Macky Sall appelle à l’équilibre entre avancées technologiques et protection de la vie privée lors de la rentrée des Cours et Tribunaux

Ce jeudi, le Président de la République, Macky Sall, a présidé la rentrée solennelle des Cours et Tribunaux, marquant le début de l’année judiciaire sous le thème crucial de la « Protection de la vie privée ». Dans son discours, le Président a souligné l’importance de concilier les progrès technologiques avec la nécessité de protéger les droits fondamentaux liés à la vie privée, mettant en évidence les défis posés par l’évolution rapide de la technologie.

Macky Sall a débuté en exprimant ses vœux de santé et de succès à la famille judiciaire, rendant hommage aux collègues disparus. Il a souligné l’importance de cette cérémonie comme un moment privilégié pour le dialogue constructif entre l’exécutif, le judiciaire et le Barreau, visant à contribuer au bon fonctionnement de la justice, pilier de l’État de droit.

Le thème de la Protection de la vie privée a été au cœur des débats de cette année, avec une pertinence accrue dans un monde dominé par les avancées des technologies de l’information. Le Président a souligné la nécessité d’équilibrer le principe de liberté avec l’impératif de protection, notamment en ce qui concerne les données personnelles.

Le Conseiller délégué à la Cour suprême, Barou DIOP, a apporté des éclairages juridiques, judiciaires, philosophiques, religieux et technologiques sur la question, mettant en lumière la vulnérabilité croissante de la vie privée dans un monde marqué par l’expansion des réseaux sociaux et des technologies de l’information.

Macky Sall a salué les réformes significatives entreprises ces dernières années pour renforcer la protection de la vie privée, citant la mise en place de la Commission de Protection des données personnelles et l’adoption du Code des communications électroniques. Il a souligné la nécessité d’adapter le cadre juridique aux évolutions constantes, en particulier à l’ère de l’intelligence artificielle.

Le Président a également rappelé que la protection de la vie privée ne relève pas uniquement de l’État, mais impose également des responsabilités au secteur privé pour maintenir l’équilibre entre travail et vie personnelle, favorisant ainsi la confiance entre employeurs et employés.

En abordant les aspects sécuritaires, Macky Sall a souligné que certaines restrictions à la protection de la vie privée peuvent être nécessaires dans des circonstances spécifiques liées à la sécurité publique, comme dans le cadre de la lutte contre le terrorisme et la cybercriminalité.

En conclusion, le Président a souligné l’importance de considérations éthiques et morales dans la protection de la vie privée, appelant chaque citoyen à assumer ses responsabilités envers le contrat social pour garantir l’équilibre délicat nécessaire au bon fonctionnement de l’État de droit.

Des Mesures révolutionnaires annoncées pour assurer un approvisionnement en eau sans faille lors du Magal à Prokhane

Nouveau souffle pour Ziguinchor: Reconstruction du pont émile Badiane et projets d’infrastructures en vue

Le ministre des Infrastructures, des Transports terrestres et du Désenclavement, Mansour Faye, a annoncé mercredi le début imminent des travaux de reconstruction du pont Émile Badiane à Ziguinchor, actuellement dans un état de délabrement avancé.

« Le pont Émile-Badiane sera réalisé. Aujourd’hui, nous sommes à la phase de finalisation du processus de contractualisation. Le chef de l’État l’a validé. Le pont sera entièrement réalisé », a déclaré le ministre, répondant aux journalistes lors de la tournée économique du Premier ministre, Amadou Ba, dans la région naturelle de la Casamance.

Dans les trois prochains mois, l’entreprise en charge des travaux s’installera pour entamer les travaux de reconstruction du pont Émile-Badiane. Le ministre a souligné que quelques détails de finalisation avec l’entreprise devaient encore être réglés, mais a assuré que plus de 100 milliards de francs CFA seraient investis dans ce projet majeur.

Le ministre a également informé que le pont de Tobor, dans le département de Bignona, sera également réalisé, contribuant ainsi à l’amélioration de l’infrastructure routière dans la région.

Selon le Premier ministre, Amadou Ba, de nombreux projets d’infrastructures routières sont en cours ou déjà terminés à Ziguinchor et en Casamance. La boucle des Kanoulayes est achevée, la boucle du Fogny est en cours de réalisation, et des voiries internes, y compris le boulevard des 54 mètres, sont prévues pour Ziguinchor.

Les ponts de Baïla et Diouloulou, réceptionnés récemment, contribueront à améliorer la mobilité dans le département de Bignona. Le ministre a souligné l’importance de ces projets dans l’amélioration globale de la connectivité et de la mobilité dans la région.

Le Programme spécial de désenclavement, axé sur des routes comme Sénoba-Ziguinchor et la route Kataba 1-Darou Salam, prévoit de prendre en charge plusieurs localités, notamment dans le département de Bignona. La région de Ziguinchor voit ainsi se profiler un avenir prometteur avec une série de projets d’infrastructures qui renforceront son développement économique et amélioreront la qualité de vie de ses habitants.

Macky Sall préside la journée nationale de l’équité au CICAD de Diamniadio

Le président Macky Sall a pris part à la Journée nationale de l’équité au Centre international de conférence Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD), dans le département de Rufisque. Sous le thème « L’équité sociale et territoriale au cœur du Plan Sénégal émergent (PSE) », l’événement a été marqué par l’accueil de la ministre du Développement communautaire, de la Solidarité nationale et de l’Équité sociale et territoriale, Thérèse Faye Diouf, ainsi que de nombreux membres du gouvernement, officiels, et élus territoriaux.

Le chef de l’État a souligné l’importance des politiques d’équité territoriale et de justice sociale, affirmant que celles-ci resteront toujours au centre de ses préoccupations. Il a exprimé son souhait que chaque citoyen sénégalais puisse bénéficier du bien-être, de la dignité et de la décence offerts par une nation solidaire, unie et indivisible.

L’événement a rassemblé des délégations de toutes les régions du Sénégal, ainsi que des représentants d’organisations et d’institutions internationales. L’objectif de la journée était de vulgariser les résultats des projets et programmes d’équité, mettant en avant la pertinence et la justesse des politiques volontaristes de l’État du Sénégal en matière de réduction des disparités territoriales et sociales.

Réforme majeure du Code du travail et de la sécurité sociale, succès des négociations salariales, et défis liés à l’emploi des jeunes et au relèvement de l’âge de la retraite

Samba Sy, le Ministre du Travail, du Dialogue social et des Relations avec les institutions, a présidé hier l’ouverture d’un atelier crucial à Saly-Portudal. L’événement visait à examiner les rapports annuels de performance de 2023 et à partager les plans d’action annuels de 2024 pour divers programmes. Au cœur de cette réunion, le ministre a mis en lumière deux chantiers de grande envergure : la réforme du Code du travail et celle du Code de la sécurité sociale.

Dans son allocution, Samba Sy a souligné l’importance de cette rencontre pour faire le point sur les progrès accomplis, identifier les zones de résistance, envisager des projections pour l’année en cours et évaluer la situation des jeunes dans le contexte de la gestion de l’emploi.

Le Ministre du Travail a également tenu à saluer le travail exemplaire de ses collaborateurs, soulignant qu’ils ont réussi à résoudre des dossiers complexes avec dévouement et discrétion. Il a mis en avant les réussites des négociations salariales, notamment la récente augmentation des salaires des travailleurs du secteur privé.

