Sénégal : le Japon offre 270 réfrigérateurs pour les vaccins anti-covid19

Le gouvernement du Sénégal a réceptionné 270 réfrigérateurs pour la conservation des vaccins anti-covid19 mercredi 22 décembre 2021.

Après le don des vaccins et l’appui financier des pays amis, le Sénégal réceptionne 270 réfrigérateurs. C’est un don du Japon destiné à la lutte contre le Covid-19. Ces appareils vont servir à la conservation des vaccins anti-Covid19 au Sénégal. Cette commande de l’Unicef parvient au pays de Macky Sall « au moment où des lots de vaccins continuent d’arriver et que le pays intensifie ses efforts de vaccination », précise un communiqué des autorités locales.

Au 23 décembre 2021, le pays enregistre 33 nouveaux cas positifs au Covid-19 pointés en l’espace de 24 heures. 104 personnes atteintes du coronavirus sont sous traitements aussi bien dans des formations sanitaires qu’à domicile.  Depuis l’entrée de la pandémie au Sénégal, les autorités déclarent 77.256 cas confirmés, 72.261 personnes guéries et 1890 décès. Plus de 940 mille personnes ont reçu les doses complètes de vaccins, soit 7,6% de la population.

Covid-19 : le Sénégal réceptionne 300.000 doses de vaccin AstraZeneca

Le gouvernement sénégalais a réceptionné ce 18 octobre près de 300 000 doses de vaccin contre le coronavirus. C’est un don du gouvernement portugais convoyé au Sénégal via l’initiative Covax.

Le Sénégal a réceptionné ce 18 octobre 2021 un important stock de vaccins AstraZeneca. Au total, 298,700 doses de ce vaccins offertes par le Portugal sont entre les mains du Programme Elargi de Vaccination (PEV). La réception a eu lieu à Dakar, au dépôt du PEV.

Plusieurs personnalités ont pris part à cette cérémonie. Il s’agit entre autres du ministre de Santé et de l’Action sociale du Sénégal Abdoulaye Diouf Sarr, du Secrétaire d’État aux Affaires étrangères et à la Coopération du Portugal, Francisco André. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’UNICEF y ont pris part en qualité de partenaires de COVAX.

La réception de ces doses de vaccin se fait au moment où le Sénégal poursuit la campagne de vaccination. Au 14 octobre, le pays compte 1 271 021 personnes ayant reçu au moins une dose de vaccin. 564 998 personnes ont fait l’objet de vaccination complète, soit un taux 3,4% de la population vaccinée. Outre le vaccin AstraZeneca, des milliers de doses des vaccins comme Sinopharm et Johnson and Johnson servent à immuniser la population sénégalaise contre la Covid-19.

Le Sénégal vise un taux brut de pré-scolarisation de 34,8% pour 2022

Journaldusenegal.com avec APS_Dakar, 16 oct (APS) – Le Sénégal veut atteindre un taux brut de pré-scolarisation de 34,8% d’ici à 2022, un peu moins du double de son niveau en 2018, qui était de 17,8%, a-t-on appris mercredi du secrétaire général du ministère de la Femme, de la Famille, du Genre et de la Petite enfance, Sidy Gaye.
« Ce taux, en 2018, était de 17,8%, soit [un peu plus de] la moitié des ambitions du pays à réaliser dans les trois ans à venir« , a-t-il dit en présidant la cérémonie de signature d’un accord de financement destiné à la petite enfance, pour la période 2019-2023. Il s’agit d’un financement de deux milliards 874 mille 272 francs CFA, fourni par la Corée du Sud et octroyé à l’initiative « Développement de la petite enfance au Sénégal« . Le but du programme est de vulgariser l’accès à la pré-scolarisation. Huit cases des tout-petits seront construites avec ce financement, qui servira aussi à améliorer les compétences des éducateurs et des parents d’élèves, dans les régions de Louga et Saint-Louis (nord).
Selon Sidy Gaye, le taux brut de pré scolarisation était respectivement de 26,2% et 15,9% pour les régions de Louga et Saint-Louis, en 2018.
« Des efforts considérables doivent être faits pour atteindre un taux brut de pré-scolarisation de 64% en 2030« , a-t-il indiqué, parlant de l’objectif à atteindre au niveau national par le Sénégal, dans ce sous-secteur de l’éducation. La représentante de l’Unicef au Sénégal, Silvia Danailov, a salué l’ »engagement » et la « généreuse contribution » de la Corée du Sud.
L’initiative « Développement de la petite enfance au Sénégal » permettra aux enfants des régions ciblées d’avoir un apprentissage précoce en accédant à des offres d’éducation préscolaire de qualité, a-t-elle dit lors de la signature de l’accord de financement.
Au moins 120 « structures éducatives » seront équipées et 600 éducateurs non titulaires d’un diplôme pédagogique seront formés, avec le financement obtenu de la Corée du Sud, selon la représentante de l’Unicef au Sénégal.
Les compétences de 400 comités de gestion des écoles préscolaires seront aussi renforcées avec ce financement, qui servira également à améliorer les contenus pédagogiques et les dispositifs d’évaluation de l’enseignement préscolaire, au niveau national.
« Ce projet facilitera (…) l’intégration d’activités de stimulation précoce et de soins attentifs en ciblant les enfants, à travers les structures sanitaires, les programmes communautaires et d’éducation parentale, ainsi que les dispositifs de protection de l’enfance« , a assuré Silvia Danailov.

