Le président de la République avait fait cette promesse aux start-up digitales lors de la première édition du Forum du Numérique à son initiative.
« La promesse c’est une dette » dit un adage populaire. Le président de la république sénégalaise le pense aussi. Raison pour laquelle il prit la décision de tenir la sienne au près des start-up, à qui il avait promis lors de la première édition du Forum du Numérique, de tripler les fonds qui leur sont dédié. Le 24 novembre dernier Macky Sall est en fin passé à l’acte et a annoncé que le montant alloué aux Start-up va être triplé à partir de janvier 2019. Initialement fixé à 1 milliard, cette somme va donc passer à 3 milliards. Le président de la République a annoncé cette nouvelle lors de la deuxième cohorte de financement de la Délégation à l’Entrepreneuriat Rapide pour les femmes et les jeunes au Centre de conférence Abdou Diouf de Diamniadio à Dakar.
Lors de cette cérémonie qui a vu la participation de plusieurs acteurs du domaine, un milliard a été donné aux start-up issues des Technologies de l’Information et de la Communication. Pour remercier le président de ce geste si noble l’entrepreneur Oumar S. Diallo lui a demandé ce que l’écosystème pourrait faire pour lui en retour, et à cela Macky Sall répond : « Ce que vous pouvez faire pour moi, c’est ce que vous pouvez faire pour le Sénégal ».
Dans son entendement, cela commencera d’abord par « profiter de l’écosystème numérique qui est en consolidation avec l’appui de l’Etat pour véritablement créer des emplois à votre tour et consolider ce tissu puisque l’économie numérique est le futur du monde ». Et pour preuve, « il y a 10 à 15 ans, les majors, c’était les sociétés pétrolières telles que Total » tandis que « aujourd’hui, si vous prenez les 10 majors du monde, on vous parlera de Google et des autres ».
Aussi, le président de la République du Sénégal s’est dit convaincu que « beaucoup d’entreprises disparaitront et ce qui existera n’existera pas encore », en référence à la transformation digitale à l’œuvre dans le monde. Pour conclure, l’homme qui remettra son mandat en jeu le 24 février prochain a appelé l’Afrique à tout faire pour ne pas manquer la révolution numérique après avoir loupé le bouleversement industriel qui a chamboulé la donne dans le monde.