Révélations sur des pratiques contestées à la RTS et dans les agences gouvernementales

Guy Marius Sagna a récemment mis en lumière des pratiques controversées à la Radiotélévision Sénégalaise (RTS), soulevant des questions sur l’intégrité des décisions prises par sa direction. Selon le député activiste, ces derniers temps, le directeur général de la RTS a procédé à une augmentation significative des salaires du personnel.

Plus précisément, il a été porté à l’attention du public que l’indemnité de responsabilité des directeurs de la RTS a été augmentée de 150 000 FCFA à 850 000 FCFA, tandis que celle des chefs de département est passée de 100 000 FCFA à 250 000 FCFA. Cette décision intervient après une suspension de plus de huit mois des salaires des travailleurs de la RTS, sous prétexte qu’ils seraient membres du parti PASTEF.

Simultanément, Guy Marius Sagna a souligné que le directeur de l’agence d’assistance à la sécurité de proximité a lancé le recrutement de 344 nouveaux employés en contrat à durée indéterminée (CDI) et agents de sécurité de proximité (ASP).

Ces actions suscitent des inquiétudes quant à une éventuelle volonté de rendre difficile le paiement des salaires dans les mois à venir, voire de favoriser le recrutement de proches ou de sympathisants politiques au sein de ces institutions. Le parlementaire interroge : « S’agit-il d’un plan délibéré visant à saboter les intérêts du peuple sénégalais ? »

Pour Guy Marius Sagna, il est clair que ces pratiques constituent une forme de sabotage. Il estime que le peuple sénégalais est victime d’une politique de la terre brûlée inacceptable, dont le but est de complexifier davantage la situation des citoyens et de rendre les solutions plus difficiles à atteindre.

En outre, Guy Marius Sagna a révélé que le directeur général de la RTS avait l’intention de signer un accord d’entreprise avec un seul syndicat, Synapp, en excluant l’intersyndicale Synpics-CNTS. Cette démarche soulève des questions quant à la légitimité et à la représentativité de cet accord.

Dans l’attente de l’installation du nouveau gouvernement présidé par Bassirou Diomaye Diakhar Faye, le député a lancé un appel à tous les travailleurs des différents ministères et directions pour rester vigilants face à de telles pratiques contestables.

Le collectif des licenciés de Dakarnave demande au président élu de revoir les contrats de concession

Le collectif des licenciés de Dakarnave, une entreprise spécialisée dans les réparations navales, a appelé le président élu, Bassirou Diomaye Faye, à revoir tous les contrats de concession au Sénégal, en particulier celui liant l’État du Sénégal à Lisnave, une entreprise portugaise chargée de la gestion de Dakarnave, un chantier naval basé à Dakar.

Cheikh Sylla, coordinateur du collectif, a souligné lors d’un point de presse à Dakar que cette demande fait suite à l’audit de 2020, où le président Macky Sall avait demandé un arrêt immédiat des contrats de concession. Le collectif soutient la position du député Guy Marius Sagna, qui a demandé la suspension du processus d’attribution de la concession des chantiers navals.

Le collectif demande également l’annulation de tout contrat de concession avec Dakarnave et encourage les nouvelles autorités à signer un contrat avec un nouveau repreneur qui propose de rétrocéder à l’État 42% du chiffre d’affaires de Dakarnave, une offre meilleure que celle de l’actuelle direction de l’entreprise.

Les licenciements des travailleurs de Dakarnave, regroupés au sein du collectif, remontent à 2021, suite à la création d’un autre syndicat au sein de l’entreprise.

Renforcement de la collaboration entre les Douanes et les Impôts au Sénégal : Signature d’un protocole d’accord pour l’échange de données

Le directeur général des Douanes sénégalaises, Dr Mbaye Ndiaye, a récemment effectué une visite de courtoisie auprès du directeur général des impôts et domaines (DGID), Abdoulaye Diagne. À cette occasion, les deux dirigeants ont officialisé leur engagement en signant un protocole d’accord visant à renforcer la collaboration entre leurs institutions respectives.

Selon les informations relayées par L’Observateur, cette initiative vise à faciliter l’échange de données entre les Douanes et les Impôts afin de renforcer leur coopération déjà bien établie.

Dans un communiqué conjoint, le DGD et le DGID ont souligné l’importance cruciale de cette collaboration, notamment dans le contexte actuel de transition fiscale qui se traduit par un déplacement progressif de la fiscalité de porte vers la fiscalité intérieure. Ils ont mis en avant les avancées significatives réalisées dans le domaine de la transmission des données et du contrôle conjoint, soulignant ainsi l’efficacité croissante des actions menées.

La plateforme d’interconnexion entre la DGD et la DGID, communément appelée « banque de données fiscales », a été présentée comme un outil essentiel pour les agents des Impôts et des Douanes. Cette plateforme leur permet de lutter plus efficacement contre les fraudes fiscales et douanières, contribuant ainsi à la préservation des intérêts du Trésor public.

Cette initiative témoigne de l’engagement des autorités sénégalaises à renforcer la coopération entre les différentes institutions chargées de la collecte des recettes fiscales et douanières, dans le but ultime de garantir une gestion transparente et efficace des finances publiques.

Condamnation ferme pour l’auteur d’un accident mortel à Matam

Le Tribunal d’Instance de Matam, situé dans le nord du pays, a prononcé jeudi une peine de cinq mois de prison ferme à l’encontre d’un automobiliste impliqué dans un accident mortel survenu le dimanche 17 mars. L’accident, qui a coûté la vie à un conducteur de moto Jakarta, a déclenché des échauffourées entre des jeunes et les forces de l’ordre, selon l’Agence de Presse Sénégalaise (APS).

Outre la peine d’emprisonnement, le condamné devra s’acquitter d’une amende de 26 000 francs CFA et se voit infliger une suspension de son permis de conduire pour une durée de cinq mois.

L’accident s’est produit aux alentours de 20 heures, près du pont à l’entrée de la ville de Matam. Les émeutes qui ont suivi ont opposé des jeunes du quartier Soubalo aux forces de l’ordre, entraînant des dommages matériels, notamment le saccage d’un véhicule appartenant à la Police des Frontières et d’un bureau des Douanes.

L’auteur présumé de l’accident est un pisteur des Douanes, qui conduisait un véhicule privé au moment des faits.

