne sont pas apportées à nos revendications dans les plus brefs délais », avertit le syndicat.

Le Sénégal renforce son soutien à la Palestine sous la direction de Diomaye Faye et Sonko

Depuis l’arrivée au pouvoir du président Bassirou Diomaye Faye et de son Premier ministre Ousmane Sonko, le soutien du Sénégal à la cause palestinienne s’est significativement intensifié. Le 26 mai, une marche pacifique organisée à Dakar par l’Africaine de Médiation, de Gestion et de Règlement de Conflits (AMGRC) a rassemblé des centaines de personnes unies dans leur soutien au peuple palestinien. Arborant des t-shirts blancs et des keffiehs palestiniens, les manifestants ont défilé près de deux kilomètres en scandant des slogans en faveur de la liberté de la Palestine.

Cette manifestation, organisée en partenariat avec l’ambassade de Palestine à Dakar, visait à dénoncer les violences perpétrées à Gaza depuis le 7 octobre par l’armée israélienne en réponse aux attaques du Hamas. Les organisateurs ont déploré un « génocide » ayant causé « 35 000 morts, 10 000 disparus, 80 000 blessés et deux millions de déplacés », tout en soulignant les destructions matérielles majeures.

Boucounta Diallo, avocat international et défenseur des droits humains, a critiqué « l’impuissance totale des organisations internationales, comme les Nations Unies ». Diallo a souligné le paradoxe d’Israël, un État fondé sur une résolution de l’ONU, mais qui ne respecte pas les résolutions de cette même organisation. Alioune Tine, fondateur d’Africajom et militant des droits humains, a exhorté les États-Unis et l’Union européenne à intervenir fermement pour mettre fin aux hostilités à Gaza et en Cisjordanie. « Il faut arrêter ce carnage qui n’épargne même pas les enfants », a-t-il déclaré avec indignation.

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, a récemment réclamé des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité présumés. Cette initiative a été soutenue par certains pays européens comme l’Espagne, l’Irlande et la Norvège, qui se sont engagés à reconnaître l’État de Palestine, mais a été critiquée par plusieurs dirigeants occidentaux soutenant Israël.

Alioune Tine a également rappelé le rôle crucial du Sénégal en tant que président du Comité des Nations Unies pour l’exercice des droits inaliénables du peuple palestinien depuis 1975. Il a appelé à un renforcement de la diplomatie sénégalaise pour exercer une pression internationale visant à faire cesser le feu à Gaza et à garantir que les crimes commis ne restent pas impunis.

Sous la direction de Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko, le Sénégal semble déterminé à jouer un rôle plus actif et influent dans le soutien aux droits du peuple palestinien, appelant à la justice et à la paix dans une région dévastée par des conflits incessants.

Le Sadef condamne l’agression mortelle d’un enseignant et appelle à une journée de deuil National

Le Syndicat autonome pour le développement de l’éducation et de la formation (Sadef) exprime sa condamnation ferme face à l’agression mortelle de l’enseignant Alain Kaly en service à l’école Keur Modou Ndiaye de l’Ief Thiès. Mbaye Sarr, secrétaire général du syndicat, demande que les auteurs de cet acte odieux soient rapidement appréhendés et punis.

« C’est un acte odieux, barbare et criminel commis à l’encontre d’un enseignant. Aujourd’hui, c’est toute la famille enseignante qui a été agressée », a déclaré Mbaye Sarr, exprimant ainsi l’indignation du Sadef face à cette tragédie.

Le syndicaliste exhorte les autorités compétentes à faire toute la lumière sur cette affaire et à garantir que les responsables soient traduits en justice selon les lois en vigueur. « Les enseignants sont des hommes et des femmes de valeur qui accomplissent au quotidien un travail remarqué et remarquable pour le développement du Sénégal. C’est pourquoi, ils méritent respect et considération », a-t-il souligné.

En signe de solidarité envers la famille d’Alain Kaly, le Sadef appelle tous les enseignants du Sénégal, du préscolaire au moyen-secondaire, à observer une journée de deuil national ce jeudi 23 mai. Les cours seront suspendus dans tout le pays pour honorer la mémoire de l’enseignant décédé et exprimer leur soutien à sa famille et à la communauté éducative dans son ensemble.

L’Unacois passe au numérique pour un secteur privé Sénégalais innovant

L’Union Nationale des Commerçants et Industriels du Sénégal (Unacois) franchit une étape importante vers la digitalisation avec le lancement officiel de sa nouvelle plateforme de services numériques. Cette initiative promet de révolutionner le fonctionnement de l’organisation et de ses membres, les propulsant dans une nouvelle ère d’efficacité et d’innovation.

En partenariat avec le Projet d’Appui aux Réformes et aux Politiques Agricoles (PSS) de Feed The Future Sénégal, financé par l’USAID, le président de l’Unacois, Ousmane Sy Ndiaye, a souligné l’importance de cette collaboration pour améliorer la gouvernance et le développement stratégique de l’organisation, contribuant ainsi à renforcer l’influence du secteur privé sénégalais.

Face aux défis posés par la pandémie de COVID-19 et les perturbations économiques mondiales telles que la guerre en Ukraine, M. Ndiaye a souligné l’urgence de la transformation numérique. La nouvelle plateforme arrive à un moment crucial, coïncidant avec une période de relance socio-économique sous la présidence de Bassirou Diomaye Diakhar Faye, alignant ainsi les objectifs de l’Unacois avec la vision du chef de l’État pour un Sénégal prospère et stable.