Samba Sy a fait part de la nécessité de réformer les Codes du travail et de la sécurité sociale, soulignant que ces textes datent de plusieurs décennies et ne sont plus adaptés aux nouvelles réalités du monde du travail, telles que le télétravail. Il a insisté sur la nécessité d’ajuster la législation pour faire face à ces évolutions et rester compétitif sur la scène internationale.

En évoquant les défis actuels, le ministre a mentionné la gestion des travailleurs de l’informel et a souligné l’importance de trouver des moyens de les protéger. Il a noté des avancées significatives dans la marche vers la réforme des codes du travail et de la sécurité sociale.

Par ailleurs, Samba Sy a abordé la question délicate de l’emploi des jeunes et du relèvement de l’âge de la retraite. Il a souligné la complexité de la gestion sociale, où les demandes contradictoires des jeunes en quête d’opportunités et des seniors souhaitant prolonger leur carrière s’entremêlent. Le ministre a appelé à trouver des solutions de compromis pour répondre à ces revendications divergentes.

En conclusion, cet atelier a permis de mettre en avant les réalisations notables du ministère, tout en mettant en lumière les défis à relever dans un contexte économique et social complexe. Samba Sy se montre confiant dans la capacité du ministère à optimiser ses ressources pour répondre aux besoins croissants du monde du travail.

Rejet de la demande de liberté provisoire du maire de Thiaroye-Sur-Mer Me El Mamadou Ndiaye

Me El Mamadou N’diaye demeure derrière les barreaux après que la chambre d’accusations a rejeté sa requête de liberté d’accusation provisoire. En dépit de ses six mois de détention préventive , le maire de Thiaroye-Sur-Mer ne se décourage pas .Ses avocats ont pris l’initiative de saisir la cour suprême d’un pourvoi, cherchant ainsi à contester cette décision .

L’avocat Mamadou Ndiaye est incarcéré dans le cadre d’une enquête portant sur la vente controversé dans le cadre d’une enquête portant sur la vente controversé d’un site de Dakar , évaluée a 3milliards de francs CFA. Les allégations selon lesquelles il aurait illégitimement perçu 300 millions de francs CFA dans cette transaction sont catégoriquement niées par l’acusé.

Il soutient avoir seulement touché 20 millions, correspondant à ses honoraires.
Les charges pesant sur le maire incluent des accusations d’escroquerie, de blanchiment de capitaux et d’usurpation de fonction. Son placement sous mandat de dépôt en juillet 2023 souligne la complexité de cette affaire judiciaire qui continue de susciter l’intérêt et la résistance de Me Mamadou Ndiaye.

Tragédie en mer : Treize jeunes de Bounkiling, Sénégal, perdent la vie dans un naufrage en route vers l’Espagne

Au moins treize jeunes, originaires de la commune de Bounkiling, Sénégal, ont trouvé la mort dans un naufrage tragique alors qu’ils tentaient de rejoindre les côtes espagnoles. Onze d’entre eux provenaient du village de Kégnéto, dans le nord de la région de Sédhiou, et deux autres de la ville de Bounkiling. Cette nouvelle, confirmée par Daffé Bayo, président du Conseil régional de la jeunesse et habitant Madina Wandifa, émeut profondément la communauté.

Les faits remontent au voyage entrepris le 30 octobre dernier lorsque ces jeunes, aspirant à une vie meilleure en Espagne, ont pris la mer. Malheureusement, leur embarcation a sombré en haute mer, causant la perte de leurs vies précieuses, comme l’ont rapporté des proches.

Daffé Bayo, ému, a confirmé cette terrible disparition, précisant que ces jeunes étaient animés par l’espoir de trouver une vie meilleure ailleurs. Il explique que bien que des rumeurs circulaient depuis un certain temps, ce n’est que récemment que des témoignages concordants ont confirmé la tragédie, plongeant les familles dans la consternation et la douleur.

La région de Sédhiou a déjà été le théâtre de nombreux drames similaires ces dernières années, avec la perte de jeunes migrants dans les eaux lors de tentatives de migration irrégulière vers l’Europe. Si certains ont trouvé une conclusion tragique à leurs recherches, beaucoup d’autres familles sont toujours confrontées à l’incertitude et à l’impossibilité de faire leur deuil.

En lien avec cette tragédie, les autorités locales ont procédé à l’interpellation de trois individus, incluant un marabout, soupçonnés d’être impliqués dans cette entreprise dangereuse de migration. Cependant, malgré cette action, la région de Bounkiling et toute la communauté de Sédhiou restent plongées dans le deuil, confrontées à la perte douloureuse de treize jeunes âmes emportées par ce sinistre.

Mamadou Thiam, Président des entrepreneurs, propose des solutions pour l’avenir économique du pays

Dans un discours percutant, Mamadou Thiam, Président national des entrepreneurs du Sénégal (Rnes), a lancé un appel urgent pour réformer l’administration et revitaliser l’économie du pays. Soulignant les enjeux politico-économiques actuels, Thiam a lié la migration irrégulière au chômage massif des jeunes au Sénégal, insistant sur la nécessité de créer des opportunités d’emploi pour cette tranche de la population.

L’homme d’affaires a mis en avant l’importance cruciale de la formation professionnelle pour les jeunes diplômés, afin de pallier le manque de qualification et d’encourager l’employabilité. Thiam a également exhorté à promouvoir la production locale pour dynamiser l’économie nationale et réduire la dépendance vis-à-vis des importations étrangères, tout en critiquant sévèrement les autorités pour leur préférence accordée aux entreprises étrangères.

Outre ses inquiétudes quant à l’élection présidentielle et la stabilité économique du pays, le Président de Rnes a appelé à un dialogue serein entre les générations pour éviter toute tension politique. Il a pressé le patronat à s’engager activement dans la résolution du chômage des jeunes en encourageant des solutions entrepreneuriales.

Mamadou Thiam a souligné l’importance du prochain président pour soutenir l’entrepreneuriat des jeunes, entreprendre des réformes administratives et combattre la corruption. Il a également sollicité la Diaspora pour une contribution honnête envers le développement du pays.

Proposant des alternatives concrètes pour créer massivement des emplois, notamment par le biais de la construction et de la promotion des industries locales, Thiam a conclu son discours en appelant à l’action collective pour revitaliser l’économie sénégalaise et offrir un avenir prospère aux générations futures.

« Drame à Diyabougou : Une prostituée nigériane retrouvée assassinée près d’un terrain de football, consternation dans le village

La stupeur a frappé les habitants du village aurifère de Diyabougou, département de Bakel, après la découverte choquante du corps sans vie d’une jeune femme nommée Aicha. Son corps a été trouvé près du terrain de football du village, avec des marques de violence apparentes, notamment des traces de sang sur le visage et des signes de strangulation. Des effets personnels tels que sa perruque, son soutien-gorge et ses chaussures ont également été découverts à proximité.

Selon les déclarations de M. Coulibaly, un orpailleur, cette jeune femme était originaire du Nigeria, prostituée et mère d’un enfant. Sa mort tragique a plongé la communauté dans une profonde émotion et consternation. Les orpailleurs se sont rapidement rassemblés sur les lieux, tandis que la communauté nigériane, y compris ses collègues prostituées, affichait un visage attristé et marqué par la peine.

