Khadidja Sambe est la première sénégalaise surfeuse professionnelle. C’est à l’âge de 13 ans qu’elle se lance dans l’eau contre l’avis de ses parents. En se rendant en cachette à la plage et en surfant tous les jours, jusqu’à s’affirmer dans ce milieu masculin.
« Souvent je passais avec mon kayak à côté des surfeurs. Je voyais tous ces surfeurs et je me disais Mais où sont les filles qui surfent ? », se souvient la sportive professionnelle.
Elle était entraîneuse dans un club de Dakar. C’est là qu’elle a été repérée par la Californienne Rhonda Harper. La fondatrice de “Black girls surf” milite pour que les femmes noires soient mieux représentées dans le surf de compétition.
Khadidja Sambe et Rhonda Harper ont fondé une école de surf pour les filles de Dakar, et recrutent aujourd’hui d’autres femmes africaines pour se présenter aux Jeux Olympiques de Tokyo en 2021.
« Pour les jeunes filles qui commencent à surfer, je leur conseille de ne pas écouter les personnes qui leur disent d’arrêter ou de rester à la maison. C’est quelque chose d’arriéré », suggère la jeune sénégalaise.
Avec une expérience pointue, elle prépare une équipe pour les Jeux Olympiques de Tokyo en 2021.