Lutte renforcée contre le trafic illicite : Saisies douanières de produits prohibés en mars

Les services douaniers ont intensifié leurs efforts dans la lutte contre le trafic illicite au cours du mois de mars, aboutissant à la saisie de divers produits prohibés sur l’ensemble du territoire national, rapporte une source officielle.

Une des saisies notables concerne des ailerons de requins, découverts emballés dans 75 sacs, totalisant un poids de 2 976 tonnes, d’une valeur estimée à 74 millions de francs CFA sur le marché intérieur. Cette opération a été menée par la brigade spéciale des Douanes de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD), comme l’a confirmé un communiqué de la Division communication de la Douane. Les ailerons, destinés à l’exportation, étaient dissimulés dans des caisses enveloppées de sacs en plastique et de polystyrène.

Cette saisie s’inscrit dans le cadre du rôle crucial de la Douane dans l’application de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) de 1973, visant à protéger les espèces en danger. Deux individus de nationalité étrangère ont été appréhendés dans le cadre de cette opération.

Par ailleurs, dans la région de Fatick, un contrôle effectué par la brigade mobile des Douanes a permis la saisie de 51 cartons de faux médicaments, incluant des médicaments vétérinaires, d’une valeur totale estimée à 148 millions de francs CFA. Cette opération s’est déroulée sur l’Autoroute Ila Touba, à bord d’un véhicule « van » où le convoyeur a été arrêté.

À Yarakh, un quartier de la commune de Hann Bel Air à Dakar, les autorités douanières ont intercepté deux motos « Jakarta » transportant du chanvre indien. La drogue, en provenance d’un pays voisin et débarquée sur la plage de Yarakh, pesait 137 kg, évaluée à près de 10 millions de francs CFA.

Dans le département de Nioro (Kaolack), à Keur Ayip, la brigade commerciale des Douanes a saisi 3 paquets de chanvre indien soigneusement dissimulés dans les pneus de secours d’un bus en provenance du Sud, ainsi que 7 kg de chanvre indien conditionnés dans une valise à bord d’un car de transport en commun « car Ndiaga Ndiaye » en provenance d’un pays voisin. Trois individus impliqués dans cette affaire ont été appréhendés et remis au Parquet de Kaolack.

Ces opérations reflètent l’engagement des unités douanières à renforcer leurs stratégies de sécurisation de la chaîne logistique internationale pour lutter plus efficacement contre le trafic illicite de produits prohibés importés en contrebande.

Inauguration de la place « Capitaine Mbaye Diagne » à Dakar : Un Hommage au Héros National Sénégalais

Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a officiellement inauguré vendredi à Dakar la place « Capitaine Mbaye Diagne », en hommage au Casque bleu sénégalais qui a sacrifié sa vie lors du génocide au Rwanda, saluant ainsi la mémoire d’un soldat élevé au rang de héros national et incarnant les valeurs fondamentales de la société sénégalaise.

Situé en face du cercle mess des officiers et à proximité de la statue Demba et Dupont, la place commémorative se trouve non loin de la gare principale du Train express régional et du Port autonome de Dakar.

L’inauguration a été marquée par la présence des membres de la famille du défunt, de ses anciens camarades de promotion à l’école et dans l’armée, ainsi que des représentants militaires incluant le chef d’Etat-major, le général de brigade Mbaye Cissé, et le haut commandant de la gendarmerie nationale, le général Moussa Fall. L’ambassadeur du Rwanda au Sénégal, Jean-Pierre Karabaranga, était également présent.

Le président Sall a souligné le statut de héros national du capitaine Mbaye Diagne, affirmant qu’il incarnait les valeurs essentielles de la société sénégalaise et qu’il avait considérablement rehaussé le prestige du pays, notamment par sa médaille des Nations unies pour le courage, instituée en son honneur depuis 2014.

« En dédiant ce mémorial à ce grand soldat, j’espère que sa bravoure et son patriotisme exceptionnels continueront d’inspirer la fierté de notre nation », a déclaré Macky Sall, s’adressant à la famille du défunt, qui avait servi comme casque bleu des Nations Unies au Rwanda pendant le génocide de 1994.

Le président a également exprimé le souhait que l’exemple de Mbaye Diagne serve d’inspiration pour les citoyens sénégalais et a demandé au ministère de la Culture d’intégrer la place Capitaine Mbaye Diagne au patrimoine culturel national.

La gestion de l’infrastructure a été confiée au chef d’état-major général des Armées, avec l’annonce de l’affectation permanente de trois jardiniers du ministère de l’Urbanisme pour assurer l’entretien des lieux.

Il est à noter que le Centre d’entraînement tactique de la base militaire de Thiès (CET 7) porte le nom du capitaine Mbaye Diagne depuis 2019.

En 2014, le Conseil de sécurité des Nations unies a créé la « médaille du Capitaine Mbaye Diagne » en reconnaissance de son courage exceptionnel lors du génocide rwandais. En 2005, Diagne a été décoré à titre posthume du grade de chevalier dans l’Ordre national du Lion du Sénégal.

Le général Babacar Faye, compagnon d’armes de Mbaye Diagne, a salué cette « reconnaissance exceptionnelle » au cœur de Dakar, soulignant que Diagne avait été honoré par les armées et à travers le monde.

Rappelant leur compagnonnage en Casamance et au Rwanda, le général à la retraite a décrit Mbaye Diagne comme un homme d’honneur incarnant toutes les qualités des forces armées, telles que le courage, l’altruisme et l’abnégation.

Né le 18 mars 1958 à Koki dans la région de Louga, Mbaye Diagne s’était engagé à l’École nationale des officiers d’active en 1983. Son engagement remarquable lui avait valu des responsabilités notables, notamment comme encadreur à l’École nationale des sous-officiers d’active.

En 1989, il avait été affecté au bataillon confédéral en Gambie, devenu plus tard le 6e bataillon d’infanterie, où il avait commandé une compagnie jusqu’en 1993.

En reconnaissance de ses services en Casamance, il avait été désigné observateur militaire pour la Mission des Nations Unies pour l’assistance au Rwanda (MINUA) en 1994, au cours de laquelle il avait courageusement sauvé près de 600 vies.

Le Parc des Technologies du Numérique de Diamniadio : Un Projet Ambitieux selon Macky Sall

Le président de la République du Sénégal, Macky Sall, a exprimé jeudi son ambition de faire du Parc des Technologies du Numérique de Diamniadio, baptisé Senegal Connect Park, un modèle innovant à l’échelle africaine.