Les autorités locales, alertées par cette situation, ont dépêché des éléments de la gendarmerie pour mener les premières constatations. Le corps a été transporté à Kédougou pour subir une autopsie nécessaire aux investigations en cours. D’après les informations du journal l’Observateur, une enquête a été ouverte pour identifier l’auteur présumé de cet acte abominable, qui serait un client de la victime.

Cette tragédie a provoqué une onde de choc dans le village et suscite une grande préoccupation au sein de la communauté, qui attend des réponses quant à la vérité sur ce crime odieux.

Réformes majeures pour les maires au Sénégal : Un ensemble d’avancées obtenues par l’Association des maires

L’Association des maires du Sénégal (AMS), sous la direction de son président, annonce avoir remporté une série de revendications portant notamment sur le statut de l’élu, les indemnités et les avantages tels que les véhicules de fonction.

Suite à leur rencontre avec le chef de l’État, l’AMS a tenu mardi une conférence de presse afin de partager ces acquis majeurs.

Oumar Ba, porte-parole de l’AMS, a déclaré : « Depuis l’installation de notre bureau, l’AMS a entrepris des négociations avec l’État concernant la situation et le statut des maires. Le statut du maire est maintenant reconnu et valorisé. »

Il a annoncé une amélioration substantielle des indemnités des maires, ajustées en fonction du niveau et de la catégorie de la commune. « Auparavant, le maire percevait moins que certains de ses agents, une injustice corrigée maintenant », a-t-il souligné.

De plus, cette augmentation concerne également les adjoints au maire et inclut une nouvelle indemnité pour les sessions des conseils municipaux, éliminant ainsi une disparité avec les conseillers départementaux.

Oumar Ba a mis en avant la reconnaissance de la couverture sociale et sanitaire pour les maires, jusqu’alors réservée à certains membres du personnel municipal, ainsi que l’introduction d’une indemnité territoriale, équivalente aux retraites parlementaires pour les députés.

Concernant la sécurité des maires, des procédures spécifiques ont été mises en place pour leur arrestation, impliquant une notification préalable aux ministères de l’Intérieur et des Collectivités territoriales.

Il a également souligné l’attribution d’une place appropriée dans le protocole d’État pour les maires, leur permettant de bénéficier de certains avantages réservés à des hauts fonctionnaires.

Enfin, les modalités d’acquisition d’un véhicule de fonction ont été définies en collaboration avec l’État, et les maires peuvent désormais obtenir des documents de voyage, tels que des passeports diplomatiques, pour faciliter leurs déplacements.

Pour Oumar Ba, ces avancées marquent « un approfondissement naturel de l’Acte 3 de la décentralisation » et consolident le rôle des maires dans la gouvernance locale.

Avancée des Travaux du Programme de modernisation des villes à Bambey : Une Visite Confirme le Progrès

La coordonnatrice de Promovilles, Mme Sow (née Astou Diokhané), accompagnée du préfet du département, Mme Aïssatou Touré Ba, et du maire, Assane Dia, a récemment inspecté l’avancement des travaux du Programme de modernisation des villes (Promovilles) dans la commune de Bambey.

Mme Sow, dans ses remarques, a souligné l’importance de cette visite pour constater le début effectif des travaux du Promovilles à Bambey, une ville considérée comme un carrefour majeur. Elle a exprimé la nécessité pour le programme de s’étendre dans cette commune afin de saisir les opportunités pour son développement.

En mettant l’accent sur l’importance des infrastructures routières dans le développement local, elle a mentionné qu’une voierie de 11 km avait été proposée par la mairie de Bambey pour un coût global de 5,85 milliards de francs CFA. Actuellement, des travaux pour 1,6 km sont en cours, financés entièrement par l’État sénégalais pour un montant de 734 millions de francs CFA, tandis que d’autres financements sont recherchés pour achever le projet.

Elle a également souligné l’impact positif de cette initiative sur la mobilité urbaine, en espérant que ce maillage de la commune améliorera la circulation.

Concernant l’avancement des travaux, elle a précisé que le projet est à 40% d’exécution, avec une finalisation prévue pour permettre l’ouverture à la circulation des voies d’ici le 31 mars 2024, offrant ainsi un réseau de voies de 7 mètres avec des trottoirs de chaque côté.

Le maire de Bambey, Assane Dia, a exprimé sa gratitude envers le président Macky Sall pour ces nouvelles infrastructures routières qui transformeront la mobilité urbaine, particulièrement sur deux tronçons intégrés au programme, allant du croisement CNRA au Centre de santé et du Centre de santé au centre-ville.

La préfète de Bambey, Mme Aïssatou Touré Ba, a décrit cette réalisation comme le fruit d’efforts soutenus, de plaidoyers et de demandes incessantes pour doter Bambey d’infrastructures routières et urbaines, essentielles au développement des transports publics. Elle a mis en lumière la croissance rapide de la ville, attribuable à son statut de ville universitaire et de carrefour.

Cette visite confirme ainsi les avancées significatives des travaux du Programme de modernisation des villes à Bambey, promettant un avenir plus fluide pour la mobilité urbaine et le développement de la commune.

Scandale des Pouponnières : Fermeture des établissements de Ndella Madior Diouf

Dans un retentissant scandale, deux pouponnières appartenant à Ndella Madior Diouf ont été fermées consécutivement par les autorités. Initialement, la pouponnière « Keur Yeurmandé » à Sacré-Coeur à Dakar a été fermée, puis l’attention s’est tournée vers une seconde pouponnière à Simal, dans le département de Fatick.

Les révélations des riverains et du chef de village de Simal, relayées par L’OBS, sont troublantes. Ils décrivent une maison transformée en un lieu de débauche accueillant des femmes enceintes et servant de pouponnière clandestine, où des bébés ont été découverts dans des conditions inhumaines par les gendarmes.

La construction inachevée de l’orphelinat, le manque total de commodités et d’hygiène ont été mis en évidence. Les femmes enceintes résidant dans cet établissement ne bénéficiaient pas de suivi médical adéquat et accouchaient dans des conditions précaires. Certaines accouchaient dans d’autres structures de santé locales avant de disparaître du village.

Des chiffres alarmants ont été avancés, révélant que plus de 10 femmes enceintes ont accouché sans aucun suivi prénatal au poste de santé de Simal rien qu’en 2023. Les témoignages mettent également en lumière que Ndella Madior Diouf n’est pas originaire de Simal, ni ses parents.

Le chef de poste de santé de Simal a souligné qu’entre 2020 et 2021, plus d’une vingtaine de femmes enceintes ont séjourné dans la maison de Ndella Madior Diouf, parmi lesquelles plusieurs ont connu des complications mettant leur vie en danger.

La réaction des habitants de Simal a été forte : une marche pour exiger le départ de Ndella Madior Diouf du village et la fermeture de sa pouponnière. Les demandes ont été entendues, et les établissements ont été fermés, plaçant Ndella Madior Diouf sur le seuil de la prison.

aisie Historique de Cocaïne : La Marine Sénégalaise Frappe Fort contre le Trafic

Vendredi 22 décembre, la marine sénégalaise a réalisé une saisie colossale de 690 kilogrammes de cocaïne à bord d’une embarcation avec un équipage espagnol, selon la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA).

L’opération s’est déroulée à 220 kilomètres des côtes sénégalaises, où le patrouilleur de haute mer Walo a intercepté cette embarcation ultrarapide, destinée à acheminer la drogue vers l’Europe. La DIRPA a confirmé la récupération de la cargaison de cocaïne, précisant que le patrouilleur a dû utiliser des avertissements verbaux et des tirs de semonce pour immobiliser l’embarcation qui avait jeté sa cargaison à la mer avant d’être appréhendée.