Un enfant sur trois est sous-alimenté ou en surpoids, selon l’UNICEF

Dakar, 15 oct (APS) – Le Fonds des Nations-Unies pour l’enfance (UNICEF) a lancé mardi un appel urgent à l’action face au ‘’nombre alarmant d’enfants’’ souffrant ‘’des conséquences d’un régime alimentaire médiocre et d’un système alimentaire défaillant’’.
’’Un nombre alarmant d’enfants souffrent des conséquences d’un régime alimentaire médiocre et d’un système alimentaire défaillant, a indiqué l’organisation dans un nouveau rapport sur les enfants, l’alimentation et la nutrition’’.

Rendu public mardi, le rapport sur ‘’La situation des enfants dans le monde 2019 : Les enfants, l’alimentation et la nutrition’’ constate qu’’’au moins un enfant de moins de cinq ans sur trois, soit plus de 200 millions, est sous-alimenté ou en surpoids’’.

‘’Près de deux enfants sur trois âgés de six mois à deux ans ne sont pas nourris avec des aliments qui soutiennent leur corps et leur cerveau en croissance rapide. Cela les expose à un développement médiocre du cerveau, à un faible apprentissage, à une faible immunité, à une augmentation des infections et, dans de nombreux cas, à la mort’’, a déploré l’organisme pour la protection de l’enfance.
Le rapport qui ‘’’fournit l’évaluation la plus complète jamais réalisée de la malnutrition infantile du 21ème siècle sous toutes ses formes’’ décrit également ‘’un triple fardeau de la malnutrition : la dénutrition, la faim cachée causée par le manque de nutriments essentiels et le surpoids chez les enfants de moins de cinq ans’’.
Le document signale que dans le monde entier, ‘’149 millions d’enfants présentent un retard de croissance ou sont trop petits pour leur âge, 50 millions d’enfants sont gaspillés ou trop maigres pour leur taille, 340 millions d’enfants – soit 1 sur 2 – souffrent de carences en vitamines et nutriments essentiels tels que la vitamine A et fer, 40 millions d’enfants en surpoids ou obèses’’.
Face à ‘’cette crise croissante de malnutrition sous toutes ses formes’’, l’UNICEF lance un appel urgent aux gouvernements, au secteur privé, aux donateurs, aux parents, aux familles et aux entreprises pour ‘’aider les enfants à grandir en bonne santé’’.
L’organisme onusien recommande de ‘’donner aux familles, aux enfants et aux jeunes les moyens d’exiger des aliments nutritifs, notamment en améliorant l’éducation nutritionnelle et en s’appuyant sur des lois éprouvées – telles que les taxes sur le sucre – pour réduire la demande d’aliments malsains’’.
Il faut également ‘’inciter les fournisseurs de produits alimentaires à faire ce qu’il faut pour les enfants en encourageant la fourniture d’aliments sains, pratiques et abordables’’.
L’Unicef appelle à ‘’créer des environnements alimentaires sains pour les enfants et les adolescents en utilisant des approches éprouvées, telles qu’un étiquetage précis et facile à comprendre et des contrôles plus stricts sur la commercialisation des aliments malsains’’.
Elle lance un appel à la mobilisation ‘’des systèmes de soutien – santé, eau et assainissement, éducation et protection sociale – pour améliorer les résultats en matière de nutrition pour tous les enfants’’.

Sénégal : l’UNICEF loue les efforts fait pour la vaccination

C’était lors de la cérémonie de célébration des 60 ans de présence de l’UNICEF au Sénégal.

 

La représentante résidente du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF), Laylee Moshiri, salue les efforts du gouvernement sénégalais qui, dans le cadre de la vaccination, a trouvé « des moyens plus innovants » pour atteindre les populations.

« La manière de faire la vaccination a beaucoup évolué de nos jours car elle permet de couvrir beaucoup plus d’enfants à vacciner, mais aussi permet d’intégrer d’autres interventions », a-t-elle souligné, dans un entretien accordé à l’APS.

A l’occasion de la commémoration des 60 ans de présence de l’UNICEF au Sénégal, il est selon elle louable de faire comprendre que le pays a trouvé des moyens plus innovants pour aller vers les populations.

« Lors des campagnes de vaccination, nous appuyons le gouvernement dans les stratégies avancées et mobiles pour atteindre les populations qui, elles-mêmes, n’ont pas de possibilités pour accéder aux services », a-t-elle relevé.

L’UNICEF « appuyait seulement dans l’immunisation » désormais intégrée à d’autres services. « C’est le système du pays qui a évolué », a-t-elle souligné.

D’après la représentante résidente de l’UNICEF, lorsque les équipes mobiles vont sur le terrain, elles adressent plusieurs services en même temps, notamment en regardant la situation de l’enfant et en s’intéressant aux visites prénatales des femmes enceintes.

« Les équipes font ce qu’on appelle le suivi de la croissance de l’enfant pour voir si l’enfant est malnutri ou pas et le référer au besoin, mais aussi elles s’enquièrent de l’enregistrement de l’enfant à l’état civil », note encore Laylee Moshiri.

Selon Laylee Moshiri, c’est cette intégration qui permet de sauver la vie des enfants par la vaccination, parce qu’au fil des années, la mission de l’UNICEF a évolué en termes d’urgence, pour intégrer le développement.

Ainsi, l’UNICEF avait des projets sur la santé, sur les différentes maladies, mais aujourd’hui, l’agence onusienne travaille plus sur une approche-programme à long terme et de manière plus intégrée pour appuyer les pays.

« Nous élaborons des programmes sur cinq ans qui couvrent les volets de nos différentes interventions relatives à la situation des pays », a-t-elle dit, précisant que le Sénégal est l’un des premiers pays en Afrique où l’UNICEF a eu un bureau avant les indépendances.