Lors d’une visite pré-inaugurale des travaux de la première phase du parc, Macky Sall a déclaré : « Je souhaite que les partenaires et le gouvernement du Sénégal puissent faire de ce parc, un parc tout à fait novateur à l’échelle africaine ».

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Le Senegal Connect Park, construit sur un site de 25 hectares pour un coût de 46 milliards de francs CFA, comprend trois tours de sept étages, des centres, des espaces et des bureaux équipés. Ces installations hébergent des centres de données, des processus d’affaires externalisés, des productions audiovisuelles et de contenus multimédias, des hubs d’innovation, de recherche et de formation, ainsi qu’un bâtiment administratif équipé des dernières technologies.

Après avoir visité le site, le chef de l’État s’est dit réconforté par la conception originale du parc, soulignant qu’il est prêt à accueillir non seulement des start-ups mais aussi des entreprises du numérique répondant aux meilleurs standards.

Macky Sall a également souligné l’apport des professionnels marocains dans le développement de cet écosystème numérique, ce qui permettra de favoriser la recherche et le développement dans le parc.

Le président a été impressionné par le dynamisme des jeunes sénégalais impliqués dans des start-ups, notamment dans les domaines de la robotique, de l’agriculture, de la e-santé et de l’imprimerie industrielle. Il a exprimé sa conviction que ce parc ouvrirait de nouvelles perspectives en termes d’emplois et d’innovations, affirmant qu’il marquerait son empreinte dans le domaine du développement numérique en Afrique.

Macky Sall appelle à un bilan sur l’accès à l’eau depuis 2012

Lors du Conseil des ministres de mercredi, le président Macky Sall a demandé au gouvernement de dresser un bilan des investissements et des réalisations de l’État concernant l’accès universel à l’eau depuis 2012. Cette requête intervient dans le cadre de la Journée mondiale de l’Eau prévue le 22 mars 2024.

Le président a spécifiquement chargé le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Serigne Mbaye Thiam, de présenter ce bilan, en mettant l’accent sur l’amélioration de l’accès à l’eau pour les populations rurales et sur l’expansion des programmes de branchements sociaux.

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Il a également salué la diversification des sources d’approvisionnement en eau potable, notamment à travers le développement de projets de dessalement de l’eau de mer et de transfert d’eau dans plusieurs localités du pays.

Face à l’urbanisation croissante et aux évolutions démographiques, le président a exhorté le ministre de l’Eau et de l’Assainissement à poursuivre les réflexions stratégiques avec toutes les parties prenantes pour assurer une approvisionnement en eau durable, en particulier dans les zones urbaines et rurales, en renouvelant les forages et les réseaux.

Inauguration de la Tour RTS : Un Symbole de Progrès pour le Sénégal

 

Le président sénégalais, Macky Sall, a mené l’inauguration de la Tour de la Radiodiffusion télévision Sénégalaise (RTS) ce mercredi. Cette structure de 10 étages est équipée des dernières technologies, marquant ainsi une avancée significative pour les médias du pays.

La cérémonie a été marquée par la présence de plusieurs personnalités de haut rang, dont le président de l’Assemblée nationale et la présidente du Haut conseil des collectivités territoriales, ainsi que des ministres et des autorités locales et religieuses.

Construite sur un terrain de 2615m2, la tour abrite des studios et équipements audiovisuels dernier cri, ainsi que des installations telles qu’une crèche, une salle de sport, des espaces de prière et des ascenseurs pour les personnes à mobilité réduite. Le coût total de ce projet s’élève à 34 milliards de francs CFA.

Macky Sall a souligné que cet édifice représente un pas en avant majeur pour la RTS, déclarant : « À travers ce projet innovant, intelligent et écologique, entièrement dirigé par des Sénégalais, la RTS fait aujourd’hui un bond en avant vers le progrès. »

Il a également exhorté le personnel à faire bon usage de ces nouveaux espaces et équipements, appelant à l’excellence, à l’engagement et à la préservation du patrimoine culturel et national.

Le directeur général de la RTS, Racine Talla, a décrit la tour comme un symbole de la vision futuriste du Sénégal, soulignant son impact sur le changement de comportement et l’amélioration continue des services.

De son côté, le représentant des retraités de la RTS, Mamadou Baal, a exprimé sa gratitude envers le président pour avoir enfin concrétisé une demande vieille de plus de quarante ans.

Macky Sall efface les dettes fiscales des entreprises de presse sénégalaises

À moins d’un mois de la fin de son mandat présidentiel, Macky Sall a pris une décision qui devrait soulager la presse sénégalaise. Lors d’une rencontre avec une délégation du Conseil des diffuseurs et éditeurs de presse du Sénégal (Cdeps), le président a réaffirmé sa promesse d’effacer toutes les dettes fiscales des entreprises de presse jusqu’au 31 décembre 2023, y compris les redevances dues à l’ARTP.

La délégation, composée de représentants de diverses entreprises de presse, a sensibilisé le président sur le rôle crucial des médias dans la stabilité politique, la lutte contre les pandémies et le développement économique et social du pays.

Macky Sall a également annoncé d’autres mesures pour soutenir le secteur des médias, notamment en fixant des frais de diffusion symboliques pour les télévisions sur la TNT et en augmentant la subvention aux entreprises de presse, actuellement de 1,9 milliard de francs CFA.

À la suite de cette rencontre, le patronat de la presse a exprimé sa satisfaction et se tourne désormais vers la matérialisation des projets discutés, tels que la formation des journalistes, la digitalisation des médias et d’autres initiatives visant à renforcer le secteur de la presse sénégalaise.

Femmes Handicapées de Bakel : L’Élan Vers l’Indépendance Économique

Dans la commune de Bakel, un groupe de femmes vivant avec un handicap  uni pour former un Groupement d’Intérêt Économique (GIE), avec un objectif clair : devenir autonomes. Leur initiative ? La création d’une fabrique de savons, une démarche non seulement pour subvenir à leurs besoins mais aussi pour briser le cycle de la dépendance.

Un Engagement envers l’Indépendance

Chaque week-end, ces femmes se réunissent dans leur unité de production, où règne une atmosphère de détermination et de gaieté. Bien que confrontées à divers types de handicaps, elles ont uni leurs forces pour lutter contre la précarité et se considèrent désormais comme une famille. Pour elles, l’activité n’est pas seulement une nécessité économique, mais aussi une affirmation de leur dignité et de leur capacité à contribuer à la société.