Cette interception s’inscrit dans le cadre des opérations de lutte contre les activités illicites dans la zone économique exclusive sénégalaise et les eaux de la sous-région, souligne la DIRPA.

Les cinq membres d’équipage, tous de nationalité espagnole, en plus de l’embarcation et de la drogue, ont été remis aux autorités compétentes de l’État le 23 décembre 2023, pour les procédures judiciaires appropriées.

L’Abbé Louis Gomis appelle à une attention renforcée envers la jeunesse sénégalaise

L’Abbé Louis Gomis, Curé de la Paroisse Notre Dame de Lourdes à Saint-Louis (nord), a exprimé, lors d’un entretien avec l’APS à l’occasion de la fête de la nativité, son souhait que les autorités accordent une plus grande attention à la jeunesse, soulignant son besoin de considération et de soutien.

Il a insisté sur l’importance pour les jeunes de croire en leur potentiel et de cultiver les talents que Dieu leur a conférés pour contribuer au développement du Sénégal. Il a également souligné les conséquences dévastatrices de l’émigration irrégulière sur la jeunesse, évoquant la détresse et le malheur que cela entraîne.

À l’approche de l’élection présidentielle de février 2024, l’Abbé Louis Gomis a lancé un appel aux acteurs politiques, les exhortant à entendre le message de paix divin et à promouvoir la réconciliation et le pardon. Il a souligné l’importance de ces valeurs pour permettre à chaque citoyen de vivre en harmonie et de contribuer au développement du pays.

Enfin, il a encouragé les acteurs politiques à intégrer dans leurs programmes ces notions de réconciliation et de pardon, essentielles pour que chaque citoyen soit fier de son pays et contribue activement au développement du Sénégal.

Affaire «Keur Yeurmandé» : Révélations troublantes sur les décès de bébés et nouvelles arrestations »

L’enquête en cours menée par la Sûreté urbaine (SU) concernant l’affaire de «Keur Yeurmandé» continue de dévoiler de nouveaux éléments. Selon les informations relayées par L’Observateur dans son édition de ce mardi, il est désormais rapporté que six bébés de la pouponnière de Ndella Madior Diouf auraient perdu la vie, alors qu’initialement seulement deux décès étaient évoqués. Le journal précise que ces bébés, dont les noms sont liés à des personnalités notables, sont tous décédés au mois d’octobre dernier dans quatre établissements médicaux différents : Dalal Diam, Albert Royer, Samu Municipal et la Clinique de l’Amitié.

De plus, L’Observateur indique que Ndella Madior Diouf signait les actes de décès via sa structure SOS Santé, et l’un de ses employés, El Sène de Saphir FM, était responsable de l’inhumation des bébés décédés.

Le média informe également que cet employé a été arrêté et placé en garde à vue par la SU. Cette arrestation s’ajoute à celle de sa patronne, interpellée jeudi, ainsi qu’à celle de sept nourrices et deux assistants de la pouponnière incarcérés vendredi.

Suite à ces développements, «Keur Yeurmandé» a été fermée et les quarante-huit bébés qui s’y trouvaient ont été transférés vers d’autres établissements de santé. L’Observateur mentionne également que les enquêteurs ont entamé le processus d’identification des parents des enfants.

 

« Grève de la justice : Un blocage persistant des réformes du statut des fonctionnaires entraîne une paralysie prolongée »

Le Service Public de la Justice reste paralysé depuis plusieurs heures ! Le Syndicat des travailleurs de la justice (SYTJUST) a décidé d’entamer une grève le mardi 19 et le mercredi 20 décembre 2023 pour dénoncer le blocage des réformes du statut des fonctionnaires de la justice. Cette initiative découle d’un sabotage sur la réforme du statut, entraînant une coexistence de deux hiérarchies au sein du même corps de fonctionnaires. Les récentes promotions de greffiers sorties du Centre de Formation judiciaire (CFJ) occupent désormais des positions plus élevées (hiérarchie A2) que leurs prédécesseurs, créant un déséquilibre.

Le Bureau Exécutif National du syndicat rappelle que malgré les mesures correctives entreprises par le Ministre de la Justice, notamment l’élaboration d’un nouveau projet de décret, le processus est entravé par Monsieur Gallo BA, Ministre de la Fonction publique, bloquant ainsi la signature du décret par le Président de la République. Cette attitude obstinée de Monsieur Gallo BA persiste malgré les efforts du Garde des Sceaux pour régler cette situation préjudiciable aux fonctionnaires de la justice.

Face à cette situation, le SYTJUST persiste dans sa lutte, décrétant ainsi une grève de 48 heures les mardi 19 et mercredi 20 décembre 2023. Le syndicat invite également le Président de la République à intervenir pour résoudre ce blocage et reprendre en main ce dossier crucial.

La convergence des contributions littéraires au Sénégal : Entre négritude, soufisme et études arabes

Le philosophe sénégalais Souleymane Bachir Diagne a mis en lumière un lien significatif entre Léopold Sedar Senghor, auteur de l’Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache, et le professeur Amar Samb, dont l’ouvrage « Essai sur la contribution du Sénégal à la littérature d’expression arabe » remonte à près d’un demi-siècle.

Selon le Professeur Diagne, directeur des études africaines à l’Université de Columbia et membre de l’Académie du Royaume du Maroc, l’œuvre du Pr Samb est à la fois « pionnière » et représente un « véritable manifeste ». Il a souligné cela lors d’un colloque scientifique organisé à Rabat sur « les pionniers de la culture arabo-islamique au Sénégal ».

Diagne a mis en exergue le lien entre les deux penseurs en citant A. Samb, déclarant que « cette contribution du pays de Senghor à la littérature d’expression arabe sera (…) à la fois un défi et une caution devant l’histoire ». Cette déclaration a été introduite dans le cadre du thème : « Contributions sénégalaises à la philosophie du soufisme ».

Le philosophe a également comparé cette contribution à celle d’une autre anthologie poétique de 1948 qui avait marqué la littérature d’expression française à son époque.

Pour Diagne, la convergence entre Senghor et Samb réside dans leur volonté de défendre et d’illustrer le génie et la contribution des auteurs noirs dans les langues française et arabe. Il considère que l' »Essai » de Samb s’inscrit dans le champ de la négritude, cherchant à unir les intellectuels francophones et ceux que Ousmane Kane a qualifiés d' »intellectuels non europhones ».

Le champ d’étude des Timbuktu Studies, témoignant d’une tradition intellectuelle non europhone à travers des manuscrits faisant l’objet d’une grande attention et de recherches, a été évoqué par Diagne pour situer la contribution sénégalaise dans cette perspective.

Il a insisté sur le caractère pionnier de l' »Essai » du Professeur Samb dans les Timbuktu Studies, soulignant les défis pour établir une tradition intellectuelle d’expression arabe ou ajami en Afrique de l’Ouest.

En outre, Diagne a pointé du doigt les difficultés de localisation et de persuasion des familles pour accéder à ces manuscrits, soulignant le caractère affectif et superstitieux de certains rapports des familles avec ces écrits.

Il a également mentionné des chercheurs confrontés à ces mêmes défis, soulignant la valeur monétaire des manuscrits.

