Il a été officiellement déclaré vainqueur de la présidentielle sénégalaise par le Conseil constitutionnel, le 5 mars et il rempile pour un mandat de cinq ans.
La confirmation de la victoire de Macky Sall par l’instance sonne comme une validation du plan Sénégal émergent (Pse). Le Président du Sénégal s’engage à « faire encore plus et mieux» avec cette planification qu’il a impulsée.
Pour lui, l’heure est au dialogue républicain. « Mon rôle c’est de nous rassembler autour des idéaux que nous partageons. C’est pourquoi je tends la main à toutes et à tous, pour engager un dialogue ouvert et constructif dans l’intérêt supérieur de la nation. Je ferai des propositions en ce sens. Je convie à ce dialogue républicain toutes les forces vives de la nation, sans exclusive. Un dialogue auquel mes prédécesseurs, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade pourrait apporter leur contribution. » Rappelons que Abdoulaye Wade avait appelé au boycott de l’élection présidentielle car, disait-il, elle était toute acquise à Macky Sall.
A lire aussi: Election présidentielle au Sénégal: Macky Sall réélu au premier tour [Cnrv]
Le Conseil constitutionnel a confirmé et validé, hier les résultats provisoires de la commission nationale de recensement des votes de l’élection présidentielle du 24 février 2019.
Macky Sall s’en sort avec 58,26% des voix. C qui lui confère une victoire dès le premier tour. Des suffrages qui correspondent à plus de 2,5 millions de voix, soit trois fois plus de que le second de ce premier tour, Idrissa Seck, 20,5%.
Le Conseil constitutionnel confirme également le score de Ousmane Sonko qui arrive en troisième position obtient 15,67%. Les deux derniers Issa Sall et Madické Niang sont loin derrière avec 4,07% et 1,48% des voix.
Les candidats de l’opposition n’ont pas déposé de recours devant le Conseil constitutionnel bien qu’ayant rejeté les résultats provisoires. Le Conseil constitutionnel a donc confirmé qu’il n’en avait pas reçu dans le délai de 72 heures imparties aux candidats pour saisir le Conseil.