Sénégal : un bus de Tata écrase une fille de 21 ans

Un bus de l’agence de voyage Tata provoque la mort d’une fille de 21 ans à Yeumbeul, un village de la tradition lebou situé à une vingtaine de kilomètres du Dakar au Sénégal.

Les jours de la nommée Awa Sow arrivent à terme sur la route de Boune. Selon les informations du journal Les Echos, la jeune fille perd la vie des suites d’un accident de la circulation. C’est dans la localité de Yeumbeul proche de Dakar au Sénégal.

Un bus de transport appartenant à la compagnie Tata la percute alors qu’elle marche sur le bas-côté de la chaussée. Le véhicule de transport en commun roulant « à tombeau ouvert », laisse des blessures graves sur la victime de 21 ans. La même source mentionne une blessure au bassin et une autre à la cuisse. La jeune fille succombe au choc quelque temps après.

Le conducteur du bus nommé C. Ngom est entre les mains des autorités judiciaires. Après son arrestation, il est poursuivi pour « homicide volontaire ». Ce n’est  pas la première fois que Tata est à l’origine d’un accident du genre. Mardi 05 octobre à Thiaroye, un bus de la même compagnie entraîne la mort de Sidy sur la chaussée. Le conducteur fuyant le lynchage public, prend la fuite et se réfugie à un commissariat.  Les informations fournies par la famille de la victime accusent l’excès de vitesse.

 

Les transports communs au Sénégal, facteurs favorables à la propagation du coronavirus

Les mesures préventives engagées par le Chef de l’Etat sénégalais sont saluées par l’opinion publique. Une question demeure cependant épineuse, celle des transports communs au Sénégal. alors que le coronavirus a déjà atteint 22 personnes.

Macky Sall a en effet, annoncé la fermeture des écoles et universités pour une durée de trois semaines. Il a également annoncé l’annulation des festivités du 4 avril, à l’occasion de la fête de l’indépendance. Le président a en outre lancé un appel aux chefs religieux, afin de limiter au maximum les rassemblements publics. Et bien que toutes ces mesures ont trouvé un bon écho auprès de la classe socio-politique, l’inquietude est présente concernant les transports communs au Sénégal.

En effet, ces véhicules accueillent des centaines de personnes par jour. Et force est de constater que malgré les campagnes de sensibilisation, en plus des différentes consignes, tout le monde ne prend pas ses précautions contre le coronavirus.

Sur la toile, des publications véhiculant des messages erronés circulent, faisant croire qu’il y a des décoctions miracles contre le coronavirus. Pire, certains avancent même que la maladie n’est pas présente au Sénégal.

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L’interdiction des rassemblements publics est une excellente mesure. Il ne faut cependant pas négliger les transports en commun en tant que potentiel facteur de propagation du coronavirus. Tout comme le fait remarquer cet internaute.

Dans les Tata, les usagers sont entassés comme des sardines à leur détriment avec des aérations inexistantes. Les transports publics sont des facteurs très favorables à la propagation de #Covid19sn C’est un facteur à prendre en compte dans les mesures de lutte contre ce virus.