Diagne a conclu en soulignant que la circulation et la traduction sont essentielles pour honorer la contribution sénégalaise à la littérature d’expression arabe, insistant sur l’importance des traductions en français de divers auteurs pour faciliter cette reconnaissance.

Enfin, il a appelé à considérer la contribution théorique au-delà du propos poétique, élargissant ainsi la portée de l’ouvrage d’Amar Samb.

 

Pénurie d’eau à Niacoulrab : Les habitants désespérés face à une situation critique

Depuis vendredi dernier à Niacoulrab, les fontaines publiques sont restées sèches, privant ainsi les résidents d’accès à l’eau. Cette situation a suscité une désillusion profonde parmi ceux qui espéraient un rétablissement rapide, mobilisant même des familles tard dans la nuit dans l’espoir d’obtenir de l’eau, en vain.

Cette pénurie a entraîné des difficultés considérables pour les habitants, contraints de gérer avec parcimonie leurs maigres réserves d’eau pour éviter les dysfonctionnements des équipements sanitaires. De nombreux résidents ont exprimé leur mécontentement face au manque de préavis concernant cette coupure d’eau, laissant les ménages dans une situation difficile.

Certains résidents, dont un enseignant très agacé, ont déploré l’absence d’excuses ou d’explications concernant cette perturbation dans l’approvisionnement en eau, soulignant les conséquences néfastes de cette pénurie qui dure depuis presque une semaine.

Les commerçants et artisans locaux ont également fait part de leurs difficultés dues au manque d’eau. Pour eux, cette pénurie menace sérieusement leurs activités, en particulier avec les fêtes de fin d’année. Les habitants sont contraints d’acheter de l’eau à des prix bien plus élevés, accentuant ainsi les difficultés économiques.

La situation a également affecté les travailleurs de la construction, les chantiers ne recrutant plus de main-d’œuvre temporaire en raison de la rareté de l’eau. Les maçons ont exprimé leur frustration face aux pertes financières engendrées par cette pénurie qui complique la réalisation des travaux dans les délais prévus.

Malgré un communiqué préalable de la Sen’Eau annonçant des travaux pour améliorer le réseau, invitant les populations à faire des réserves, la réalité sur le terrain est devenue difficile, plongeant les habitants dans des conditions insalubres en attendant un retour à la normale.

La Gestion des Inondations en 2023 : Un Bilan Positif et les Perspectives pour l’Avenir

La gestion des inondations pour l’année 2023 a été décrite comme un« franc succès » par les autorités étatiques .

Issakha Diop, ministre de la Prévention des inondations, s’est exprimé lors de la réunion du Comité national de gestion des inondations pour évaluer cette année. Il a qualifié cette réussite de « globale », attribuant ce résultat à l’impact bénéfique de la Campagne nationale de prévention nommée Waajal Nawete. Cette initiative a pour but d’engager les populations et de personnaliser la prévention pour renforcer les collectivités territoriales et réduire les risques d’inondations.Diop a souligné que malgré une pluviométrie élevée, le Sénégal a maintenu une situation sous contrôle, un exploit rare au niveau national. Il a spécifié qu’il n’y a pas eu de déclenchement du plan Orsec, marquant ainsi une première en plusieurs années. Les habituels déplacements massifs de population ou les relogements temporaires, pendant la saison des pluies, n’ont pas été observés, a noté le ministre chargé des Inondations et de la prévention.

Il a crédité ce succès à la collaboration du ministère de l’Eau et à l’effort collectif des services de l’État, engagés dans une coordination harmonieuse pour atteindre cet objectif.

Pour contrer les inondations, des stratégies ont été mises en place, notamment une campagne de prévention initiée dès le 17 janvier. Celle-ci a parcouru dix régions et 103 communes du Sénégal, permettant ainsi de prendre des mesures anticipées.

Malgré ce succès, les autorités comptent maintenir la même politique de lutte contre les inondations. Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement a souligné l’importance d’adopter des stratégies durables face aux changements climatiques et de changer de comportement pour réduire l’impact des événements exceptionnels sur les populations et leurs activités.

Il a également mentionné l’élaboration d’un nouveau programme décennal de gestion des inondations, prenant en compte la cartographie nationale des risques d’inondations et le Programme de gestion intégrée des inondations (Pgiis) pour mieux anticiper les situations à venir dans différentes régions, en particulier dans la région de Dakar.

 

« SONAGED dévoile le plan Eksina 2028 : Vers une gestion moderne des déchets au Sénégal »

Dans l’optique de devenir un leader dans la gestion des déchets au Sénégal, la société nationale anonyme SONAGED a initié un ambitieux plan de développement baptisé Eksina pour l’horizon 2028. Cette initiative, lancée le 6 novembre dernier, a été présentée à près de 400 agents représentant les 46 départements du Sénégal, lors d’un événement à Dakar le jeudi 14 décembre.

Le plan Eksina vise à moderniser les infrastructures de gestion des déchets et à promouvoir une économie circulaire en structurant les processus de transformation et de valorisation des déchets solides ménagers au Sénégal.

Lors du lancement interne en présence de diverses autorités étatiques, Mass Thiam, directeur général de la SONAGED, a souligné l’objectif de cette présentation auprès du personnel du secteur de la gestion des déchets. Il a exposé la vision stratégique ainsi que les attentes relatives à cette phase de planification.

Ce plan stratégique, articulé autour de quatre axes, accorde une place centrale à la valorisation du capital humain, selon la politique établie par la direction de la SONAGED.

Mass Thiam a souligné l’importance de la formation dans cette stratégie, prévoyant la création d’une école spécialisée dans les métiers de la gestion des déchets et de l’économie circulaire. Il a exprimé la volonté de collaborer avec des universités et écoles locales pour délivrer des certificats validant les compétences acquises.

Pour le directeur général de la SONAGED, cet effort permettra aux travailleurs du nettoiement, même sans diplôme universitaire, d’acquérir des certifications ouvrant des opportunités professionnelles, y compris dans les fonctions publiques, tout en soulignant l’importance de la santé pour les acteurs de la gestion des déchets.

Abdoulaye Saydou Sow, ministre de l’Urbanisme, présent lors de la présentation du plan Eksina au personnel du nettoiement venu de tous les départements du Sénégal, a salué la dynamique impulsée par le directeur Mass Thiam. Il a souligné que cette stratégie, associée aux progrès actuels en termes de propreté urbaine, pourrait conduire à atteindre l’objectif d’un Sénégal sans déchets.

Ce plan ambitieux prévoit un investissement de 200 milliards de francs CFA pour la phase de planification sur une durée de cinq ans.

La Presse Locale de Thiès initie les ’72 heures de couverture médiatique’ avec un appel à l’éthique journalistique »

L’Association de la presse locale de Thiès (APL) a lancé son événement intitulé « 72 heures de la presse locale », débutant par un atelier axé sur la manière de couvrir médiatiquement l’élection présidentielle prévue pour le 25 février prochain,

Khady Youm, présidente de l’APL, estime que cette formation sera cruciale pour permettre à la nouvelle génération de journalistes de réaliser une couverture exhaustive de cette élection cruciale, marquée par le fait que le président en exercice ne se représente pas.

Soulignant les tensions et violences habituelles pendant de telles élections, notamment envers les médias, la représentante de la station radio locale RTS a appelé ses pairs à respecter scrupuleusement l’éthique et la déontologie journalistique, et à éviter toute manipulation.