Des Savons Fabriqués avec Passion, mais la Route de la Commercialisation est Semée d’Obstacles

La fabrication des savons est au cœur de leur entreprise. Utilisant des techniques artisanales, elles produisent une gamme variée de savons, y compris des produits naturels. Cependant, la commercialisation de leurs produits reste un défi. Bien que les savons soient disponibles localement, la pénétration du marché reste limitée. Malgré leurs efforts, elles font face à une concurrence accrue et aspirent à une plus grande visibilité pour leurs produits.

Des Besoins Non Satisfaits et des Rêves à Réaliser

Le chemin vers l’indépendance économique est parsemé d’obstacles pour ces femmes courageuses. Le manque d’infrastructures adéquates, tels qu’un siège social propre, un espace de stockage et un moyen de transport, entrave leur croissance. Elles appellent à un soutien accru des autorités locales et des organismes gouvernementaux pour les aider à réaliser leur plein potentiel et à étendre leur impact.

À travers leur détermination et leur persévérance, ces femmes démontrent que le handicap n’est pas une barrière insurmontable, mais plutôt un défi à relever. Avec le bon soutien et les opportunités, elles sont prêtes à transformer leurs rêves en réalité et à inspirer les générations futures.

Affrontements à Matam: Bureau des Douanes et Véhicule de la Police Saccagés

Des affrontements ont éclaté à Matam (nord-est) entre des jeunes et les forces de l’ordre, après la mort tragique d’un conducteur de moto-Jakarta dimanche dernier. Lundi, le bureau des Douanes de Matam ainsi qu’un véhicule de la Police des frontières ont été saccagés lors de ces émeutes, comme rapporté par nos sources .

Les troubles ont débuté dimanche soir et se sont poursuivis dans plusieurs quartiers de la ville jusqu’à lundi. En matinée, des jeunes ont mis le feu à un véhicule de la Police des frontières et au bureau des Douanes, situé à proximité du fleuve.

L’accident fatal s’est produit à l’entrée de la commune de Matam dimanche soir, lorsque le conducteur de la moto-Jakarta a été mortellement heurté par un véhicule circulant en direction de Ourossogui. Malgré l’évacuation rapide par les sapeurs-pompiers, le conducteur est décédé des suites de ses blessures.

La mort du jeune homme a déclenché des affrontements entre les jeunes du quartier de Soubalo, d’où il était originaire, et les policiers. Les forces de l’ordre, notamment le commissariat de police de Matam, ont dû faire face à ces émeutes pendant toute la nuit de dimanche, recevant finalement le renfort de l’escadron de surveillance et d’intervention de la gendarmerie de Ourossogui.

Lancement des opérations pré-hivernage de l’ONAS à Dakar pour faciliter la saison des pluies

Le directeur de l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS), Mamadou Mamour Diallo, a officiellement donné le coup d’envoi mercredi des opérations pré-hivernage (OPH) de l’année 2024 dans la région de Dakar.

Lors de la cérémonie organisée à la station d’épuration de Cambérène, M. Diallo a souligné que le lancement de ces opérations intervient à quelques mois de l’hivernage et se poursuivra jusqu’au 30 juin prochain.

« Comme l’année dernière, nous avons souhaité procéder à un lancement précoce des opérations pré-hivernage dans la région de Dakar », a-t-il précisé.

Les OPH consistent principalement en un curage des ouvrages d’assainissement tels que les caniveaux, ainsi qu’à l’entretien des équipements de pompage des stations de pompage et d’épuration.

Ces opérations visent à permettre aux populations de traverser l’hivernage sans rencontrer de grosses difficultés, a expliqué le directeur de l’ONAS.

À Dakar, M. Diallo a indiqué que les opérations couvriront un linéaire d’au moins 200 kilomètres, dont la moitié fera l’objet d’un curage préventif rapide, sur une période maximale de 96 jours. Pour les autres régions, le curage se fera sur un linéaire de 175 kilomètres.

Il a annoncé le démarrage des travaux d’entretien des ouvrages et équipements d’assainissement dès la semaine prochaine dans les régions dotées de nombreux ouvrages fonctionnels.

Mamadou Mamour Diallo a appelé les équipes de l’ONAS à redoubler d’efforts pour que les Sénégalais traversent cette saison des pluies avec moins de difficultés.

Il a également exhorté les sous-traitants du secteur à respecter les délais des opérations pré-hivernage et a demandé aux populations de préserver les ouvrages d’assainissement.

Opposition des Étudiants de l’UFR Santé de Thiès à la Tenue des Examens après les Élections Présidentielles

L’Amicale des étudiants de l’UFR des Sciences de la Santé de l’Université Iba Der Thiam de Thiès a vivement rejeté la décision prise par les autorités universitaires fixant la date des compositions au 25 mars, lendemain de l’élection présidentielle.

Les étudiants ont catégoriquement refusé de composer juste après les élections présidentielles, affirmant : « Composer le lendemain des élections présidentielles est hors de question. Nous ne baissons pas les bras. Et nous ne sommes pas spectateurs de la situation ».

Papa Demba Beye a déclaré que depuis l’annonce de cette décision, ils travaillent activement pour trouver un moment plus approprié pour la tenue des examens.

Le président de l’Amicale des Étudiants de l’UFR des Sciences de la Santé de l’Université Iba Der Thiam de Thiès a souligné que leur engagement à défendre les intérêts sociaux, moraux et matériels de la communauté estudiantine reste intact.

Inauguration de l’état-major de la Maison militaire par le président Macky Sall

Le jeudi dernier, le président Macky Sall a présidé l’inauguration de l’état-major de la Maison militaire. Cette occasion a également marqué ses adieux aux agents de la gendarmerie responsables de sa sécurité et de celle de sa famille.

Exprimant sa fierté et sa gratitude envers le travail accompli par les agents de sécurité, le chef de l’État a souligné leur dévouement et leur sens de l’honneur dans l’accomplissement de leur mission. Il a salué la progression de la Maison militaire, tant en termes d’effectifs que de ressources matérielles et logistiques.

