La CEDEAO a exprimé ce mercredi 9 avril sa vive inquiétude. Elle réagit à la détérioration des relations entre le Mali et l’Algérie. L’organisation a publié un communiqué officiel sur ses réseaux sociaux.
Ces derniers jours, le Mali et l’Algérie ont échangé plusieurs messages hostiles. Chaque pays accuse l’autre de manœuvres nuisibles. Les tensions concernent notamment la sécurité au Sahel et les relations bilatérales.
La CEDEAO mise sur le dialogue et la coopération
La CEDEAO appelle les deux États à baisser la tension. Elle recommande de privilégier le dialogue direct. Elle les invite aussi à utiliser les mécanismes régionaux et continentaux pour régler leurs différends.
L’organisation ouest-africaine rappelle que la coopération entre voisins reste essentielle. Elle soutient que la paix et la stabilité en dépendent. Dans un contexte déjà fragile au Sahel, toute crise supplémentaire fragilise la région.
Un contexte régional marqué par l’instabilité
La rupture entre les deux pays survient dans une zone déjà instable. Le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont quitté la CEDEAO récemment. Plusieurs pays du Sahel revoient leurs alliances diplomatiques et militaires.
La CEDEAO craint que cette crise diplomatique complique encore plus la situation. Elle souligne l’importance de préserver la paix et la coopération transfrontalière. Ces éléments sont essentiels pour lutter contre le terrorisme et favoriser le développement.
Une position claire en faveur de la paix
La CEDEAO se dit prête à jouer un rôle de médiateur. Elle se tient à disposition des deux États pour faciliter un apaisement. Elle appelle à des actions concrètes pour éviter une escalade.
L’organisation insiste : la paix ne peut exister sans un minimum de confiance entre voisins. Elle encourage les dirigeants à faire preuve de responsabilité.