Khady Youm a également indiqué que ces 72 heures consacrées à la presse offrent une opportunité de mettre en lumière le défi de l’émigration clandestine. Un forum des entreprises a été organisé pour explorer des solutions à ce problème.

L’APL prévoit la création d’une mutuelle de santé au bénéfice des acteurs des médias locaux non couverts par une assurance médicale au sein de leurs organes respectifs.

Ibrahima Bakhoum, représentant du Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), a salué cette initiative, soulignant l’importance du défi que représente la couverture médiatique de cette présidentielle. Il a conseillé aux médias de ne pas favoriser un camp politique au détriment d’un autre, soulignant la vigilance du CNRA sur ces questions.

Le gouverneur de Thiès, Mamadou Oumar Baldé, a loué le rôle crucial des journalistes dans la stabilité du Sénégal, encourageant la responsabilité et la neutralité dans la couverture des événements électoraux.

Il a également averti sur la vulnérabilité des journalistes face à l’argent et à la manipulation pendant les périodes électorales, exhortant à rester intègres et à contribuer quotidiennement à la paix et au développement du pays.

Les anciens journalistes présents ont partagé leur expérience en matière de couverture présidentielle, offrant des conseils pratiques aux jeunes générations.

Les « 72 heures de la presse » se poursuivent avec diverses activités, dont un don de sang, une randonnée, un panel politique appelant à des élections apaisées, et un gala où seront récompensés les lauréats d’un concours de reportage sur l’émigration, destiné aux élèves des écoles de journalisme.

Formation Numérique : 5 000 Jeunes Sénégalais Certifiés grâce au Programme Tech@Work

Un partenariat fructueux entre le Conseil national du patronat Sénégalais, Microsoft, le Centre Synapse et l’Organisation internationale des employeurs a permis à 5 000 jeunes Sénégalais de recevoir leurs attestations après une formation intensive de 14 mois dans le domaine du numérique.
Face au défi complexe du chômage des jeunes, le programme Tech@Work, en collaboration avec des acteurs majeurs comme Microsoft et le Conseil national du patronat Sénégalais, a répondu à la résorption du déficit de compétences numériques. La formation, débutée en octobre 2022, a abouti cette semaine à la remise d’attestations aux bénéficiaires.

Malick Guèye, président de la Commission technique du Cnp et Pdg de WAY2CALL, souligne l’importance de ce programme dans un contexte où de nombreux jeunes talentueux sont confrontés à un marché du travail saturé. « Tech@Work » intervient de manière cruciale pour réduire l’écart entre le potentiel des jeunes et les opportunités professionnelles réelles.

Antoine Diome, vice-président du Cnp, exprime sa satisfaction en affirmant : « Nous avons réussi le code barre de 5 000 jeunes formés en quatorze mois ». Ces résultats s’inscrivent dans une perspective plus large, étayée par les données du dernier recensement général de la population, indiquant une jeunesse importante dans la population.

À noter que ces 5 000 jeunes sénégalais ne représentent qu’une partie d’un ambitieux programme couvrant 20 000 jeunes au Sénégal, en République démocratique du Congo, en Ouganda et au Lesotho. Ce projet contribue ainsi à relever les défis économiques en créant des emplois et en stimulant le développement social et économique à travers des investissements ciblés.

Résultats encourageants : plus de 2200 Forages réalisé au Sénégal depuis 2012

Le directeur général de l’office des forages ruraux (OFOR ) , Hamade Ndiaye , a annoncé que 2 226 forages ont été construits à travers le pays entre 2012 et 2023 , marquant un doublement par rapport à l’état initial du parc en 2012 .

Lors d’un atelier d’échange avec les élus locaux de M’Bour , M.Ndiaye a souligné que entre 70 000 ET 150 000 francs CFA , sont désormais facilités par une avance de seulement 5000 francs CFA grâce à l’engagement présidentiel . Le département de Mbour a bénéficié de sept milles branchements sociaux , et des discussions ont abouti à la rédaction d’un mémorandum conjoint pour résoudre les difficultés liées à l’accès à l’eau potable . 

Le député Nicolas Ndiaye assure que ce mémorandum sera porté aux autorités pour une résolution rapide des problèmes 

 

Coopérative Hormoni Boungna: Plaidoyer pour l’accès aux engrais et à la modernisation agricole »

Les producteurs de bananes affiliés à la coopérative Hormoni Boungna, située sur la corniche du Boudié, ont exprimé, ce mardi, leur besoin pressant d’accéder aux engrais et d’acquérir des équipements agricoles. Composée de cinq groupements d’intérêt économique (GIE), cette coopérative, active sur plus de quinze hectares à Badiari sur la corniche du Boudié, aspire à dynamiser la production dans la région tout en favorisant l’autonomisation des femmes, principalement parmi ses 170 membres, majoritairement des personnes du troisième âge.

La coopérative, confrontée à un manque de système d’irrigation approprié, se heurte également à des difficultés pour obtenir des engrais et ainsi augmenter la production. Ibsolo Mané, le secrétaire général de la coopérative, qualifie l’accès aux engrais de véritable casse-tête pour les producteurs de bananes de la région de Sédhiou. Il a appelé l’État à intensifier ses efforts pour faciliter cet accès ainsi que celui aux intrants agricoles, contribuant ainsi à la protection des investissements des producteurs.

La coopérative vend ses bananes, récoltées sur ce périmètre, à Dakar et sur le marché local. Durant la période de récolte, de nombreuses femmes fréquentent la coopérative pour acheter des bananes destinées à la revente à Sédhiou, chef-lieu de la région. Le secrétaire général a souligné que, bien que le kilogramme de banane soit vendu à 225 FCFA, un prix conçu pour aider les vendeuses, il est loin de répondre aux attentes des producteurs.

De septembre à février, la coopérative fait face à une diminution de la clientèle en raison de la saturation du marché par les gros producteurs. Un problème accentué par l’absence de réfrigération pour la conservation des bananes, entraînant parfois la détérioration des fruits. Mané a plaidé pour un soutien accru des autorités, soulignant que cela stimulerait l’intérêt des jeunes pour l’agriculture, contribuant ainsi à lutter contre l’exode rural et l’émigration clandestine.

Dakar accueille le Premier Symposium Africain Francophone sur l’État Civil : Nekkal, au cœur de la modernisation »

Le ministre des Collectivités territoriales, de l’Aménagement et du Développement des territoires, Modou Diagne Fada, a inauguré lundi 11 décembre 2023 , les travaux de la première édition du Symposium international des pays de l’Afrique francophone sur l’état civil, un événement inscrit dans le cadre du Projet d’appui au renforcement du système d’information de l’état civil et à la consolidation d’un fichier national d’identité biométrique au Sénégal (PARSIEC), baptisé « Nekkal ».

Ce symposium vise à créer une plateforme de partage d’expériences, de connaissances et de bonnes pratiques dans le domaine de l’état civil en Afrique francophone. Modou Diagne Fada souligne trois grandes thématiques abordées au cours de ces trois jours : le financement de l’état civil, de la base aux instances centrales ; la centralisation et la protection des données personnelles ; et enfin, l’universalité et l’offre de services aux populations.

Le ministre assure que des « actes concrets » sont posés par l’État du Sénégal pour améliorer le système d’état civil, avec l’appui des partenaires, ayant formé plus de 2000 agents d’état civil, 600 officiers, 600 archivistes et 800 auxiliaires. Cependant, il souligne que la sensibilisation sur l’importance de l’état civil doit être renforcée malgré ces résultats positifs.

