Ces derniers jours, les relations diplomatiques entre Washington et Moscou ont reçu un grand coup. Dans une interview avec ABC News, le président américain Joe Biden avait qualifié son homologue russe, Vladimir Poutine, de « tueur », promettant qu’il en paiera « le prix ».
En dehors de cette déclaration qui n’était venue que pour remuer le couteau dans la plaie, les Etats-Unis avaient déjà imposé courant mi-mars, de nouvelles sanctions à la Russie. Les sanctions visaient les exportations en matière de sécurité nationale et intervenues dans le cadre de l’incarcération de l’opposant Navalny.
Commentant l’attitude des USA vis-à-vis de la Russie, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a comparé Washington à un « voyou de rue » qui brime les faibles. Il a toutefois rassuré, que Moscou est aujourd’hui capable de répondre à ce « voyou ». « Nous jouions tous ensemble quand nous étions enfants. Il y avait des enfants de différents âges, de différentes écoles.
Nous vivions tous ensemble à l’époque. Et il y avait toujours deux ou trois voyous dans la rue qui jouaient les chefs, punissaient tout le monde, les faisaient cirer leurs chaussures, leur prenaient de l’argent, les quelques sous que la mère donnait pour des gâteaux et des déjeuners. Mais deux, trois, quatre ans passaient et ces petits gars grandissaient et devenaient capables de répondre », a raconté le ministre
Poursuivant dans sa déclaration sur la chaîne de télévision russe Perviy Kanal, le chef de la diplomatie russe a indiqué que Moscou « n’a même pas besoin de grandir ». Il a cependant précisé que la Russie « ne cherche pas la confrontation », puisque les relations entre elle et l’Occident ont déjà « touché le fond ». « Il y a l’espoir que tout le monde soit adulte et comprenne les risques associés à l’escalade de la tension, » a ajouté Sergueï Lavrov.
Source : Actualité-ivoire