Malgré cela, il a reconnu les défis persistants et a promis de rester attentif à leur bien-être, même après son départ de ses fonctions présidentielles. En présence du colonel Adama Guèye, Gouverneur du Palais, Macky Sall a exhorté les gendarmes à servir son successeur avec la même diligence, affirmant que la Gendarmerie nationale reste un pilier essentiel de la République.

Dans un dernier message d’encouragement, il a remercié les agents pour leur engagement et leur une bonne continuation dans leurs missions futures, tout en les invitant à continuer à servir l’État et la République avec diligence.

Helios Towers rénove et équipe une école à Thiès

Helios Towers, un opérateur d’infrastructures télécoms, a entrepris la réhabilitation de l’école El Hadji Abdel Kader Ndiaye située à Mbour 1, dans la ville de Thiès, en plus de fournir des équipements informatiques, pour un montant dépassant les cinquante millions de FCFA.

Dans le cadre de cette initiative, Helios a réalisé un mur de clôture autour de l’école et a restauré les salles de classe, y compris les toitures. De plus, l’école a retenu de l’installation d’une salle informatique équipée de quinze ordinateurs et d’une connexion Internet permanente, selon les déclarations de son directeur général, Karim Ndiaye.

Basé à Londres, Helios Towers opère au Sénégal depuis trois ans, se spécialisant dans la construction, la gestion et la mutualisation des infrastructures télécoms pour les opérateurs Expresso, Orange et Free.

Cette action s’inscrit dans le cadre de la politique de responsabilité sociétale d’entreprise (RSE) de Helios, qui a été guidée par des critères tels que l’effectif, la performance et la mixité sociale. Le choix de cette école a également été motivé par le faible niveau d’équipement de celle-ci, malgré sa proximité avec trois pylônes d’opérateurs télécoms, dans un rayon de deux kilomètres.

Karim Ndiaye a souligné que Thiès a été sélectionné en raison de la forte présence de l’entreprise dans cette région, où la majorité de ses sites sont concentrés.

Ce geste est présenté comme une contribution modeste à l’éducation sénégalaise, en particulier à l’école publique, d’où provient la plupart des employés de l’entreprise.

Selon Pape Médoune Dia, directeur de l’école El Hadji Abdoul Kader Ndiaye, cet appui financier de plus de cinquante millions de FCFA, reçu sur deux ans, a considérablement amélioré les résultats de l’école, qui a également dépendu de la construction d’ ‘un fourrage.

Cette action est le prélude à une série d’initiatives de RSE visant 1 500 sites à travers le pays, dans les années à venir, afin de contribuer à l’émergence du Sénégal.

Opérations de Sécurité : 675 Interpellations et Saisies Importantes

Selon des sources sécuritaires, quelque 675 individus ont été appréhendés par la gendarmerie pour divers délits, dans le cadre des efforts de lutte contre l’insécurité à Dakar et à travers le pays, au cours de la semaine du 24 février au 5 mars 2024.

Ces arrestations ont été réalisées lors d’opérations sur le terrain menées par la gendarmerie nationale dans plusieurs régions, notamment Dakar, Thiès, Kaolack, Saint-Louis, Tambacounda et Ziguinchor.

Les résultats de ces opérations ont été partagés sur le compte officiel de la gendarmerie, soulignant les efforts déployés pour préserver la tranquillité et la paix publique. Au total, 7822 personnes ont été contrôlées, parmi lesquelles 675 ont été interpellées.

Les activités de contrôle ont également ciblé les véhicules, avec 2243 contrôlés et 107 immobilisés, ainsi que les motos, totalisant 2459 contrôlées et 216 immobilisées.

En plus des arrestations, plusieurs saisies ont été effectuées, comprenant notamment 18,5 kg de chanvre indien, du matériel d’exploitation minière artisanale, des médicaments dopants, ainsi que divers matériels et produits illicites.

À Kédougou, trois individus impliqués dans des vols à main armée ont été arrêtés et présentés au parquet. Dans l’ensemble, ces opérations ont permis à la gendarmerie de percevoir des amendes forfaitaires d’un montant total de 4 322 000 FCFA.

Cette détermination du Haut commandement de la gendarmerie à intensifier la lutte contre l’insécurité témoigne de l’engagement continu des autorités à assurer la sécurité des citoyens sur l’ensemble du territoire national.

L’Ambassade de France à Dakar avec en lumière l’égalité femmes-hommes

Pendant deux jours, l’Ambassade de France à Dakar a rencontré en avant l’égalité entre les femmes et les hommes à travers l’initiative « Egalité en lumière ». Cette initiative vise à mettre en valeur les actions des entreprises au Sénégal pour promouvoir les droits des femmes et des jeunes filles ainsi que l’égalité dans tous les domaines de la société.

L’événement se déroule mercredi et jeudi à la Place du Souvenir Africain à Dakar, en collaboration avec le Musée Henriette Bathily, dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes.

Christine Fages, ambassadrice de France au Sénégal, a expliqué que « Egalité en lumière » intervient après deux années de mise en œuvre d’un projet visant à accompagner la société civile et les autorités sénégalaises, suite aux engagements pris par le Sénégal lors du Forum Génération Égalité en 2021.

Ce projet a permis de sensibiliser 1200 femmes aux violences et aux exploitations sexuelles, de former 80 femmes volontaires sur les actions de lutte contre les violences basées sur le genre en ligne et de sensibiliser 7000 jeunes collégiennes et lycéennes sur le cyberharcèlement. De plus, 45 jeunes femmes ont été formées aux métiers numériques et 35 femmes ont été accompagnées dans la gestion organisationnelle de leur structure et la réalisation de leur projet.

L’événement comprend également une rencontre avec 16 exposants, des panels sur différents thèmes tels que le rôle des femmes dans la protection de l’environnement et leur place dans le cinéma et l’audiovisuel, des ateliers sur l’hygiène menstruelle et le cyberharcèlement. , ainsi que des démonstrations sportives et des performances artistiques.

En marge de cet événement, l’association féministe sénégalaise « Yeewi » et l’entreprise sociale Api Afrique lanceront la « Carte Rose Sénégal », présentée comme le premier annuaire des structures et acteurs qui accompagnent les femmes et les filles au Sénégal.

L’ambassadrice a souligné que la « Carte Rose Sénégal » est un outil conçu pour accompagner et connecter les femmes aux bonnes structures ou personnes selon leurs besoins, tout en facilitant l’identification de partenaires et la création de synergies pour tous les acteurs concernés par l’accompagnement des femmes.