Harmonie Koutsivitis, représentante de l’ambassadeur de l’Union européenne à Dakar, affirme qu’un système d’état civil efficace est l’un des piliers du développement d’un pays, permettant à chaque citoyen de jouir pleinement de ses droits civiques, politiques et sociaux. Elle souligne également que l’amélioration du système d’état civil facilitera la réalisation de statistiques fiables et la formulation de politiques de développement pertinentes.

Citée un rapport de l’UNICEF de 2022, elle rappelle que l’Afrique doit encore redoubler d’efforts, car 91 millions d’enfants ne sont pas enregistrés à l’état civil. Le symposium apparaît ainsi comme une étape cruciale pour renforcer la collaboration entre les pays francophones africains et accélérer la modernisation des systèmes d’état civil sur le continent.

« Rassemblement Sacré à Bakel : La 9e Ziarra en l’Honneur de Cheikh Oumar Foutiyou Tall »

L’Association Gallé Seyku Oumar et la jeunesse omarienne orchestreront les 21 et 22 décembre à Bakel (est) la 9e édition de la Ziarra dédiée à Cheikh Oumar Foutiyou Tall (1797-1864), un événement spirituel bisannuel qui commémore le passage du marabout et résistant sur la « Colline Gallé Cheikh Oumar ».
« Nous nous rassemblons pour honorer le séjour significatif de Cheikh Oumar Foutiyou Tall dans ces collines. En 1847, lors de son départ pour la guerre sainte, et en 1858, à son retour », explique Cheikh Oumar Foutiyou Thiam, président de l’organisation de la jeunesse omarienne de Bakel.

La découverte du site remonte au 5 septembre 2005, et depuis la première commémoration le 13 juillet 2007, cet événement sacré est devenu une tradition biennale, marquée par des moments de recueillement et de partage.

Le premier jour sera ponctué par l’accueil des pèlerins et des chants religieux, tandis que le lendemain, après la grande prière du vendredi, les fidèles se rassembleront sur la colline pour des prières. Des pèlerins des régions de Tambacounda, Matam, Thiès, Dakar, et même au-delà, du Mali et de la Mauritanie, sont attendus à Bakel.

La célébration sera dirigée par Thierno Macky Mountaga Tall, représentant du Khalife de la famille omarienne à Dakar, Thierno Madani Tall. La colline, reliée à la ville de Bakel par une piste étroite, conserve des vestiges tels qu’un lieu de prière, l’endroit où Cheikh Oumar enseignait le Coran, et la tombe d’un de ses compagnons.

Cependant, les défis logistiques se font ressentir, notamment avec une piste endommagée. Cheikh Oumar Foutiyou Thiam plaide pour son agrandissement afin de faciliter le passage des voitures et assurer le succès de cet événement spirituel empreint de solennité et de tradition.

Climat : le Sénégal promeut des parcs industriels durables

Le projet « Initiative Villes Durables pour le Sénégal » a permis d’éviter l’émission de plus de 35 000 tonnes équivalent CO2 dans le parc industriel de Diamniadio (Ouest).Diamniadio, la nouvelle ville en construction à la périphérie de la capitale sénégalaise, veut assumer son statut de ville du futur.

Le Bureau de Mise à Niveau (BMN) en partenariat avec l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel accompagne les entreprises installées dans le parc industriel de la cité à promouvoir les énergies renouvelables, l’efficacité énergétique et la gestion intégrée des déchets grâce à l’« Initiative Villes Durablespour le Sénégal ».

« Pour exécuter ce projet déroulé depuis 2018, le Bureau de Mise à Niveau (BMN) a approuvé des investissements de l’ordre de 1,7 milliards de FCFA dont 700 millions ont été déjà octroyés à 16 entreprises. Ces fonds leur ont permis d’acquérir des systèmes de production d’énergie solaire, mais également à mettre en place des systèmes d’efficacité énergétique », a déclaré la Directrice générale du BMN, Fatou Dyana Ba.

Mme Ba s’exprimait ce jeudi à l’occasion de l’atelier de restitution et de partage des résultats de ce plan dénommé : « Initiative Villes durables pour le Sénégal :Promotion des énergies renouvelables, de l’efficacité énergétique et la gestion intégrée des déchets dans les parcs industriels durables ».

Financé par le Fonds pour l’environnement mondial (Fem), ce programme a favorisé l’installation de 1 974 KWC d’énergie renouvelable, l’économie de 56 524 Mégawatt heure d’énergie, le renforcement des capacités de quelque 200 personnes, la création de vingt-quatre emplois vert et la certification de 5 entreprises en ISO 50 001 et ISO 14 001, a indiqué Mme Ba.

Cette assistance fournie par la BMN a également aidé à éviter le rejet dans l’atmosphère de 35 156,44 tonnes équivalent CO2 et 5,499 mg Tec de polluants organiques persistants (POPs), a poursuivi Fatou Dyana Ba.

Selon le Conseiller technique du ministre du Commerce, Boubacar Sambe, ces importantes initiatives prises par les entreprises contribueront à réduire leurs coûts de production et leur impact écologique, répondant ainsi aux exigences du développement durable.

« Cette phase pilote du projet que nous clôturons ce matin, a donné des résultats très satisfaisants, nous encourageant à aller vers une mise à l’échelle », a-t-il plaidé, appelant à l’engagement de toutes les parties prenantes pour la mise en place d’un programme de grande envergure visant à accompagner les entreprises pour l’adoption des procédés de production propre. Cela, afin de répondre au défi crucial de la préservation de l’environnement.

« Soutenir l’intégration des énergies renouvelables, des ressources économes en énergie et promouvoir des solutions de gestion des déchets écologiquement rationnelles sont des objectifs prioritaires pour accompagner le développement durable du parc industriel de Diamniadio », a relevé, de son côté, le directeur de l’Environnement et des établissements classés, Baba Dramé.

Selon ce dernier, c’est dans cette perspective que le projet « Initiative Villes durables pour le Sénégal » a été développé avec comme objectif d’améliorer la capacité de planification et de mise en œuvre de pratiques de gestion durable au niveau des zones urbaines.

Afrique : ouverture du Sommet Dakar 2 sur l’Agriculture

Co-organisé par le Sénégal et la Banque africaine de développement (Bad), cet événement vise à « libérer le potentiel de production alimentaire » du continent.

Comment nourrir l’Afrique ? Durant trois jours, du 25 au 27 janvier 2023, une vingtaine de chefs d’État et de gouvernement, accompagnés de plusieurs experts dans leurs délégations, tenteront de répondre à cette question, thème du Sommet Dakar 2 qui s’est ouvert mercredi matin au Centre international de conférences Abdou Diouf à Diamniadio, à une trentaine de kilomètres de Dakar.

Au cours de rencontre axée sur l’action, ces dirigeants tiendront des réunions pour mobiliser et mettre en cohérence les ressources gouvernementales, les partenaires au développement et le financement du secteur privé pour libérer le potentiel alimentaire de l’Afrique, lit-on sur le site de la Banque africaine de développement (Bad), co-organisatrice de l’événement.

« Ce ne sera pas un sommet comme les autres », a promis la vice-présidente de la Bad pour l’agriculture, le développement humain et social, Beth Dunford, interrogée par RFI.