Conçue pour être un outil central dans la transformation digitale de l’Unacois, la plateforme améliorera la performance opérationnelle, la gestion des données, la communication et la gestion des risques pour ses membres. En offrant une large gamme de services accessibles à tous les membres, où qu’ils se trouvent, elle vise à soutenir les initiatives du secteur public et à fournir des services digitaux à forte valeur ajoutée sur l’ensemble du territoire.

La plateforme se concentrera également sur le secteur agricole, en utilisant des technologies telles que l’Internet des Objets (IoT), l’intelligence artificielle (IA) et la blockchain pour améliorer les processus de production à la commercialisation. L’objectif est de créer des chaînes de valeur plus efficaces et compétitives, améliorant ainsi la qualité des produits, réduisant les coûts de production et répondant plus efficacement aux demandes du marché.

L’Unacois s’engage dans cette transition numérique pour améliorer son efficacité opérationnelle et jouer un rôle crucial dans la transformation digitale du secteur privé sénégalais. En investissant dans la formation, en développant des partenariats et en adoptant des processus agiles, elle vise à optimiser les chaînes de valeur et à maximiser les avantages du numérique, tout en préservant les territoires et en améliorant la qualité de vie des citoyens.

Deux orpailleurs Burkinabè asphyxiés dans un site d’orpaillage à Kédougou

Un nouveau drame a frappé les zones aurifères de la région de Kédougou, au Sénégal. Deux orpailleurs burkinabè ont trouvé la mort asphyxiés à l’intérieur d’un des trous d’un site d’orpaillage de Koumboutourou, situé dans la commune de Tomboronkoto, département de Kédougou.

D’après les informations de la RFM, les deux hommes n’ont pas réussi à sortir à temps du trou. Alertés, les éléments de la 62e compagnie d’incendie et de secours de Kédougou sont intervenus rapidement sur les lieux pour extraire les corps sans vie. Les victimes ont ensuite été transportées à la morgue de l’hôpital régional Amath Dansokho de Kédougou.

Arrestation de trois individus par la gendarmerie Nationale

La gendarmerie nationale a réalisé une saisie record de drogue à Ndayane. Dans la nuit de dimanche à lundi, les éléments de la brigade de Popenguine ont effectué une descente dans une résidence soupçonnée de servir de base à des trafiquants. La pêche a été fructueuse, selon Libération, puisque les gendarmes ont mis la main sur 320 kilogrammes de cocaïne pure. Trois individus, un Français, un Franco-algérien et un Franco-martiniquais, présents dans la résidence, ont été arrêtés par les gendarmes.

Au moment de leur arrestation, ils étaient en train d’emballer la drogue dans des sacs d’haricots. Les suspects ont déclaré travailler pour une femme qui est actuellement activement recherchée.

Pour faire la lumière sur cette affaire, la Section de recherches (Sr) de Thiès, disposant de ressources supplémentaires, a pris le relais de la brigade de Popenguine.

Condoléances du Président Bassirou Diomaye Faye suite au décès tragique du Président iranien Seyyed Ebrahim Raisi

Suite au décès tragique du Président de la République Islamique d’Iran, Seyyed Ebrahim Raisi, et de certains de ses collaborateurs dans un accident d’hélicoptère, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présenté ses condoléances.

« J’ai appris, avec une profonde tristesse, le décès, dans des conditions tragiques, du Président Seyyed Ebrahim Raisi de la République Islamique d’Iran et de certains de ses collaborateurs. C’est une douleur immense que le peuple sénégalais partage avec le peuple iranien ami. Avec l’expression de notre compassion, je renouvelle notre solidarité avec l’Iran et prie ALLAH SWT de faire miséricorde aux illustres disparus. Amen. »

Suite au décès tragique du Président de la République Islamique d’Iran, Seyyed Ebrahim Raisi, et de certains de ses collaborateurs dans un accident d’hélicoptère, le Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, a présenté ses condoléances.

« J’ai appris, avec une profonde tristesse, le décès, dans des conditions tragiques, du Président Seyyed Ebrahim Raisi de la République Islamique d’Iran et de certains de ses collaborateurs. C’est une douleur immense que le peuple sénégalais partage avec le peuple iranien ami. Avec l’expression de notre compassion, je renouvelle notre solidarité avec l’Iran et prie ALLAH SWT de faire miséricorde aux illustres disparus. Amen. »

Le Salon numérique « Baol Digital Show » 

La quatrième édition du salon numérique « Baol Digital Show » a débuté hier jeudi, sous le thème : « Le numérique, une solution pour éradiquer le chômage des jeunes au Sénégal », rapporte un correspondant.

« Nous venons de procéder au démarrage effectif de la quatrième édition du salon numérique Baol Digital Show, avec la formation des jeunes de la région de Diourbel sur les métiers du numérique », a expliqué Ismaila Fall, ingénieur du salon.

Développeur, concepteur web et référent digital, M. Fall a révélé que cette année, 500 jeunes seront formés pendant quatre jours aux métiers du marketing digital, de community manager et du multimédia.

L’objectif de ce salon est de permettre aux jeunes et aux entrepreneurs de la région de Diourbel de profiter des avantages du numérique pour dynamiser les petites entreprises et exploiter le potentiel des jeunes à travers les médias sociaux.

Ismaila Fall a exprimé sa conviction que le numérique peut absorber une grande partie des jeunes à la recherche d’emploi.

Présidant la cérémonie d’ouverture, Alassane Diallo, directeur général de la jeunesse au ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Culture, a salué l’initiative d’organiser un salon numérique, permettant ainsi aux jeunes de la région de bénéficier des atouts du numérique.

Il a souligné que ce type de rencontre peut sensibiliser les jeunes sur l’utilisation des réseaux sociaux, tout en mettant en avant le potentiel énorme du numérique.