Avertissement du CNRA sur les Contenus Audiovisuels pendant le Ramadan

Le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) met en garde les médias contre l’utilisation de sketches et d’émissions pendant le mois de Ramadan pour diffuser des contenus politiques, particulièrement ceux favorisant certains candidats ou attaquant d’autres, dans un contexte pré-électoral.

Dans un communiqué publié mardi, le CNRA rappelle aux médias l’interdiction de diffuser des programmes susceptibles de provoquer des conflits religieux ou communautaires.

Le communiqué encourage également les médias à être plus vigilants dans le choix de leurs programmes pendant le mois de Ramadan, rappelant l’interdiction de diffuser des contenus menaçant la stabilité nationale, la cohésion sociale ou ridiculisant la religion.

Le régulateur compte sur la responsabilité des médias et les encourage à diffuser des contenus conformes à la loi et à la réglementation.

Le jeûne du Ramadan commencera au Sénégal entre le 10 et le 11 mars prochains.

Grève persistante des travailleurs des collectivités territoriales au Sénégal

L’intersyndicale des travailleurs des collectivités territoriales maintient son mouvement de grève cette semaine, décrétant 96 heures de grève à partir du mardi 5 mars. Ce lundi, les travailleurs ont observé un débrayage suivi du port de brassards rouges dans toutes les communes du Sénégal. Les syndicalistes affirment que leurs revendications n’ont pas encore été satisfaites.

Ndiaga Diop, secrétaire général des travailleurs des collectivités territoriales, a déclaré sur RFM : « L’intersyndicale a décrété 96 heures de grève du mardi 5 au vendredi 8 mars 2024 sur l’ensemble du territoire. Pour ce lundi 4 mars, nous avons appelé à un débrayage à partir de 10 heures suivi du port de brassards rouges dans toutes les communes du Sénégal. » Il a ajouté : « Nous sommes en grève depuis 19 mois pour réclamer une revalorisation salariale, un droit légal et légitime. Nous avons demandé au Premier ministre, lors de notre rencontre à la Primature le 10 novembre 2023, un délai de 10 jours pour prendre des mesures. »

Ndiaga Diop souligne que l’intersyndicale attend depuis quatre mois des réponses à ses revendications, et affirme : « Nous continuerons la grève jusqu’à ce que les droits des travailleurs des collectivités territoriales soient rétablis. »

 

Affaire de trafic d’armes : Risque de procès devant la chambre criminelle

Trois individus, Ibrahima Fall, Fodé Karé et Amadou Abdoulaye Marcel Gningue, sont poursuivis pour association de malfaiteurs, détention et commerce illicite d’armes, ainsi que tentative d’escroquerie. Leur jugement est prévu le 7 mars prochain au tribunal des flagrants délits de Dakar. Si le parquet obtient gain de cause, l’affaire pourrait être renvoyée devant la chambre criminelle.

L’enquête a débuté à la suite à des renseignements faisant état d’une vente illégale d’armes à feu dans la capitale. Les gendarmes ont réussi à approcher Ibrahima Fall, qui leur a vendu un pistolet de calibre 9 mm avant de leur proposer d’autres armes. Lors d’un rendez-vous fixé dans un restaurant, Ibrahima et Fodé ont été interpellés en possession d’armes non-létales. Ils ont reconnu leur culpabilité, affirmant avoir été approvisionnés par Amadou Abdoulaye Marcel Gningue.

Ibrahima Fall, établi aux États-Unis, prétend que les armes étaient factices et nie les accusations portées contre lui. Fodé Karé admet avoir fourni les armes et les avoir obtenues auprès de Mohamed Ng, recevant une part du bénéfice. Les enquêteurs ont également découvert des échanges téléphoniques indiquant la disponibilité de 10 autres armes chez Fodé.

Face à la gravité des accusations, le parquet demande que l’affaire soit jugée devant la chambre criminelle. Les avocats de la défense contestent cette demande, arguant que l’association de malfaiteurs ne constitue pas un crime et que le trafic d’armes n’est pas un délit. La décision finale sera prise lors du procès à venir.

Le Président Macky Sall condamne fermement l’agression de la journaliste Maimouna Ndour Faye

Le président de la République, Macky Sall, a vivement réagi vendredi à l’agression de la journaliste et directrice de la télévision privée 7 TV, Maimouna Ndour Faye. Il a rappelé avec force que la liberté de la presse est un droit fondamental qui doit être préservé en toutes circonstances.

Dans une déclaration sur le réseau social X, le chef de l’État a dénoncé cet acte de violence lâche et inexcusable contre Maimouna Ndour Faye, soulignant qu’aucune forme de violence ne saurait être tolérée. Il a également affirmé que les responsables de cette agression devront répondre de leurs actes devant la justice.

Macky Sall a exprimé son soutien à la journaliste agressée et a réaffirmé son engagement à garantir un environnement sûr et serein pour tous les professionnels des médias dans le pays.

Maimouna Ndour Faye a été victime de cette agression jeudi soir devant son domicile. Elle a été poignardée par un individu alors qu’elle rentrait du travail. Heureusement, elle a été rapidement prise en charge et admise aux urgences de l’hôpital militaire de Ouakam.

Selon les informations fournies par son collègue Mamadou Awa Ndiaye à la TFM, bien que sa vie soit hors de danger, Maimouna Ndour Faye souffre cruellement des suites de cette attaque. Les circonstances de l’agression ont été décrites comme brutales, l’assaillant ayant poignardé la journaliste à trois reprises après l’avoir assommée et traînée alors qu’elle rentrait chez elle après son émission.

La société civile et les médias ont unanimement condamné cette attaque contre la journaliste Maimouna Ndour Faye, soulignant l’importance de protéger la liberté de la presse et la sécurité des professionnels des médias dans le pays.

Le Premier ministre s’engage à élucider le tragique naufrage de migrants près de Saint-Louis

Le Premier ministre Amadou Bâ a affirmé jeudi que toutes les mesures sont prises en coordination avec le procureur de la République pour faire la lumière sur le naufrage d’une pirogue transportant des migrants au large de Saint-Louis (nord).

« J’ai eu des discussions avec le procureur de la République. Toutes les démarches sont entreprises pour que la vérité éclate et surtout pour remonter les réseaux, et je crois que l’État ne cessera pas de combattre ce fléau en mettant en œuvre, renforçant et accélérant les politiques en cours (…) contre l’émigration irrégulière », a-t-il déclaré.