Les conséquences de la pandémie de la Covid-19 et de la guerre en Ukraine frappent de plein fouet les pays africains, obligés d’agir. « Nous savons que près de 250 millions d’Africains dorment chaque nuit en ayant faim, et c’est inacceptable. Nous savons aussi que les prix des denrées alimentaires augmentent, donc les populations ont plus de mal à nourrir leurs familles. Le coût des engrais augmente également, les agriculteurs ont des difficultés à produire plus. Donc c’est le moment de se mobiliser pour renforcer la souveraineté alimentaire et la sécurité alimentaire », plaide-t-elle.

Pour y arriver, la Bad compte sur la levée des obstacles au développement agricole et en l’accompagnant d’investissements nouveaux. Cela permettrait de porter la production agricole de l’Afrique de 280 milliards de dollars par an à mille milliards de dollars d’ici 2030.

Selon la Bad, investir dans l’augmentation de la productivité agricole, soutenir les infrastructures, les systèmes agricoles adaptés au climat, avec des investissements du secteur privé tout au long de la chaîne de valeur alimentaire, peuvent aider à faire de l’Afrique un grenier pour le monde.

Durant ce sommet, souligne la Banque africaine de développement, les acteurs du secteur privé s’engageront à développer des chaînes de valeur critiques. Les gouverneurs des banques centrales et les ministres des Finances s’engageront aussi à élaborer des dispositifs de financement pour la mise en œuvre des pactes pour l’alimentation et l’agriculture, en collaboration avec les ministres responsables de l’agriculture, ainsi qu’avec les acteurs du secteur privé, y compris les banques commerciales et les institutions financières.

Le programme du Sommet est axé sur les priorités suivantes : mobiliser un engagement politique de haut niveau autour de la production, des marchés et du commerce pour mettre en œuvre des pactes de livraison de produits alimentaires et agricoles pour certains pays ; mobiliser et aligner les ressources gouvernementales, les partenaires de développement et le financement du secteur privé autour des pactes de livraison de produits alimentaires et agricoles pour atteindre la sécurité alimentaire à grande échelle dans chaque pays.

Les discussions permettront également de partager les expériences réussies en matière d’alimentation et d’agriculture dans certains pays et des plateformes pour intensifier le soutien à l’agriculture.

Cela devrait permettre de doubler la productivité agricole grâce à des technologies de pointe, à l’élevage et à l’aquaculture et à des services consultatifs adaptés au climat. De même, il est attendu un soutien à la recherche et le développement pour un pipeline de technologies agricoles résilientes au climat.

Enfin, la rencontre devrait permettre de développer l’infrastructure et la logistique nécessaires avec les zones spéciales de transformation agro-industrielle pour construire des marchés et des chaînes de valeur alimentaires et agricoles compétitives.

Sénégal : saisie de plus de 800 kg de cocaïne (armée)

L’armée sénégalaise affirme avoir saisi une importante quantité de cocaïne.L’opération s’est déroulée dimanche dernier en haute mer.

« Le 22 janvier 2023, le Patrouilleur de haute mer KEDOUGOU a intercepté un navire avec  805 kilogrammes de cocaïne à 335 kilomètres  au large de Dakar », a indiqué mardi 24 janvier sur sa page Twitter la Direction de l’information et des relations publiques des Armées sénégalaises (Dirpa).

Le 30 octobre dernier, la direction générale des douanes sénégalaises affirmait également avoir saisi 300 kg de cocaïne d’une contrevaleur de 24 milliards de francs CFA à Kidira (est), une ville située à la frontière avec le Mali. « Il s’agit de la plus grosse saisie de cocaïne par voie terrestre jamais réalisée par les douanes sénégalaises », indiquait l’administration douanière du pays dans un communiqué.

Sénégal : l’Etat reste ferme malgré la grogne des transporteurs

La décision de l’Etat du Sénégal de rester ferme dans l’application des dernières mesures pour la sécurité routière en dépit de la grève illimitée décrétée par des syndicats de transporteurs est le sujet qui occupe la Une de la plupart des journaux reçus mercredi.

Sud Quotidien note que la « grève illimitée » des transporteurs débute ce mercredi pour protester contre les dernières mesures de l’Etat visant à renforcer la sécurité routière au Sénégal. Toutefois, le ministre des Transports « Mansour Faye avertit les fautifs », indiquant qu’il « ne lésinera devant aucun effort pour mettre en œuvre les décisions protectrices de la vie des citoyens ».

Malgré les « mouvements d’humeur des transporteurs », Le Quotidien rapporte que « Mansour (Faye est) ferme au volant » estimant que « l’Etat ne recule pas ». En revanche, s’est-il empressé de préciser, « ceux qui veulent ma démission doivent faire preuve d’endurance ».

Après les accidents routiers qui ont coûté la vie à plus de soixante personnes ces derniers jours au centre et au nord du pays, des Sénégalais ont réclamé la démission du ministre des Transports, Mansour Faye. Cependant, « droit dans ses bottes », remarque Bés Bi sous le titre « ministre assurance tous risques », le beau frère du président Macky Sall dit qu’il est « focus sur (ses) missions ».

« Nous, on est dans le temps de l’action et je conseille à ces citoyens qui réclament ma démission d’avoir plus d’endurance. Parce que je me focalise sur les missions que le président de la République a bien voulu me confier, et je ferai de mon mieux pour m’acquitter de mes tâches et essayer d’apporter des solutions par rapport aux préoccupations des Sénégalais », a-t-il rappelé dans le journal.

Sur un autre sujet, L’AS affirme que « le budget de 2022 (a été) exécuté dans de bonnes conditions ». « Procédant hier au lancement officiel de la gestion budgétaire de l’année 2023, le ministre des Finances s’est vanté de la bonne exécution du budget de 2022 qui, selon lui, a connu un taux d’engagement de 95,7% et d’ordonnancement qui s’élève à 95,4% », a souligné le journal à travers lequel le ministre Mamadou Moustapha Ba « rassure (également) sur les orientations prises par le gouvernement pour la mobilisation des crédits » pour l’année budgétaire en cours.

EnQuête se fait l’écho d’un « scandale tentaculaire » en évoquant le dossier Necotrans au sein du Port autonome de Dakar. En effet, « une enquête pour +corruption d’agents publics étrangers+ et +blanchiment de capitaux+ ouverte à Paris par le Parquet national financier contre les frères Grégory et Emmanuel Quérel, anciens président directeur général et directeur général de filiale à Necotrans, secoue le milieu portuaire jusqu’au Port autonome de Dakar », ecrit le quotidien.

En football, Walf Quotidien indique que les Lions locaux sont « à la porte d’une qualification » au second tour du Championnat d’Afrique des nations (Chan), une compétition réservée aux joueurs évoluant dans les championnats de leur pays et organisée cette année en Algérie. Le Sénégal a battu (1-0) samedi la Côte d’Ivoire et va affronter ce soir l’Ouganda pour son deuxième match de poule.

« Nous avons notre plan de jeu », précise le sélectionneur sénégalais Pape Thiaw. Toutefois, « ça va être un match difficile », a-t-il prévenu dans le quotidien sportif Stades dans lequel son homologue, le Serbe Milutin Sredojević, répond que son équipe va « exploiter les failles de l’adversaire ». Malgré tout, l’ancien gardien international local, Mamadou Ba, qui a participé au Chan 2009 avec les Lions, estime que « le Sénégal part largement favori contre l’Ouganda ».