Allègement fiscal pour la presse et le tourisme, la mesure mise en œuvre dans le cadre de la lfi 2021

Le chef de l’Etat, Macky Sall, a instruit mercredi le ministre des Finances et du Budget de mettre en œuvre, dans le cadre de la Loi de finances initiales (LFI) 2021, sa décision de suspendre le paiement des impôts et taxes dans les secteurs du tourisme et de la presse, pour 2020 et 2021. Il a également demandé la poursuite du PUMA, du PUDC et de Promovilles.
Parmi ces taxes figurent celles du PUMA, Programme d’urgence de modernisation des axes et territoires frontaliers, le Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) et Promovilles, Programme de modernisation des villes. Notons que ces impôts comptent parmi les initiatives jugées phares, lancées sous l’égide des pouvoirs publics sénégalais.
Selon le communiqué du Conseil des ministres, Macky Sall a demandé au Gouvernement, à l’occasion de sa réunion hebdomadaire, d’accorder « aux autres secteurs productifs tels que l’Artisanat, l’Economie numérique inclusive et le Tourisme’’, « la même priorité’’ manifestée à l’endroit de la santé par exemple.
« A ce titre, il a demandé au Ministre des Finances et du Budget, dans le cadre de la loi des Finances initiale LFI 2021, de mettre en œuvre sa décision d’une suspension de paiement des impôts et taxes dans les secteurs du Tourisme et de la presse, pour les années 2020 et 2021, la poursuite du PUMA, du PUDC, de Promovilles« ., rapporte le communiqué du Conseil des ministres.
Toutefois, cet allègement fiscal va porter sur la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA), l’impôt sur le revenu et les retenues à la source.
Aussi, il a évoqué l’impact faible de cette mesure sur les finances publiques, en faisant valoir qu’exonérer cet impôt ne « coûte rien » à l’Etat. Concernant la presse, elle devra être accompagnée, car elle est pourvoyeuse de beaucoup d’emplois.
Il a cependant souligné la nécessité pour elle de « travailler à son organisation« , pour permettre d’identifier les professionnels au vu de l’irruption dans la profession de « beaucoup d’intervenants », une situation qui est source d’une certaine confusion.

Le ministère du tourisme veut « raccourcir » les distances entre Dakar et les sites touristiques

Journaldusenegal.com avec APS_Toubacouta, 15 oct- Le ministre du Tourisme et des Transports aériens, Alioune Sarr, a déclaré mardi que son département travaille à « raccourcir » les distances entre Dakar et les sites touristiques de l’intérieur du pays, à travers un réseau aérien moderne.
« Aujourd’hui, dans le secteur touristique, il faut raccourcir les distances par les moyens les plus modernes de transport aérien et c’est à cela que nous nous appliquons au sein du département », a-t-il lancé.
Il s’exprimait lors d’une réunion du comité régional de développement (CRD) spécial de relance de l’offre touristique et culturelle du pôle Sine-Saloum (Kaolack, Fatick, Kaffrine), co-présidée à Toubacouta avec son collègue de la Culture et de la Communication, Abdoulaye Diop, en présence des autorités administratives et territoriales des trois régions concernées.
Alioune Sarr affirme qu’il est aujourd’hui impossible à un touriste de « venir faire 6 heures ou 7 heures de temps pour visiter la réserve de Fathala, située dans la commune de Toubacouta (Fatick) et repartir sur Dakar ».

Il a souligné que c’est la raison pour laquelle « l’Etat a pris la décision de construire un héliport » à Toubacouta, « pour permettre de raccourcir les délais de transport, de raccourcir les distances entre Dakar et Toubacouta ».

Une telle démarche « participe aussi à un renforcement de la destination touristique », a-t-il expliqué, en présence des acteurs locaux du secteur du tourisme.

« L’ouverture prochaine de la ligne Dakar-Washington [par Air Sénégal S.A], en juin 2020, permettra aussi à cette importante communauté noire d’origine africaine vivant aux Etats-Unis de venir vers le Sénégal », a-t-il ajouté.

Cela explique d’autant d’après lui l’importance des mesures pratiques et des recommandations à prendre et à mettre en œuvre à l’issue de ce CRD spécial.

« Le pôle touristique du Sine-Saloum fait partie des espaces à fort potentiel de ressources touristiques. Il joue un rôle capital dans la stratégie de développement et de repositionnement de la destination Sénégal », a souligné le ministre.
Il relève cependant que « la fréquentation touristique reste relativement faible avec des durées de séjour très limitées, qui n’impactent pas fondamentalement sur le profit à tirer de son potentiel ».
Les ministres Alioune Sarr et Abdoulaye Diop, en compagnie des autorités administratives et territoriales du pôle touristique Sine Saloum, ont visité au terme du CRD spécial le site ayant fait l’objet d’une délibération du conseil municipal de Toubacouta pour abriter le futur héliport.

Destination touristique: Le Sénégal classé 111ème mondial

Le ministre du Tourisme, Alioune Sarr l’a annoncé ce 14 mai. Il a par ailleurs invité tous les acteurs de la filière à plus d’efforts pour attirer plus de touristes.

Le classement du Sénégal est une invite à plus de travail pour vendre la destination: Sénégal. C’est du moins l’interprétation que fait le ministre du tourisme de la position de 111ème occupée par le Sénégal.

« A l’issue de ce classement, s’il s’avère qu’il y a des écarts qui ont été constatés au regard des normes que nous souhaitons avoir au Sénégal, nous proposerons à ces établissements des mises à niveau à travers le crédit hôtelier. C’est une opportunité à saisir », a affirmé Alioune Sarr qui s’exprimait à l’occasion du lancement de la commission nationale de classement des établissements touristiques, lundi 13 mai.

Cette instance est censée déterminer le nombre d’hôtels de 5, 4 et 3 étoiles présents sur l’espace touristique sénégalais.

Appelant à une mobilisation de tous les acteurs, le ministre a déclaré : « Nous devons nous mobiliser, notamment le gouvernement, le secteur privé mais aussi les citoyens pour permettre à notre pays de capter sa part ».

Au Sénégal, on dénombre officiellement 910 hôtels.

Station Pointe Sarène: le nouveau bijou touristique du Sénégal est en construction

Les promoteurs de la nouvelle station balnéaire s’activent. Les travaux d’aménagement du terrain tirent à leur fin.

110 hectares, c’est l’espace réservé à la station de Pointe Sarène. Pour le moment, les travaux relatifs à la voirie, à l’assainissement, à l’électrification et au réseau hydraulique sont prêts. Les études de faisabilité sont encore en cours; leur fin déterminera le début effectif des travaux de construction, notamment d’un hôtel quatre étoiles, des résidences et des centres de loisirs.

D’après le site au-senegal.com, les trois principaux investisseurs sur le site sont la société Getran, Simoo Mackenzie et le consortium indien Sapodi.

Le futur site touristique connaît toutefois un problème d’accès. Le trajet Dakar-Pointe Sarène se fait en deux heures de temps environ. Pour régler ce problème, la construction d’une voie de contournement est prévue. Elle permettra de rejoindre la station en quelques minutes.