Le Premier ministre Amadou Bâ a tenu ces propos lors d’une rencontre avec des journalistes lors d’une visite à Saint-Louis pour apporter le soutien de l’État aux victimes du naufrage de la pirogue ainsi qu’à leurs familles.

Une embarcation transportant des migrants a chaviré mercredi au large de Saint-Louis, provoquant officiellement la mort de 26 personnes.

Selon le Premier ministre, des efforts supplémentaires de communication et de sensibilisation doivent être déployés concernant l’émigration irrégulière.

« Nous devons encore faire des efforts de communication et d’information pour montrer aux jeunes que leur avenir se trouve ici au Sénégal. (…) La destination européenne doit être envisagée dans d’autres conditions, notamment dans le cadre d’une immigration organisée », a-t-il recommandé.

Amadou Bâ a également souligné l’importance des politiques mises en œuvre dans ce domaine, saluant la réaction rapide du gouverneur de la région de Saint-Louis et de l’ensemble des Forces de défense et de sécurité.

Il a noté que l’immigration est un sujet complexe, soulignant que les candidats proviennent de toute la sous-région, bien que le Sénégal soit souvent le point de départ.

Le Premier ministre a indiqué que dans cette pirogue, il y avait de nombreux jeunes vivant au Sénégal et d’autres venant d’autres pays.

Selon lui, la motivation de ces jeunes à s’aventurer dans cet horizon incertain ne se résume pas seulement à des considérations économiques.

« Il est remarquable que toutes les personnes que j’ai interrogées à l’hôpital aujourd’hui avaient des revenus moyens de 3 000 à 5 000 francs CFA par jour, soit 90 000 à 150 000 francs par mois », a-t-il analysé. « Ce qui est un revenu raisonnable pour bien vivre. Donc, le problème n’est peut-être pas totalement économique ».

L’appel à la paix du Khalife de Thiénaba : Un message d’unité pour le Sénégal

Le Khalife du foyer religieux musulman de Thiénaba, Serigne Assane Seck, a récemment émis un appel poignant à la paix et à la cohésion nationale lors d’une visite à Thiès. Il a exhorté les Sénégalais à renoncer à la violence, soulignant qu’elle ne pouvait être une solution aux défis du pays.

« Unissons-nous et mettons nos cœurs et nos esprits au service de la construction nationale. Nous, les aînés, nous avons accompli notre part et laissons désormais le futur du Sénégal entre vos mains », a déclaré Serigne Assane Seck, soulignant l’importance pour la jeunesse de préserver l’avenir du pays.

Lors de son entretien avec le maire de Thiès, Serigne Assane Seck a insisté sur l’impératif de favoriser la paix et de rejeter la violence. Il a encouragé les Sénégalais à s’unir pour le bien commun, soulignant que la paix était le seul chemin vers le progrès.

Le maire de Thiès, Babacar Diop, a exprimé son soutien à l’appel à la paix du Khalife, le qualifiant de « message crucial » pour la nation. Il a souligné l’importance de travailler ensemble pour garantir la stabilité et le respect de l’État de droit, affirmant que la sécurité de tous dépendait du respect de la Constitution.

La visite du Khalife de Thiénaba à Thiès a été marquée par des prières pour la ville et ses habitants, ainsi que par des échanges de conseils et de recommandations. Babacar Diop s’est dit honoré de recevoir le Khalife et a exprimé sa gratitude pour ses prières et ses encouragements.

Dans un contexte de crise politique persistante, cet appel à la paix revêt une importance particulière, offrant un message d’unité et d’espoir pour l’avenir du Sénégal.

Indemnisation quasi complète des personnes affectées par le déguerpissement près du stade Iba Mar Diop

Selon une source proche du dossier, toutes les personnes touchées par l’opération de déguerpissement près du stade Iba Mar Diop ont reçu 98 % de leur indemnisation. Ce déguerpissement vise à libérer les emprises autour du stade en vue des Jeux Olympiques de la Jeunesse prévus à Dakar du 31 octobre au 13 novembre 2026.

L’opération de déguerpissement a débuté la semaine dernière, impliquant principalement 1253 personnes occupant des magasins, des gargotes, des garages, des ateliers de tailleur et de cordonnier, entre autres.

Selon le coordinateur du projet à l’Agence de gestion des routes (Ageroute), Babacar Senghor, les paiements ont débuté le 10 octobre 2023, après deux ans d’identification et d’évaluation des indemnisations, estimées à 2 milliards de FCFA.

Il a noté que la plupart des personnes dédommagées occupaient le site de manière illégale. Les détenteurs de titres fonciers sont également concernés, avec des procédures en cours pour trouver une solution à leur situation, selon le gouverneur de la région de Dakar.

Les propriétaires fonciers ont appelé à privilégier le dialogue, tout en reconnaissant l’importance des Jeux Olympiques de la Jeunesse pour le pays. Cet événement est considéré comme un catalyseur de transformation sociale, culturelle, éducative et économique, offrant de nouvelles opportunités pour les jeunes et marquant une étape majeure dans l’histoire sportive de l’Afrique.

Macky Sall insiste sur l’approvisionnement abordable pendant le carême et le ramadan

Le président de la République, Macky Sall, a souligné lors du Conseil des ministres de mercredi l’importance de garantir un approvisionnement adéquat des marchés en denrées essentielles à des prix abordables, en particulier pendant le carême et le ramadan.

Dans un communiqué, le ministre du Commerce et porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, rapporte que Macky Sall a mis en avant la nécessité de contrôler rigoureusement les prix homologués en mobilisant les services de l’État.

Le président a également demandé au ministre chargé du Commerce de tenir des consultations rapides avec les acteurs du commerce pour prévenir toute spéculation sur les marchés.

En ce qui concerne les droits des consommateurs, Macky Sall a rappelé les efforts déployés par l’État avec l’application de la loi 2021-25 sur les prix et la protection des consommateurs. Il a également chargé le Premier ministre et le ministre du Commerce de faire le point sur l’application des mesures de lutte contre la vie chère adoptées en novembre 2022, ainsi que sur la politique de maîtrise des prix des produits de consommation courante.

Enfin, le président a souligné l’urgence d’élaborer une stratégie renforcée pour les droits des consommateurs en vue de la Journée internationale des droits des consommateurs le 15 mars 2024.

Diourbel ne suit pas la journée ville-morte décrétée par ‘Aar Sunu Élection’

La journée ville-morte décrétée par ‘Aar Sunu Élection, une plateforme de la société civile réclamant le respect du calendrier électoral, n’a pas été suivie à Diourbel, où l’activité économique se déroule normalement, rapporte l’APS.

Au marché Ndoumbé Diop de Diourbel, l’activité commerciale bat son plein, avec commerçants et clients vaquant à leurs occupations. Il semble que nombreux n’étaient même pas au courant de l’appel à la journée ville-morte et à la grève générale lancée par la plateforme.

Interrogé sur la situation, un commerçant du nom d’Aliou Faye affirme ne pas avoir eu connaissance de cet appel. Il exprime que dans une période économiquement difficile, ne pas travailler pour des raisons politiques ne semble pas être une solution viable.

Dans le secteur de la menuiserie, les travailleurs sont également actifs, déclarant qu’ils n’ont pas été informés de la grève générale et de la journée ville-morte.

Cependant, le système scolaire est paralysé, avec l’arrêt des enseignements dans la quasi-totalité des établissements scolaires du moyen secondaire. Au lycée Cheikh Mouhamadou Moustapha Mbacké, plusieurs professeurs ont décidé de ne pas donner cours, conformément au plan d’action des syndicats membres de ‘Aar Sunu Élection’, selon un professeur souhaitant rester anonyme.

Le secrétaire général du Cadre unitaire des enseignants du moyen secondaire (Cusems) de Diourbel, Modou Thiam, confirme que le mot d’ordre a été bien suivi à Diourbel, se basant sur les informations provenant de différents responsables syndicaux.

L’ISRA dispose d’un catalogue de vaccins pour la santé animale

L’Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA) possède un catalogue comprenant une vingtaine de vaccins, dont une dizaine est homologuée pour la santé animale, a annoncé mardi son directeur général, Momar Talla Seck.

Lors d’une visite de travail à l’Agence de presse sénégalaise (APS), M. Seck a déclaré : ‘’L’ISRA a dans son catalogue une vingtaine de vaccins, dont une dizaine homologués.’’

Il a expliqué que pour la vente de vaccins, une homologation est nécessaire, obtenue par le biais d’une autorisation de mise sur le marché, et que toute la procédure est supervisée par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA).

L’unité de production de vaccins de l’ISRA est située à la Direction générale de l’ISRA, à Hann-Maristes (Dakar). De plus, l’institut dispose d’une division à Dahra, dans le département de Linguère (Louga).

Les vaccins pour la santé animale sont destinés tant au Sénégal qu’à l’exportation, a souligné M. Seck, précisant qu’il s’agit de vaccins viraux et bactériens.

Au niveau national, les stocks de vaccins sont utilisés entièrement par l’État lors des campagnes nationales de vaccination du cheptel, ainsi que par des vétérinaires privés. À l’international, la clientèle est basée notamment en Gambie, en Mauritanie, au Mali et au Burkina Faso.

 

Arrestations liées au décès de Baïdy Amar fils de feu Ameth Amar

Le commissariat de la commune d’arrondissement de Dakar Plateau a annoncé l’arrestation de quatre personnes liées au décès de Baïdy Amar survenu lundi 26 février 2024 . Parmi les personnes appréhendées figurent M.H.H, de nationalité algérienne, qui avait rendu visite à Baïdy Amar au Sénégal, ainsi que Z.F, un ami de ce dernier, accompagné de sa copine également de nationalité étrangère, et leur chauffeur A.M.

Selon les informations de nos sources, Baïdy Amar et son ami Z.F avaient loué un véhicule pour se rendre à Sendou dans le département de Rufisque, accompagnés chacun de leur copine, pour une escapade. À leur retour à Dakar, Baïdy Amar s’est effondré dans l’appartement, mais malgré les tentatives de réanimation de son ami, il est décédé. Les copines étrangères de Baïdy Amar et de son ami ont été placées en garde à vue pour usage de drogue, ainsi que leur chauffeur.

Les résultats de l’autopsie, transmis aux enquêteurs, indiquent que le décès de Baïdy Amar est lié à une overdose. Le médecin légiste conclut qu’il s’agissait d’un arrêt cardiorespiratoire probablement dû à une intoxication par excès de dose inhalée. De plus, les tests urinaires ont révélé une consommation de drogue.

Baïdy Amar était connu comme un consommateur régulier de drogue, notamment de cocaïne, de chanvre indien et d’oxyde d’azote. Des prélèvements ont été effectués pour réaliser un test toxicologique, et il avait été interné dans une structure sanitaire à Mbao en raison de sa dépendance à la drogue.

Affaire de meurtre à Barkedji : Un père et son fils arrêtés

Une tragique affaire de meurtre secoue la commune de Barkedji, située dans le département de Linguère. Un père de famille et son fils ont été appréhendés par la brigade de gendarmerie de Linguère. Selon les informations rapportées par le journal « L’Observateur », ils sont accusés d’avoir battu un jeune homme du nom de Moussa Sow.

Les faits remontent au vendredi 23 février dans la brousse de la commune de Barkedji. A. Sow et son fils M. Sow ont quitté leur domicile pour rechercher leur troupeau. Sur place, ils ont rencontré le jeune Moussa Sow, qui faisait paître ses bêtes. Une altercation verbale a rapidement éclaté entre eux, aboutissant à une bagarre armée de coupe-coupe.

Moussa Sow a été violemment agressé, recevant plusieurs coups à différents endroits de son corps. Grièvement blessé, il a été transporté à l’hôpital départemental de Linguère où il a malheureusement succombé à ses blessures.

Les autorités ont rapidement réagi, dépêchant des enquêteurs sur les lieux du drame. Le père et le fils ont été arrêtés et placés en garde à vue dans les locaux de la gendarmerie.

Les circonstances exactes du décès de Moussa Sow restent encore à déterminer. Cependant, des tensions préexistantes entre la victime et le père de famille ont été évoquées. Moussa Sow avait récemment été appréhendé par la brigade des eaux et forêts de Barkedji pour avoir coupé clandestinement des arbres. De plus, il aurait soupçonné le père de son ex-petite amie de l’avoir dénoncé aux autorités.

Une enquête est en cours pour faire toute la lumière sur cette affaire tragique.